Zlatan Ibrahimovic n'a eu besoin que de cinq minutes pour débloquer son premier Clasico dimanche, devant près d'un milliard de téléspectateurs. Entré en cours de jeu à la place de Thierry Henry, l'international suédois s'est ainsi mis les derniers socios récalcitrants dans la poche.

Zlatan Ibrahimovic (28 ans, 10 matchs et 8 buts en Liga cette saison) ne pouvait pas trouver mieux pour se faire définitivement accepter par les socios blaugrana, que de marquer le seul but du Clasico. Entré en jeu à la 50e minute à la place de l'attaquant français Thierry Henry, l'international suédois n'a eu besoin que de cinq minutes pour faire pencher la balance d'un match des plus indécis contre le Real Madrid (1-0), dimanche lors de la 12e journée de Liga. Un but qui permet en outre au Barça de faire d'une pierre deux coups en reprenant la tête du classement avec deux points d'avance sur les Merengue.

Ibrahimovic n'avait plus «qu'à la mettre»

«C'était sensationnel de marquer à l'occasion de mon premier Clasico» , a-t-il déclaré au quotidien espagnol As. Préservé au coup d'envoi après avoir manqué le choc face à l'Inter Milan en raison de douleurs aux ischio-jambiers, l'ancien Nerazzurro n'a pas manqué son entrée. «J'ai débuté remplaçant pour ne pas prendre de risques par rapport à ma blessure» , a-t-il expliqué. «Cela fait vraiment plaisir de marquer surtout après être revenu de blessure. Le centre de Dani (Alves) était parfait et je n'ai eu qu'à la mettre» , a-t-il commenté en toute modestie. Sa reprise de volée supersonique du gauche n'en était pas moins parfaite.

Ce but a été vu par près d'un milliard de téléspectateurs présents devant leur petit écran pour l'évènement ! S'il était facile à mettre selon le Suédois, encore fallait-il concrétiser, ce que n'ont pas su faire Cristiano Ronaldo en première mi-temps ni Lionel Messi en seconde, les deux favoris au Ballon d'Or ayant tour à tout perdu leur duel avec le gardien. Ce but a de plus enlevé une belle épine du pied catalan. Car s'il a été flamboyant face à l'Inter (2-0) en Ligue des Champions, le Barça a en effet eu toutes les peines du monde à se défaire du Real et convertir cette semaine de tous les dangers en triomphe.