Ligue des Champions : les regrets de la presse française pour l'OL, les médias allemands ne fanfaronnent pas...
En demi-finale de la Ligue des Champions, l'Olympique Lyonnais a été éliminé par le Bayern Munich (0-3) mercredi. Si le parcours du club rhodanien reste salué, la presse française dispose de regrets sur cette rencontre. En Allemagne, le ton est plutôt méfiant avant la finale contre le Paris Saint-Germain.
«Retour sur terre» (L'Equipe), «La tête haute» (Le Progrès), «Le Bayern, un géant sur la route du PSG» (Le Parisien), «Battu par plus fort, l'OL quitte Lisbonne la tête haute» (Le Figaro), «A l'OL les regrets, au Bayern la finale» (Eurosport), «Le Bayern brise le rêve de Lyon» (So Foot), «Un Bayern clinique brise le rêve lyonnais» (Maxifoot)…
Fin d'une belle aventure pour l'Olympique Lyonnais. Après deux exploits face à la Juventus Turin (1-0, 1-2) et à Manchester City (3-1) lors des tours précédents, le club rhodanien a été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich (0-3) mercredi. Et le contenu de cette rencontre laisse un goût amer à la presse française…
De la fierté, mais aussi des regrets…
En effet, les grosses occasions ratées par l'OL, notamment en début de match par Memphis Depay et Karl Toko-Ekambi, font beaucoup parler dans les analyses de cette demi-finale. «Au bout d'une aventure tout à la fois courte, magnifique, exaltante et vaine, puisque son issue privera l'OL de Coupe d'Europe la saison prochaine, on aimerait dire aux Lyonnais qu'ils n'ont pas de regrets à avoir, mais on mentirait un peu. Car la vérité de ce match, dont le résultat confirme le déséquilibre global, est qu'ils n'ont pas saisi leur chance qui passait, au fil d'un premier quart d'heure réussi et emballant, et de deux immenses occasions manquées» , note le quotidien L'Equipe.
Globalement, le ton reste assez similaire au sein des médias français. Lyon a ainsi «laissé passer sa chance» pour Le Progrès, alors qu'Eurosport juge que «l'OL peut quitter le Portugal la tête haute (…) avec quelques regrets» . Et finalement, la presse tricolore se montre unanime sur la différence entre les deux équipes sur cette demi-finale : l'efficacité. «Il n'est pas difficile de constater ce qui sépare le Bayern, multiple champion d'Allemagne et en course pour la sixième C1 de son histoire, de l'OL. Ce réalisme, cette capacité à faire mal et mettre K-O son adversaire», souligne France Football. La froideur allemande.
Les médias allemands méfiants avant Paris
Après l'incroyable euphorie connue à la suite de la démonstration face au FC Barcelone (8-2) en quart, les médias allemands se montrent bien plus calmes après cette qualification en finale. Sport Bild met en avant le «Gnabry-show», en référence au doublé déterminant de Serge Gnabry. Mais le journal sportif n'oublie pas les «occasions ratées par l'OL en début de match». Sur le même ton, Kicker insiste sur «les erreurs» du Bayern, qui «s'est rendu la vie plus difficile qu'on ne le pensait initialement» .
Et avant la finale face au Paris Saint-Germain, une mise en garde est même effectuée par les médias allemands : «Le PSG est un adversaire qui sait exactement comment exploiter les faiblesses révélées contre Barcelone et Lyon», assure Kicker. «Attention, quand les voitures de sport arriveront de Paris, ça va faire plus de bruit dans la défense bavaroise. Les superstars Neymar, Kylian Mbappé et Angel Di Maria sont d'un calibre différent», peut-on lire. Le quotidien Die Welt a aussi vu des «problèmes défensifs» à régler. Avant la finale contre le PSG, l'Allemagne ne fanfaronne pas…
La Une de L'Equipe - «Retour sur terre»
La Une du Progrès - «La tête haute»
La Une du Parisien - «Le Bayern, un géant sur la route du PSG»
L'encart de Bild - «Gala Gnabry»
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