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Les banderoles de la honte
Par Vincent Bogard - Actu Générale, Mise en ligne: le 03/04/2008 à 11h38
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Alors que l'affaire de la banderole déployée par des «supporters» parisiens lors de la finale de la Coupe de la Ligue, PSG-Lens (2-1) continue d'alimenter la polémique, Maxifoot revient aujourd'hui sur des cas similaires qui se sont produits dans les stades de l'Hexagone. Revue de l'imbécillité caractérisée…

Pour commencer, direction… le RC Lens où le groupe des "Red Tigers" avait répondu à une provocation attribuée à des supporters lillois. «L'été dernier, j'étais avec ta soeur. Je faisais l'acteur» . Cette phrase démontre que pour énerver passablement les rivaux de l'autre tribune, il suffit d'allier le sexe à la famille et d'en faire un condensé au goût plus que douteux…

Un peu plus à l'Ouest, le derby normand entre Caen et Le Havre se joue en général dans un climat plutôt sain hormis quelques noms d'oiseaux qui volent ici et là dans les tribunes du stade Michel d'Ornano et de Jules-Deschaseaux. Ces dernières années pourtant, une banderole a mis en exergue la «jalousie» qui règne entre ces deux équipes qui cherchent à devenir la référence en Normandie. «Le Havre est la verrue de la Normandie... Brûlons la !»

Mais bien évidemment, pour trouver les «Champions de la catégorie» , il faut parler des matches qui sentent la poudre dès que l'on connaît les dates des deux rendez-vous de la saison.
Commençons par le Classico entre le PSG et l'Olympique de Marseille. Le club de la capitale est régulièrement surnommé le «Pedo Sado Gay» sur les banderoles marseillaises. Parfois même les Phocéens utilisent un slogan ou un chant régulièrement scandé par le Parc des Princes. Citons par exemple, «Ici c'est Paris !» qui a été transformé en «Ici c'est gris, ici ça pue… Ici c'est Paris !!!» Ce à quoi les ultras parisiens ont trouvé une phrase, ou plutôt une parade, en forme de requiem sur fond moderne. «Hommage à Pagnol, la gloire de nos pères, la chatte à vos mères» .

La lutte des classes

A ce florilège de banderoles injurieuses, on peut sans hésitation ajouter celles déployées par les supporters lyonnais lors du derby face à l'A.S Saint-Etienne. «Les Gones inventaient le cinéma quand vos pères crevaient dans les mines» ou encore «Stéphanois ordures consanguines» . Cette fois, en plus de l'aspect familial, on privilégie l'Histoire des différences de classes sociales entre «Lyon, la bourgeoise» et «Saint-Etienne, l'ouvrière» .

Du côté des Stéphanois, on met en revanche l'accent sur le côté "guerrier" du match contre l'ennemi de toujours. «Ne laissez pas souffrir ce Lyon blessé : abattez-le !» et plus récemment «La chasse est ouverte… Tuez les tous !» Souvent aussi, plusieurs tifos deployés par les Magic Fans 91 (Kop Nord) ou les Green Angels (Kop Sud) viennent rappeler aux Lyonnais que «leur club n'est qu'une entreprise sans valeurs saines» . Ainsi, «Non, au foot business» , «OL Taxi, Restaurant, Coiffure…» ravivent, nous l'avons dit précédemment, la différence des milieux sociaux dans lesquels l'ASSE et l'OL ont forgé leur identité au fil des années.

Dans le Sud de la France, les banderoles sont du même acabit. Ainsi, les Kops toulonnais aimaient insulter vivement leur voisin géographique, autrement dit l'Olympique de Marseille. «A l'OM enculé n'est pas juste une expression mais une réalité» . Les supporters Azur et Or, qui encouragent aujourd'hui leurs joueurs en CFA, ne se privaient pas pour également égratigner les Niçois sur leurs origines lorsqu'ils les retrouvaient sur les pelouses de Première ou Deuxième division. «Niçois, ni Français, ni Italien, mais de qui es-tu le fils ?» .

Ces exemples, choisis parmi tant d'autres, montrent bien que le cas du Paris Saint-Germain peut faire jurisprudence si la LFP décide de sanctionner lourdement le club de la capitale. La banderole injurieuse «Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis» , a eu le mérite de soulever un problème épineux bien trop souvent laissé de côté par les instances du football français…



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