Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse.
En savoir plus OK
Rama Yade veut encore y croire
Par Pierre-Damien Lacourte - Actu Générale, Mise en ligne: le 03/11/2009 à 11h17
Taille du texte: Email Imprimer Partager:

Le vote de l'amendement par l'Assemblée Nationale visant à supprimer le droit à l'image collective (DIC) suscite un grand émoi chez les présidents des clubs de Ligue 1. Rama Yade veut elle croire que la partie n'est pas encore jouée. C'est la compétitivité du football français qui est aujourd'hui en jeu.

Rama Yade veut encore y croire

En votant l'amendement visant à supprimer le DIC (droit à l'image collective) la semaine dernière, l'Assemblée Nationale a suscité un véritable tollé dans le monde du sport français. En particulier chez les footballeurs, où les présidents des clubs de Ligue 1 sont rapidement montés au créneau. Jean-Michel Aulas le premier. «C'est une décision ahurissante, lâchait ainsi le président lyonnais. Les conséquences sur les clubs vont être dévastatrices. On va inévitablement laisser repartir un certain nombre de sportifs de haut-niveau que ce soit dans les clubs de foot, de basket, de rugby ou de hand. C'est véritablement une loi antisociale. Elle va amener les clubs non seulement à ne pas embaucher mais en plus à se séparer de leurs meilleurs éléments.»

Même son de cloche du côté de Jean-Louis Triaud. «Ce n'était pas un système qui avait été inventé par le foot, mais simplement une mise en harmonie par rapport aux artistes qui, eux, bénéficient, sur certains de leurs revenus, de ce genre d'avantages, rappelait le président bordelais. Il faut savoir que les prestations payées par les footballeurs et les clubs sont colossales par rapport aux indemnités perçues en cas d'arrêts maladie ou d'accidents de travail. C'est le principe de la solidarité, on est d'accord, mais bon. Après, je ne veux plus entendre un seul député dire qu'on est nul en Europe et qu'on n'est pas dans le dernier carré en Ligue des Champions.»

Le salaire des footballeurs en question

Alertée par la situation, Rama Yade, prête à défendre le sport français, veut encore croire que la partie n'est pas totalement jouée. «Je comprends l'émotion du monde sportif. En même temps, les députés ont voté la suppression du DIC. Il ne faut pas mépriser leur vote. Mais le texte doit encore passer devant le Sénat. Le débat reste ouvert, a indiqué la secrétaire d'Etat aux sports sur RMC. Les sénateurs en décideront. Ils sont libres de leur vote. En attendant, le monde sportif défend le sport français. C'est tout à fait compréhensible. Mais sur le DIC, rien n'est encore fait. On n'en est qu'à la mi-temps. Pour l'instant, il y a 1-0, le match n'est pas joué. Attendons de voir jusqu'au bout. J'espère qu'on arrivera à trouver un compromis.» Initialement prévue pour 2012, la suppression du DIC, ramenée au 31 décembre 2009, date votée par les députés, a été finalement reportée au 30 juin 2010, histoire de laisser la saison se terminer.

«Certains députés ont estimé que les joueurs de football gagnaient trop d'argent, ne cache pas la secrétaire d'Etat aux sports. Donc ils veulent supprimer le DIC. L'ennui c'est que le DIC ne concerne pas que le football. Cela concerne aussi le handball, le basket et le rugby. Le problème du rugby est important car beaucoup de clubs sont au bord du dépôt de bilan. Par ailleurs, le DIC a permis de conserver des joueurs comme Gourcuff ou Chabal dans les championnats français. La concurrence des autres clubs européens est très forte. A mon avis, DIC ou pas, nous devons travailler à la compétitivité du sport français au niveau européen. C'est ce que j'ai commencé à faire avec Michel Platini et certains de mes homologues européens. On doit éviter que certaines équipes n'achètent des joueurs grâce à leur capacité d'endettement, alors que dans le même temps nous avons un contrôle de gestion beaucoup plus strict qui ne nous le permet pas. Le coeur du problème est là.» C'est la compétitivité du football français qui est aujourd'hui en jeu. Espérons maintenant que le Sénat revienne sur cette décision.



Taille du texte: Email Imprimer Partager:




Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL   AIDE
Pour signaler un abus, contactez
Ajouter un commentaire ... Les insultes sont passibles d'une amende de 12.000€ et jusqu'à 45.000€ pour les injures racistes, homophobe, handiphobe ou sexiste. N'oubliez pas que vos messages ici sont publics et qu'en cas de plainte votre identité réelle peut être révélée à la justice.
Pour afficher les commentaires Facebook, vous devez être connecté à Facebook



 
 

Actu et transferts 24h/24

Les + populaires du moment

Sondage Maxifoot
OM-PSG, quel est votre pronostic ?

Victoire de l'OM
Match nul
Victoire du PSG
Voter

Voir les resultats - Voir les sondages précédents

Les articles populaires du moment

Ça a fait le buzz depuis 7 jours

Les VIDEOS populaires du moment




 A SUIVRE
Le meilleur effectif
LIGUE 1
mi-saison
2023-24
TOP 10
transferts
en Ligue1

mi-saison 2023-24
TOP 15
PEPITES
jeunes de Ligue 1
Classements des
BUTEURS

en EUROPE
Indice MF :

l'état de
FORME
des clubs en europe
Les FRANCAIS à

l'ETRANGER
Qui joue ?
Qui marque ?


MASQUER LA PUB