En éliminant respectivement Sochaux et Nancy, le RC Lens et le PSG se retrouveront en quart de finale de la Coupe de la Ligue. La finale de l'an passé, avec son scénario et sa banderole anti-Ch'tis, est encore dans toutes les mémoires. Cette nouvelle confrontation promet beaucoup. «Ce sera chaud» , a déjà prévenu Le Guen.

Le 13 ou 14 janvier prochain, le Paris Saint-Germain, fort de sa victoire sur Nancy (2-0), et le Racing Club de Lens, qui est allé l'emporter sur le terrain de Sochaux (0-1, ap), s'affronteront donc en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Ce sera au Parc des Princes ou stade Bollaert. Que cette rencontre ait lieu dans la capitale ou dans l'Artois, elle sent déjà le souffre. En effet, personne n'a oublié la finale de l'an dernier entre ces deux équipes : la victoire parisienne acquise sur un penalty très litigieux dans les toutes dernières minutes de la partie, et surtout, la banderole anti-Ch'tis déployée par des supporters du PSG après l'égalisation de Carrière. Chez les Sang et Or, cette revanche, on en rêvait. Surtout du côté des supporters.

«Les supporters veulent une revanche»

Car chez les joueurs ou dans l'encadrement technique, on préfère rester mesurés. «C'est une compétition qui nous tient à coeur par rapport aux péripéties de l'an dernier, souligne Fabien Laurenti. Les supporters veulent une revanche.» «On veut aller le plus loin possible pour la fierté du peuple Sang et Or, affirme de son côté Jean-Guy Wallemme. Mais j'espère que ça sera un match de foot avant tout et que ça se passera bien dans les tribunes.» Même son de cloche chez Yohan Demont : «Ce sera une belle affiche mais de l'eau a coulé sous les ponts. Et pour nous aujourd'hui, cette compétition est secondaire.» Il est vrai que l'objectif des Lensois est avant tout la remontée en Ligue 1 à l'issue de la saison.

Du côté du Paris Saint-Germain, on s'attend en revanche à un match très tendu. Paul Le Guen sait bien que les Sang et Or, sous leurs déclarations policées, seront très remontés. «Ce quart semble à notre portée, on va essayer d'aller au bout mais ce n'est pas gagné, nuance l'entraîneur parisien. Je suis très content de rejouer Lens, j'ai de bons souvenirs et j'ai toujours aimé jouer contre cette équipe. Ce sera un bon match de foot dans une ambiance chaude mais ce sera avant tout un bon match de foot. Du temps a passé depuis l'affaire de la banderole et on peut espérer un comportement intelligent et un bon match. Mais ce sera chaud, c'est certain.» Rendez-vous en janvier prochain pour le second acte.