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Le PSG réussit la passe de cinq
Par Fabien Zaghini - Actu Coupe De France, Mise en ligne: le 24/01/2004 à 22h19
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Toute la détermination marseillaise n'a pas suffi pour contrecarrer les plans d'une formation parisienne rigoureuse et opportuniste, qui a obtenu son ticket pour les 1/8e de finale de la coupe de France dans les prolongations (1-2). Vahid peut sourire.

Le PSG réussit la passe de cinq

Les données de la rencontre

C'est désormais un classique de la coupe de France que ce choc des frères ennemis entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, qui tenait le haut de l'affiche des 1/16e de coupe de France. Les deux dernières éliminations au Parc des Princes en 2002 (1-1, 7-6 aux tab) et en 2003 (2-1 ap) et les quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues face au PSG nourrissaient l'esprit de revanche d'un OM revigoré par la prise de fonction de José Anigo. Après s'être imposé à l'arraché contre Lens en championnat (3-2), Marseille avait l'occasion de frapper fort dans son opération de relance face à son ennemi de toujours : le Paris S-G.

Le club de la capitale quant à lui n'est pas dans la même situation instable que son homologue de la Méditerranée. Sur les bords de la Seine, la paire Graille – Halilhodzic a apporté calme et sérénité au club de la capitale. Les résultats suivent (2e de L1) mais le jeu fait défaut au PSG, en difficulté sur sa pelouse comme en témoigne sa dernière sortie face à Metz (0-0). Mais l'efficacité des Parisiens en contre en déplacement a déjà fait ses preuves sur la pelouse du Vélodrome le 30 novembre dernier (0-1, but de Fiorèse à la 90e). Le dispositif de Vahid Halilhodzic ne trahissait pas ce penchant pour le contre, avec une paire de milieu défensive placée sous le signe de la jeunesse (Rocchi – Cana) et la première titularisation de Ljuboja en attaque au côté de Pauleta. Avec Fiorèse et Sorin en soutien, l'OM était prévenu : avec le PSG, le danger rôde toujours. José Anigo pour sa part maintenait sa confiance aux onze victorieux de Lens, si ce n'est la titularisation de Sychev en attaque.

Les principaux faits du match

- Premier enchaînement parisien et première alerte pour Barthez, obligé de détourner des poings la frappe de Sorin en corner, servi d'une aile de pigeon par Fiorèse dans la surface olympienne (3e).

- Sytchev centre au second poteau pour Skacel, oublié par la défense parisienne mais dont la frappe précipitée est captée par Letizi (7e).

- Mendy adresse un long ballon du camp parisien pour Pauleta au milieu de la défense olympienne. L'attaquant portugais contrôle de la cuisse, s'excentre dans la surface marseillaise et trompe Barthez d'une frappe à ras-de-terre au premier poteau (9e, 0-1).

- Letizi sort dans les pieds de Drogba mais relâche le ballon. Skacel suit mais ne met pas suffisamment de conviction dans sa frappe pour devancer la seconde intervention du portier parisien (22e).

- Johansen chipe le ballon dans les pieds d'Heinze au milieu de terrain et lance immédiatement Drogba dans la profondeur. Pris en tenaille par la charnière centrale parisienne Déhu – Pierre-Fanfan, le goleador de l'OM parvient à glisser une frappe croisée qui vient mourir dans le petit filet de Letizi pris à contre-pied (34e, 1-1).

- Ljuboja dans la surface olympienne sert Pauleta, esseulé au point de penalty. Le buteur parisien dévisse totalement sa reprise (50e).

- Après Fiorèse dans les arrêts de jeu de la première période, Pauleta sort sur civière, blessé au poignet. Sous les sifflets du stade Vélodrome : affligeant. Remplacé immédiatement par Reinaldo, alors que Pauleta aurait pu reprendre sa place quelques minutes plus tard.

- Sorin se présente seul devant Barthez mais le gardien international dévie du pied la frappe croisée de l'Argentin (61e).

- Drogba récupère un ballon aux six mètres, mais il n'a pas le temps d'armer que Mendy dégage en corner (72e).

- Ljuboja se joue de Van Buyten dans la surface olympienne, mais sa frappe à ras-de-terre est captée impeccablement par Barthez (90+4).

- Barry s'échappe à l'entrée de la surface pour se présenter devant Letizi mais Mendy revient in extremis et évacue le danger d'un tacle plein de sang froid (93e).

- Frappe enroulée de Meriem à l'entrée de la surface qui oblige Letizi à sortir le ballon d'une claquette (100e).

- Reinaldo travaille Ecker côté gauche, et adresse un centre rentrant aux six mètres que Sorin propulse d'une tête décroisée au fond des filets marseillais (102e, 1-2).

- Reinaldo ajuste une frappe flottante de 20 mètres que Barthez ne parvient pas à capter, Leal suit mais butte lui aussi sur le portier olympien (109e).

La prestation de Marseille

Les tripes avaient permis aux Marseillais de dominer sur le fil le RC Lens. Face au PSG, même avec une volonté décuplée, il en fallait plus. Plus dans l'organisation, plus dans la précision. La défense n'a pas tardé à montrer ses faiblesses face au métier de Pauleta, qui a échappé à la vigilance de Christanval et Van Buyten dès la neuvième minute sur un long ballon de Mendy. De manière générale, le jeu dur imposé notamment par Meïté et Ecker sur les côtés n'a pas émoussé la détermination parisienne à provoquer. Tout au long du match, les bons enchaînements offensifs du PSG ont pris de vitesse l'arrière garde phocéenne, et il a fallu un grand Barthez sur sa ligne pour éviter une correction.

Le point positif pour l'OM est le bon comportement du milieu de terrain. Si les joueurs de José Anigo ont dominé la rencontre de bout en bout, ce n'est pas seulement à cause du dispositif de leurs homologues parisiens. L'agressivité marseillaise a payé dans l'entre jeu à la récupération, articulé autour de la paire Celestini – Meriem. Les Marseillais ont également bien occupé les couloirs, et c'est d'ailleurs sur le flanc droit que le pressing de Johansen a déclenché l'égalisation de Drogba. Les Phocéens ont pressé sans cesse les Parisiens dans la relance et ont exploité leurs erreurs. Mais la densité dans la surface du PSG et la vigilance des joueurs de la capitale ont pesé dans le manque de réussite olympienne. Sytchev a pourtant apporté sa touche technique et sa vivacité, mais ses ballons n'ont pas toujours été bien exploités, notamment par Skacel. Drogba quant à lui a pesé de tout son poids sur la défense parisienne, mais n'a pas su retrouver la clé d'une défense compacte.

La prestation de Paris S-G

Une résistance héroïque, une animation offensive qui a fait le nécessaire pour inscrire un but de plus que son adversaire, le PSG a repris la recette de ses plus belles réussites cette saison pour s'imposer de nouveau au Vélodrome, deux mois après leur précédente opposition en championnat. Comme souvent, le premier artisan du succès parisien est la défense. Au côté d'un Déhu impérial et d'un Pierre-Fanfan attentif, Mendy s'est montré décisif à de nombreuses reprises pour éviter à Letizi des duels délicats. L'ex gardien titulaire du PSG, qui profitait de la blessure d'Alonzo pour être titularisé, a rempli son job avec sérieux et application, à l'image de son équipe. Un bémol mérite toutefois d'être apporté dans cette prestation défensive : Heinze. Le défenseur latéral argentin ne s'est pas montré aussi inspiré que Mendy sur le flanc gauche, en cause sur l'égalisation marseillaise et coupable d'autres pertes de balle, rattrapées par ses coéquipiers.

Le ticket jeunesse du milieu de terrain a eu du mal à contenir l'enthousiasme et l'agressivité olympiennes. La relance parisienne a été particulièrement perturbée par la pression imposée par les pensionnaires du Vélodrome, poussés par un public avide de revanche. Toutefois les contres du PSG se sont montrés tranchants, rondement menés par Fiorèse (puis Hugo Leal) et Sorin sur les côtés. Néanmoins, malgré la complémentarité naissante du duo Pauleta – Ljuboja, et la bonne entrée de Reinaldo, les joueurs de la capitale ont vendangé un bon nombre d'occasions de tuer le match. La bonne prestation de Barthez n'explique pas tout, l'animation offensive du PSG doit encore progresser pour permettre à l'équipe de Vahid Halilhodzic de jouer l'un des premiers rôles en championnat et en coupe dans les mois à venir. En attendant, un cinquième succès consécutif contre Marseille se savoure…

Il reste encore du travail à José Anigo pour donner plus de clarté au jeu de son équipe. Il peut s'appuyer sur une base solide d'agressivité et d'envie, mais la résistance défensive parisienne et la capacité du PSG à exploiter ses ballons de contre représentent le niveau au dessus en terme de solidité collective. Cette qualification parisienne repousse au 24 avril l'occasion pour les Olympiens de mettre fin à l'hégémonie du PSG dans ce duel fratricide depuis quelques saisons.


La fiche technique :

MarseilleParis S-G : 1-2 après prolongation (1-1)
Stade Vélodrome
58 000 spectateurs
Temps frais, terrain correct
Arbitre : M. Poulat
Buts : Drogba (34e) pour Marseille ; Pauleta (9e), Sorin (102e) pour Paris S-G
Avertissements : Christanval (29e), Van Buyten (48e), Barry (100e), Meïté (111e) pour Marseille ; Pierre-Fanfan (42e), Letizi (43e), Rocchi (85e), Leal (95e) pour Paris S-G

Marseille : Fabien Barthez - Johnny Ecker (Steve Marlet, 105e), Philippe Christanval (cap.), Daniel Van Buyten, Abdoulaye Meité - Pascal Johansen (Mathieu Flamini, 45e), Fabio Celestini, Camel Meriem, Rudolf Skacel - Dimitri Sytchev (Rakhmane Barry, 86e), Didier Drogba

Paris S-G : Lionel Leitizi - Bernard Mendy, Frédéric Déu (cap.), José Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze - Fabrice Fiorèse (Miguel Hugo Leal, 45e), Romain Rocchi, Lorik Cana, Juan Pablo Sorin - Pedro Pauleta (Reinaldo, 55e), Danijel Ljuboja (Eric Cubilier, 115e)



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