Pour Laurent Blanc, la succession de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France n'est pas à l'ordre du jour. S'il partage l'avis de Zinédine Zidane, l'ex-libéro des Bleus dément également tout lobbying des anciens de France 98.

Les rumeurs ont la vie dure, ces derniers temps, quand il est question de l'équipe de France. Selon l'une des plus persistantes, Laurent Blanc serait bien placé pour succéder à Raymond Domenech à la tête de la sélection tricolore. Or, l'intéressé dément. «Ce n'est pas d'actualité, assure le champion du monde 98 à L'Equipe. Moi, je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'on gagne en Roumanie. Je pense même qu'un match nul ne serait pas une catastrophe. Pour tout le monde, une qualification pour le Mondial 2010 est capitale.» Laurent Blanc entend donc faire une chose qu'il maîtrisait à merveille quand il était le libéro des Bleus : calmer le jeu.

Et le "président" de préciser sa pensée : «Je n'ai pas lu ce qu'a dit Zidane, mais je pense comme lui et, je le répète depuis longtemps, il n'y a pas de lobbying de France 98. Je sais aussi que ça ne suffit pas de le dire et que, dans dix jours, on en reparlera dans les journaux. Mais c'est n'importe quoi. Non, nous ne sommes pas un groupe qui se réunit, qui discute dans une pièce noire.»

Rendez-vous en Lituanie

Les déclarations de Jean-Pierre Escalettes, selon lesquelles Raymond Domenech n'était pas certain de conserver son poste de sélectionneur de l'équipe de France, quel que soit le résultat en Roumanie, avaient relancé en début de semaine les rumeurs sur une arrivée possible de Laurent Blanc à la tête de la sélection nationale. L'hypothèse avait été balayée d'un revers de main par le président du club bordelais, Jean-Louis Triaud. Mais la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain. Après les rendez-vous des prochains jours, les différents protagonistes du dossier auront le temps d'y repenser : le prochain match qualificatif des Bleus n'est pas prévu avant le 28 mars 2009, en Lituanie…