Le nouveau propriétaire du FC Lorient, Loïc Féry, ne manque pas d'ambition. Tout juste intronisé, le successeur d'Alain Le Roch s'est fixé pour objectifs d'offrir une «Piverdière» aux Merlus et faire tout son possible pour que le jeu de son équipe soit aussi reconnu que celui des Nantais dans les années 80…

Le nouveau propriétaire du FC Lorient, Loïc Féry (35 ans), a été présenté à la presse, venue nombreuse pour recueillir les premiers mots de l'entrepreneur et financier français, désormais à la tête du club breton. Et le successeur d'Alain Le Roch ne manque pas d'ambition pour les Merlus, puisqu'il souhaite notamment «gérer la continuité du sportif, pour que le jeu à la lorientaise soit aussi reconnu que le jeu à la nantaise dans les années 80 !» Rien que ça. Si le jeu à la Nantaise ne veut plus rien dire, celui de Lorient est loué chaque année. Mais il faudra plus pour qu'il soit véritablement reconnu, qu'il rapporte un titre par exemple.

L. Féry – «pas là pour gagner de l'argent»

Avant d'en arriver là, Féry sait combien les efforts devront être importants. Ils porteront en particulier sur l'amélioration des installations du club, du centre d'entraînement en particulier. Lorient doit «passer un cap au niveau des infrastructures, et faire, en quelque sorte, une Piverdière à Lorient» , a-t-il programmé, en référence au centre réputé du voisin rennais. Un jeu égal à celui des Nantais de la belle époque, un complexe aussi confortable que celui des Rennais… Le putsch guette sur la côte Ouest. Combien de temps faudra-t-il à l'homme d'affaires nancéien pour parvenir au but ?

Féry semble en tout cas sûr de sa force et lucide sur le milieu du football. «Je ne suis pas venu ici pour faire un coup ou bénéficier d'une exposition médiatique. Président du FCL, ce n'est pas une lubie qui m'a pris du jour au lendemain. Je ne viens pas non plus à Lorient pour gagner de l'argent. Si c'était possible dans le football, ça se saurait» , a-t-il ironisé. D'autant que s'il compte réellement parvenir aux objectifs annoncés, il devra à première vue investir des dizaines de millions d'euros sur la durée pour améliorer les infrastructures et bâtir une équipe capable de jouer les places européennes.