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Le Baromètre de la Semaine - N°12
Par Pierre-Damien Lacourte - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 22/10/2007 à 21h59
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Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, d'un Z qui voulait dire Zenden, Petits Seront Grands et Rouges de plaisir sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, de la lumière à l'ombre, le trou normand et la maison de retraite milanaise. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

D'un Z qui voulait dire Zenden

Depuis son arrivée sur la Canebière, le milieu de terrain néerlandais Boudewijn Zenden n'en finissait plus de voir les critiques s'abattre sur sa personne. Certains le considéraient même comme le responsable des mauvais résultats de l'Olympique de Marseille. Arrivé au Vélodrome précédé de son statut de star européenne du football, Zenden avait suscité beaucoup d'espoirs dans les travées de l'enceinte de l'OM. Mais peu en jambes, l'ancien joueur de Liverpool tardait à répondre aux attentes des supporters phocéens. Il aura fallu attendre la 11e journée de Ligue 1 et la venue de Lens au Vélodrome pour que le Néerlandais enfile le costume de sauveur. A la manière de Zorro, l'international batave a inscrit un but d'un Z qui voulait dire Zenden. Non seulement, il a réalisé un véritable exploit personnel pour offrir la victoire à l'OM, mais Bolo aura été aussi, et surtout, le meilleur olympien sur le terrain. De quoi raviver la flamme dans les yeux des supporters marseillais.

Petits Seront Grands

Petit à petit, Paul Le Guen a décidé d'installer la jeunesse aux commandes du Paris Saint-Germain. A Valenciennes ce week-end, l'entraîneur parisien avait pris le pari d'aligner au coup d'envoi cinq joueurs de 20 ans et moins sur la pelouse, Granddi Ngoyi (19 ans), Mamadou Sakho (17 ans), David N'Gog (18 ans), Younousse Sankharé (18 ans) et Loris Arnaud (20 ans). Avant la rencontre à Nungesser, les jeunes pousses de la capitale comptaient seulement à elles cinq 12 apparitions en Ligue 1. Plus surprenant encore, c'est le défenseur Mamadou Sakho, qui, lui, ne comptait pas encore un seul match parmi l'élite, qui portait le brassard de capitaine. Un signe fort envoyé aux anciens par Paul Le Guen. S'ils veulent conserver leur place au sein du onze de départ du PSG, il va falloir qu'ils montrent un tout autre visage que celui affiché depuis le début de saison. En attendant, à Valenciennes, Ngoyi, Sakho, Sankharé, N'Gog et Arnaud ont démontré qu'ils n'avaient rien à envier à leurs aînés. S'ils gardent la tête sur les épaules, nul doute qu'une belle carrière pourrait s'offrir à eux.

Rouges de plaisir

Au fil des saisons, le Stade Rennais s'affirme peu à peu comme l'un des plus gros clubs de notre championnat. Année après année, les Bretons grimpent de quelques places au classement. Et cette saison plus que jamais, les Rouge et Noir apparaissent comme l'un des prétendants sérieux à l'une des trois places qualificatives pour la Ligue des Champions. Leur performance face au Mans ce week-end en est la parfaite illustration. Impressionnants de technique, de jeu collectif, de maîtrise et de réalisme, les hommes de Pierre Dréossi n'ont fait qu'une bouchée des Sarthois (3-0). Grâce à ce succès acquis face à l'une des belles surprises du début de saison, les Rennais se sont retrouvés sur la troisième marche du podium de la Ligue 1 à l'issue de la 11e journée. Et il y a fort à parier qu'ils pourraient y figurer un long moment…

A part ça ? Le Polonais de l'AJ Auxerre a réalisé un exploit peu banal ce week-end : inscrire trois buts en quinze petites minutes. Un triplé qui a offert la victoire aux Bourguignons face aux Merlus de Lorient.

Les valeurs en baisse

De la lumière à l'ombre

Rolland Courbis illumine tout son petit monde, par son franc-parler, son aura, sa sympathie naturelle mais aussi ses talents de technicien. Hélas pour lui, l'actuel entraîneur de Montpellier a de grandes chances de passer de la lumière à l'ombre. En effet, dans l'enquête concernant les transferts suspects de l'Olympique de Marseille entre 1997 et 1999, Courbis a été condamné à deux mois de prison ferme et 200 000 euros d'amende. Le technicien sudiste a néanmoins décidé de déposer un pourvoi en cassation, ce qui lui permettra de gagner du temps et ainsi de continuer à diriger le club de Louis Nicollin jusqu'à la fin de la saison. Dans son malheur, Courbis pourra toujours se consoler par la baisse de sa sanction initiale : son interdiction d'exercer toute activité liée au football au cours des cinq prochaines années a été abandonnée.

Le trou normand

A Caen ce week-end, les Lillois sont une nouvelle fois tombés dans le trou, le trou normand. Face aux hommes de Franck Dumas, les Dogues ont été incapables de convertir au cours des 90 minutes l'une de leurs nombreuses occasions. Certains se sont même montrés extrêmement maladroits, à l'image de Patrick Kluivert, qui a loupé l'immanquable au cours de la première période. On croyait pourtant les Lillois enfin lancés, après leur facile victoire acquise aux dépens de Valenciennes il y a deux semaines. Hélas, en Normandie, les hommes de Claude Puel sont une nouvelle fois retombés dans leurs travers. Résultat : après onze journées de Ligue 1, les Nordistes sont 11es avec seulement deux victoires à leur actif. Ah qu'il est loin le temps où les Dogues allés s'imposer à San Siro…

La maison de retraite milanaise

Ce week-end, la maison de retraite du Milan AC avait décidé de laisser ses pensionnaires prendre un peu l'air. Après tout, ce n'était pas Empoli, 18e de Série A, qui allait leur faire des misères. Au coup d'envoi, Carlo Ancelotti avait donc pris le pari d'aligner pas moins de huit trentenaires sur la pelouse : Seedorf, Oddo, Jankulovski, Nesta, Ambrosini, Inzaghi, Maldini et Dida. Mais les vétérans rossoneri en ont vu de toutes les couleurs face à la fougue des jeunes d'Empoli et ont fini par s'incliner 1 à 0. Sans leur stratège Kakà, les Milanais n'arrivent plus à montrer un visage conquérant. Après huit journées de Série A, le Milan AC voit ses concurrents directs, l'Inter Milan, la Juventus Turin, la Fiorentina et l'AS Roma, s'éloigner dangereusement en tête du classement. De leur côté, les Milanais pointent eux à une peu reluisante 11e place, à 10 points déjà de leur grand rival intériste…

A part ça ? Jean-Pierre Papin se faisait une joie de retrouver le stade de ses exploits, le Vélodrome, après en avoir été l'idole au début des années 90. Hélas pour lui, son retour s'est avéré peu glorieux, ses joueurs du RC Lens s'inclinant sans grande résistance 1 à 0… A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !



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