PSG : Diallo prend son mal en patience
Recruté pour 32 millions d'euros à l'été 2019, Abdou Diallo ne s'est toujours pas imposé au Paris Saint-Germain. Freiné par les blessures, le défenseur polyvalent prend son mal en patience et compte bien retrouver la forme pour bousculer la hiérarchie.
32 millions d'euros. Voilà le prix déboursé par le Paris Saint-Germain pour arracher la signature d'Abdou Diallo au Borussia Dortmund à l'été 2019. Et autant le dire tout de suite, ce transfert n'a pas porté ses fruits. Tout du moins, pas encore.
Freiné par les blessures incessantes, le défenseur central joue peu malgré la place libérée par Thiago Silva, parti l'été dernier pour Chelsea. Pour autant, le Français ne veut pas s'en faire.
Diallo demande encore un peu de temps
Et pour cause, le joueur formé à Monaco est conscient qu'il peut largement mieux faire si son corps l'épargne. «Je reviens de blessure. Je ne peux pas claquer des doigts et devenir titulaire du jour au lendemain. C'est normal, je l'accepte. Mais à côté de ça, je travaille dur à l'entraînement, je prouve tous les jours que l'entraîneur peut me faire confiance, et peut compter sur moi», a expliqué le Parisien pour Europe 1.
Pour Diallo, tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l'autre. D'où sa patience pour réussir à trouver sa place. «Tout joueur aimerait être un incontestable, même si dans le football, ce mot n'a pas de sens car en un mois, en un match, tout peut changer. Incontestable, on ne l'est jamais, c'est une remise en question permanente», a tempéré l'ancien joueur de Zulte-Waregem.
Diallo n'a pas peur de la concurrence
Le défenseur central a d'ailleurs insisté sur le fait de ne pas vouloir se précipiter malgré la pression continue dans un club très exposé où rien ni personne n'est pardonné. «Je sais que ça viendra tôt ou tard, je n'ai pas d'inquiétude là-dessus. Il y a énormément de défenseurs qui sont devenus des tops mondiaux après 25 ans», a rajouté le Francilien.
Et tant pis si Thomas Tuchel lui préfère un milieu comme Danilo Pereira en défense. «Pour être très honnête, je ne m'en préoccupe pas. Je sais que si je suis bon, cela viendra tôt ou tard. Danilo aussi a été bon, tout comme Presnel ou Marquinhos. Si je l'avais été, j'aurais espéré jouer à leur place. Je reviens tranquillement, je me concentre sur mes performances», a terminé le joueur de 24 ans. Après les paroles, place aux actes pour Diallo.
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