ASSE : l'acharnement contre Ruffier continue...
Ecarté malgré la fin de sa mise à pied le mois dernier, Stéphane Ruffier reste dans le viseur de ses dirigeants. Cette fois, le gardien de l'AS Saint-Etienne a reçu un rappel à l'ordre pour des raisons sanitaires.
Connu pour son fort caractère, Stéphane Ruffier fait preuve d'un calme presque bluffant compte tenu de sa situation.
Depuis plusieurs mois, le gardien de l'AS Saint-Etienne subit un traitement particulier de la part de ses dirigeants qui utilisent tous les moyens à leur disposition pour le pousser vers la sortie.
Ruffier résiste encore
Rappelons que le portier de 33 ans, rétrogradé numéro 2 derrière Jessy Moulin la saison dernière, refuse de partir à un an de la fin de son contrat. Une mauvaise opération pour le club stéphanois, forcément réticent à l'idée de payer un salaire conséquent pour un indésirable. D'autant que ce dernier pourrait partir libre l'été prochain.
L'ASSE avait donc haussé le ton en lui signifiant sa mise à pied pour un supposé retard à l'entraînement. Apparemment, la raison présentée n'était pas assez solide puisque la direction avait finalement reculé. Il n'empêche que l'entraîneur Claude Puel a écarté Ruffier de son groupe pour la saison. Suffisant pour inciter l'ancien Monégasque à partir ? Toujours pas. Ce qui explique pourquoi le club continue son pressing.
Un masque mal porté…
En effet, Ruffier a cette fois reçu un rappel à l'ordre pour des raisons sanitaires, nous apprend L'Equipe. Le directeur général des services Xavier Thuilot, qui a signé le courrier, reproche au gardien une mauvaise utilisation du masque. Le fautif l'aurait notamment baissé voire enlevé au moment de monter dans son véhicule sur le parking du centre d'entraînement… Cela ressemble évidemment à de l'acharnement, mais l'ASSE indique que plusieurs joueurs ont reçu la même lettre.
«Tous les multirécidivistes en ont reçu une, assure un dirigeant stéphanois au quotidien sportif. Il s'agit d'une procédure administrative.» Bien sûr, ce simple rappel à l'ordre n'a aucune conséquence sportive ni financière pour Ruffier. Mais cette nouvelle attaque de ses supérieurs montre que le moindre écart pourrait lui coûter cher. Et ce jusqu'à la fin du mercato le 5 octobre…
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