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Fernandez-Deschamps, le choc des pragmatiques
Par Patrick Juillard - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 29/04/2010 à 21h50
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Auxerre - Marseille n'est pas seulement un choc entre le leader du Championnat et son dauphin inattendu. Cette rencontre avancée de la 35e journée, vendredi soir, met également aux prises deux entraîneurs, Jean Fernandez et Didier Deschamps, beaucoup plus proches dans leur philosophie que les apparences pourraient le laisser croire.

Fernandez-Deschamps, le choc des pragmatiques
Jean Fernandez espère jouer un tour à l'OM, club de son coeur.

Vendredi soir, vers 23 heures, le Championnat de France aura peut-être livré son verdict. Deuxième à cinq points de l'Olympique de Marseille, leader, et pourvu de cinq autres d'avance sur le troisième, l'AJ Auxerre semble représenter pour les Phocéens le dernier obstacle vers le titre de champion de France. Choc entre la meilleure défense, du côté des hôtes (26 buts encaissés), et la deuxième attaque (62 buts marqués), du côté de leurs visiteurs, cette rencontre verra également s'opposer deux techniciens, tous deux nommés pour le trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 1 : Didier Deschamps et Jean Fernandez. A priori, pas grand-chose de commun entre le champion du monde 98 et le natif de Mostaganem (Algérie), si ce n'est la particularité d'avoir porté le maillot de l'Olympique de Marseille quand ils étaient joueurs.

Et pourtant, au-delà de la différence de génération et de style (Fernandez est aussi timide que Deschamps peut être volubile), les deux hommes ne sont pas aussi dissemblables qu'ils peuvent en avoir l'air. L'un comme l'autre sont des pragmatiques, et leur réussite actuelle résulte de ce trait de personnalité. Le patron de l'AJ Auxerre a su tirer le meilleur d'un effectif qui n'apparaissait pas taillé pour jouer les premiers rôles. Plutôt que de se lamenter sur ses éventuels manques, le technicien icaunais a su y remédier, en appelant ses hommes au dépassement de fonction permanent, voire en tentant (et réussissant) des repositionnements osés. C'est ainsi que le Roumain Daniel Niculae s'est mué en passeur diabolique après avoir été trop longtemps un finisseur stérile. Autour de sa colonne vertébrale Coulibaly-Pedretti-Jelen, Jean Fernandez a su créer une identité de jeu, dont le glamour est inversement proportionnel à l'efficacité.

Des «recrues» nommées Ben Arfa et Valbuena

Didier Deschamps a beau avoir un budget sans commune mesure avec celui de l'AJA, l'entraîneur de l'OM recueille également cette saison les fruits de sa capacité à «faire avec» . Avec l'impossibilité de recruter au mercato d'hiver notamment. Qu'à cela ne tienne, DD a pris le parti de relancer des joueurs jusqu'alors laissés sur la touche : Hatem Ben Arfa d'abord, Mathieu Valbuena ces dernières semaines surent apporter du peps à leur équipe au coeur d'un hiver marqué par les chamboulements du calendrier et le départ de plusieurs cadres pour la CAN. Comme son homologue auxerrois, l'ancien capitaine des Bleus a su imposer à certains de ses hommes des repositionnements payants : ce fut le cas pour Stéphane Mbia, milieu défensif devenu intraitable un cran plus bas. Et que dire de Charles Kaboré, excellent en relayeur gauche alors qu'il ne s'agissait pas de son poste préférentiel jusqu'alors ?

Corollaire de cette attitude, les deux hommes ne sont pas adeptes des grandes envolées lyriques ou des propos provocateurs. L'avant-match du choc de vendredi en a apporté une nouvelle illustration. S'il concède rêver d'un «truc extraordinaire» , Jean Fernandez demeure fidèle à son crédo : la modestie avant tout. «Ils sont programmés pour être champions, pas nous, déclare-t-il à propos de l'OM. Si, par bonheur, on gagne [vendredi] et que l'on perd les trois dernières rencontres, ça n'aura pas servi à grand-chose.» Cette extrême prudence n'abuse pas Didier Deschamps. Mais le technicien olympien réplique en adressant un rappel à l'ordre à ses joueurs. «Au fond de leur tête, ils se disent qu'ils peuvent nous battre, déclare le technicien marseillais. Ils ont de l'ambition même s'ils ne sont pas programmés où qu'ils n'ont pas le budget… Ils ont de bonnes possibilités de jouer la Ligue des Champions, alors à ce moment de la saison, se retrouver là avant de jouer l'OM, ils ne vont pas se priver» , prévient DD. A 24 heures du coup d'envoi, le choc des mots a déjà commencé.



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