Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, la tournée du patron, Guy Lacombe se frise la moustache et les Marseillais ont bien appris leur leçon sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, Paris les yeux rivés sur le rétro, tremblement de terre sur le Rocher et Baup en a ras sa casquette. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

La tournée du patron

C'est qui le patron ? C'est Lyon ! Défaits par Manchester United en 8e de finale de la Ligue des Champions avec l'impression de ne pas avoir tout donné à Old Trafford la semaine dernière, les Lyonnais avaient rendez-vous avec le quotidien du championnat ce week-end. Et les Gones ont remis les pendules à l'heure. Face à Bordeaux, leur plus sérieux concurrent pour le titre, les hommes d'Alain Perrin se sont imposés 4-2. Grâce à cette victoire, les Lyonnais possèdent désormais six points d'avance sur les Girondins, un avantage conséquent à dix journées de la fin du championnat. Ce que l'on pourra retenir aussi de cette rencontre, c'est que Lyon et Bordeaux nous auront régalés avec une prestation de qualité. Six buts pour une seule rencontre, alors qu'il y a eu quatre 0-0 lors de cette 28e journée, cela a de quoi vous réconcilier avec la Ligue 1. Une Ligue 1 que pourrait bien s'adjuger l'Olympique Lyonnais pour la septième fois consécutive.

Guy Lacombe se frise la moustache

Il attendait ce rendez-vous avec impatience. Débarqué du Paris Saint-Germain pour insuffisance de résultats il y a un peu plus d'un an, Guy Lacombe avait hâte de recevoir son ancien club au stade de la Route de Lorient pour lui jouer un bien vilain tour. L'entraîneur du Stade Rennais a réussi son coup. Une victoire 2-0 des Bretons qui plongent un peu plus les Parisiens dans leurs doutes et les profondeurs du classement. Et cette victoire fait aussi un bien fou aux Rennais, qui passent de la 14e à la 10e place et s'éloignent ainsi un peu plus de la zone de relégation. Avec ce succès, l'ancien entraîneur parisien a peut-être aussi sauvé sa tête, elle qui était sérieusement menacée au fur et à mesure que les Rouge et Noir s'enfonçaient dans les bas-fonds du classement. Aujourd'hui, Rennes va mieux, Paris va mal et c'est Guy Lacombe qui se frise la moustache.

Les Marseillais ont bien appris leur leçon

Depuis un mois, l'Olympique de Marseille s'est mis au russe et on peut dire que l'étudiant phocéen apprend vite. Pour son premier cours, l'élève d'Eric Gerets avait rendez-vous avec le Spartak Moscou. Hormis une petite frayeur lors du deuxième contrôle, les Marseillais ont globalement maîtrisé leur examen. Au deuxième cours, c'est le Zenit Saint-Pétersbourg qui s'est présenté à l'OM. Les Olympiens, qui avaient bien appris leur leçon, ont réussi haut la main ce contrôle. Trois buts marqués, un minimum tant ils se sont procurés de multiples occasions franches, en plus d'avoir touché du bois à deux reprises par l'intermédiaire de Mamadou Niang. Mais en fin d'exercice, les Phocéens ont commis une petite erreur qui pourrait leur coûter cher lors de la deuxième partie de l'examen. Aux Marseillais de continuer à aller de l'avant à Saint-Pétersbourg pour démontrer que l'apprentissage du russe n'aura été qu'une partie de plaisir pour eux.

A part ça ? On les croyait au fond du trou, qu'ils allaient terminer la saison en roue libre. Finalement, les Messins continuent à se battre et à jouer le jeu jusqu'au bout. Ce week-end, les hommes d'Yvon Pouliquen sont allés s'imposer 3-2 à Strasbourg. Désormais, affronter les Lorrains n'a plus rien d'une partie de plaisir…

Les valeurs en baisse

Paris les yeux rivés sur le rétro

Paris n'avance plus. Paris a désormais les yeux rivés sur le rétroviseur. Battus 2-0 à Rennes ce week-end, sur la pelouse de leur ancien entraîneur Guy Lacombe, les Parisiens sont désormais au bord du précipice. 17es, les hommes de Paul Le Guen ne sont toujours pas relégables, mais sentent à présent dans leur dos le souffle chaud de Sochaliens qui reviennent fort. Avec 31 points au compteur, le club de la capitale en possède autant que les Lionceaux. Et le PSG n'en compte que deux d'avance sur Toulouse, 19e… Paris pourrait bien sauver sa saison en remportant la Coupe de la Ligue dans un peu plus de deux semaines, mais il pourrait aussi tout perdre en s'ouvrant les portes de la Ligue 2 en fin de saison. Si au classement rien n'est joué, loin de là, ce qui est le plus alarmant, ce sont peut-être les déclarations de Pedro Pauleta, lequel a fait savoir qu'il se posait beaucoup de questions quant au maintien de son club parmi l'élite avant même le coup d'envoi de la saison…

Tremblement de terre sur le Rocher

Un tremblement de terre s'est produit sur le Rocher la semaine dernière. Pour la première fois de la saison, un joueur a osé remettre en cause les choix de Ricardo. En l'occurrence Frédéric Piquionne. L'entraîneur monégasque s'est vu reprocher de ne jamais aligner deux fois de suite la même équipe par l'ancien Stéphanois, auquel on ne peut pas donner tort sur ce point… Si le technicien brésilien a recadré son joueur, ce dernier n'a pas démenti ses propos. A Nancy ce week-end, l'international tricolore a débuté la rencontre sur le banc. Entré en jeu à la pause, Piquionne n'a pas su renverser la vapeur et redresser un Rocher monégasque qui n'en finit plus de vaciller. Défait 2-0 en Lorraine, avec au passage un but contre son camp de Modesto, signe de la nervosité ambiante, le club de la Principauté voit l'Europe s'éloigner de plus en plus…

Baup en a ras sa casquette

Jusqu'à présent, il protégeait toujours ses joueurs. Elie Baup estimait après chaque rencontre que ses hommes avaient tout donné mais qu'ils étaient victimes d'une malchance incroyable. L'entraîneur toulousain croyait dur comme fer au maintien, que la roue allait tourner, et que ses Pitchounes allaient remonter la pente. Mais depuis la défaite face à Sochaux ce week-end, Baup en a ras sa casquette. Après ce nouveau revers, le coach du Téfécé n'a pas hésité à fustiger publiquement ses joueurs, leur reprochant d'être passés complètement au travers durant les premières minutes de la rencontre. A présent, le maintien paraît de plus en plus impossible pour des Toulousains tombés à la 19e place, même s'ils ne restent qu'à deux petits points du premier non-relégable, le Paris Saint-Germain. Mais si Toulouse veut revoir la vie en rose, il faut réagir, et vite.

A part ça ? Dans la presse, les attaquants lillois, plus précisément Nicolas Fauvergue et Kevin Mirallas, avaient remis en cause les choix de Claude Puel. Pour eux, s'ils ne marquaient pas, c'était à cause de la tactique de leur entraîneur, trop fileuse. Mais avec 3 buts marqués en 40 apparitions à eux deux, il n'y a peut-être pas que du côté de Claude Puel qu'il faut chercher les raisons de cette inefficacité chronique…

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !