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Baromètre : bons baisers de Russie, on perd ensemble, on rentre ensemble…
Par Pierre-Damien Lacourte - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 23/06/2008 à 11h59
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Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, bons baisers de Russie, un Turc de fou et l'Espagne à l'italienne sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, on perd ensemble, on rentre ensemble, Oranje amers et la Croatastrophe. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Baromètre : bons baisers de Russie, on perd ensemble, on rentre ensemble…

Les valeurs en hausse

Bons baisers de Russie

Les Russes vous saluent bien. Au fil des matchs, les hommes de Guus Hiddink semblent monter en puissance. Et avec le retour d'Andreï Archavine au sein de l'attaque, ils sont carrément irrésistibles. En quart de finale de l'Euro, les Russes n'ont fait qu'une bouchée des Néerlandais, pourtant présentés comme les grands favoris de la compétition après leurs démonstrations face à l'Italie puis contre la France, les deux derniers finalistes de la Coupe du monde. Mais la Russie, sans complexe, a dominé physiquement et techniquement des Oranje complètement dépassés par la furia adverse. Aujourd'hui, cette équipe est devenue la sélection à battre de cet Euro 2008. Si elle continue sur sa lancée, la Russie pourrait constituer une nouvelle très grosse surprise après la Grèce en 2004. Mais ce serait tellement mérité… Et tellement réjouissant de voir un football offensif couronné.

Un Turc de fou

Les Turcs ont un truc. Un truc de fou. Même après avoir encaissé un but à deux minutes du terme de la prolongation d'un quart de finale, ils y croient encore. Et bien leur en a pris puisque l'attaquant de Fenerbahçe Semih Sentürk a propulsé un missile dans la lucarne de Pletikosa, permettant ainsi aux siens d'arracher l'égalisation et donc le droit de disputer une séance de tirs au but face à la Croatie. Une séance au cours de laquelle ils sont ressortis victorieux. Mais ce qui est le plus frappant dans cette histoire, c'est que les Turcs n'en sont pas à leur coup d'essai. Déjà face à la Suisse puis la République tchèque lors des matchs de poule, les hommes de Fatih Terim étaient revenus de l'enfer. Même s'ils ne sont plus que quatorze joueurs valides, dont deux gardiens, ils donneront tout face à l'Allemagne en demi-finale ce mercredi. Avec un nouveau miracle au bout ?

L'Espagne à l'italienne

A l'italienne. C'est de cette manière que l'Espagne a obtenu son billet pour les demi-finales de l'Euro 2008. D'habitude si flamboyante dans le jeu et virevoltante en attaque, la Roja a su pour une fois jouer contre nature et faire en sorte avant tout de garder ses cages inviolées. Le pari était risqué mais les hommes de Luis Aragones ont su faire preuve d'une plus grande maîtrise et de plus de réalisme que les Italiens au moment de la séance des tirs au but. C'est peut-être ça qui fait que les Espagnols ont une réelle chance de remporter l'Euro cet été. Ils ont, pour une fois, su s'adapter à l'adversaire et n'ont pas cherché à tout prix à imposer leur style pour vaincre. Cette année 2008 pourrait être enfin celle de la consécration pour l'Espagne.

A part ça ? Après une phase de poule moyennement réussie, l'Allemagne a su se reprendre en dominant le Portugal, l'un des grands favoris de l'Euro, en quart de finale de la compétition. Une prestation de qualité qui fait de la Mannschaft l'un des candidats les plus sérieux au titre.

Les valeurs en baisse

On perd ensemble, on rentre ensemble

Leur hymne «On vit ensemble, on vibre ensemble» n'aura pas duré. A peine un petit tour, à peine trois petits matchs, à peine un but marqué, à peine un seul point pris que les Bleus étaient éliminés de l'Euro 2008. Le «on vit ensemble, on vibre ensemble» , s'est vite transformé en «on perd ensemble, on rentre ensemble» . Les quarts de finale viennent à peine de rendre leur verdict que les 23 sélectionnés et le staff tricolore sont déjà en vacances depuis une semaine. Tous sauf peut-être Raymond Domenech, lequel est en train de faire des pieds et des mains pour conserver ses fonctions jusqu'à la Coupe du monde 2010. Les échecs, pourtant nombreux, ne semblent pas avoir d'emprise sur le sélectionneur national. A sa place, personne n'aurait fait mieux est-il persuadé. C'est possible, mais peut-être que d'autres auraient eu au moins la délicatesse de reconnaître leurs erreurs…

Oranje amers

Auteurs d'une phase de poule de toute beauté avec notamment deux victoires éclatantes face à l'Italie puis contre la France, les Néerlandais étaient remontés comme des coucous au moment d'aborder les matchs à élimination directe. Si on savait qu'ils trouveraient en la Russie un adversaire coriace, on donnait quand même les Oranje favoris de leur quart de finale. Mais l'aventure s'est stoppée plus tôt que prévue pour les Bataves, eux qui rêvaient tant de remporter ce championnat d'Europe des nations, leur sélectionneur Marco Van Basten en tête. Mais les Hollandais ont trouvé leur maître. Très bons dans le jeu, ils ont quand même réussi à tomber sur plus forts qu'eux. Dominés techniquement et physiquement, les Oranje ont vu leur rêve se briser en 120 petites minutes…

La Croatastrophe

La Croatie croyait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque de son quart de finale face à la Turquie à la… 119e minute. Mais à peine le temps de fêter ça que les Turcs égalisaient à la… 121e minute. La catastrophe pour tout un peuple prêt à célébrer cette nouvelle victoire de leur équipe. D'autant que les hommes de Slaven Bilic ne s'en remettaient pas et réalisaient une séance de tirs au but catastrophique. Si, après coup, un quart de finale pour la Croatie peut s'apparenter à une bonne performance, elle l'est moins lorsque l'on sait que l'ambition de Bilic était d'amener cette équipe en finale de l'Euro. Mais jeunes, les Croates ont assurément un bel avenir devant eux. D'autant qu'ils étaient privés de leur attaquant vedette, Eduardo Da Silva, blessé. La Coupe du monde 2010 pourrait être la leur.

A part ça ? Pour beaucoup, le Portugal était le grand favori de l'Euro. Mais les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont buté sur un os, l'Allemagne, en quart de finale. Sans grand gardien et sans grand avant-centre, la Selecçao a démontré qu'il était très difficile d'aller loin dans un championnat d'Europe des nations.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !



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