Bordeaux ne devait pas se louper mercredi soir au Mans s'il voulait maintenir un espoir de revenir sur Marseille dans la course au titre. Mais alors que l'OM s'est imposé à Sochaux dans les dernières minutes (0-1), les Girondins ont baissé pavillon (2-1) et laissent les hommes de Didier Deschamps s'échapper définitivement.

Cissé rattrape Mbia après son but à la 88e minute

Deux matchs en retard de Ligue 1 se jouaient mercredi soir. Marseille en a profité pour prendre le large en tête du championnat avec une nouvelle victoire à Sochaux (0-1, 30e journée de L1), tandis que les Girondins se sont enfoncés un peu plus en s'inclinant au Mans (2-1, 26e journée de L1). Conséquence directe, les Bordelais n'ont plus aucun espoir de rattraper les Olympiens. Au classement, Marseille est leader avec 65 points, Bordeaux est 5e avec 56 points (et un match en moins), Sochaux est 15e avec 37 points, Le Mans est 18e avec 35 points.

La réussite du champion (Sochaux 0-1 Marseille / 30e journée de L1)

Le FC Sochaux recevait l'Olympique de Marseille mercredi soir au Stade Bonnal, en match en retard de la 30e journée de Ligue 1. Les hommes de Didier Deschamps se sont imposés dans les dernières secondes (0-1). Sans Cheyrou ni Heinze mais avec Taiwo et le trident Abriel – Niang – Brandao devant, les Marseillais ont eu beaucoup de mal à rentrer dans le match. Les Lionceaux en ont profité pour se procurer les premières situations chaudes, mais la frappe de Mikari au point de penalty immédiatement suivie d'une tête piquée d'Ideye ne suffisaient pas (7e). Ce dernier retentait sa chance un peu plus tard, mais sa frappe à ras de terre ne trompait toujours pas Mandanda (18e).

Trop approximatifs, les hommes de Didier Deschamps ont subi les débats mais auraient pu passer devant peu avant le repos. La volée de Niang était repoussée par Dreyer en corner. Sur celui-ci, Mikari dégageait de la tête sur sa ligne (36e). Après la pause, les coéquipiers de Niang ont mis la pression sur le but sochalien, avant de retomber dans un faux-rythme après l'heure de jeu. Les deux équipes semblaient se diriger vers le partage des points, mais un coup franc de Lucho trouvait Mbia dans la surface. Après une première parade de Dreyer, le ballon revenait sur le Marseillais qui offrait la victoire à l'OM (88e, 0-1).

Bordeaux court à la catastrophe (Le Mans 2-1 Bordeaux / 26e journée de L1)

Le MUC 72 accueillait les Girondins de Bordeaux mercredi soir au stade Léon-Bollée, en match en retard de la 26e journée de Ligue 1. Les hommes d'Arnaud Cormier se sont imposés (2-1) et enfoncent un peu plus les Marine et Blanc. Au pied du mur, les hommes de Laurent Blanc ont pourtant cette fois-ci entamé le match de la meilleure des manières. Titularisé à la place de Ciani, Henrique libre de tout marquage débloquait le score de la tête sur un coup franc lointain botté par Plasil (8e, 0-1). Mais sans Gourcuff et Diarra blessés ni Chamakh sur le banc, les Girondins n'ont pas conservé leur avantage bien longtemps. Sur un corner tiré au premier poteau, Cissé gênait Carrasso et permettait Le Tallec d'égaliser en force (16e, 1-1). A la demi-heure, le latéral gauche Bouhours sortait sur blessure, remplacé par Abdi (32e). Cavenaghi (35e) puis Wendel (37e) ont remis la pression sur le but manceau mais Ovono vigilant détournait le danger.

Juste avant le repos, Baal débordait côté gauche et centrait au second poteau. Trémoulinas assurait mal sa passe en retrait pour Carrasso et permettait à Dossevi de surgir pour donner l'avantage au MUC (44e, 2-1). Après la pause, Planus cédait sa place sur blessure, remplacé par Ciani. Puis Carrasso demandait le changement mais Blanc décidait de ne pas accéder à son souhait. Les Girondins tentaient le tout pour le tout, mais la frappe de Cavenaghi passait sous le bras d'Ovono avant de terminer juste à côté du but (62e). L'Argentin cédait sa place à Chamakh dans la foulée, mais en vain. La dernière demi-heure a été musclée mais les Manceaux se sont accrochés à la victoire. L'exclusion de Cissé pour un coup de pied sur Henrique ne changeait rien (82e). Cette fois c'est sûr, le mal bordelais est très profond.