Euro : un report en décembre plutôt qu'à l'été 2021, bonne ou mauvaise idée ?
Menacé par l'épidémie de coronavirus qui touche durement le Vieux Continent, l'Euro, prévu du 12 juin au 12 juillet, sera très certainement reporté. Alors qu'un décalage d'une année était dans les tuyaux, le mois de décembre 2020 est également envisagé pour disputer la compétition internationale.
Un sacré casse-tête logistique. Voilà ce qui attend l'UEFA dans les prochaines semaines. Alors que l'épidémie de coronavirus, qui touche les quatre coins du globe, a totalement paralysé le football européen, l'instance continentale va devoir gérer son calendrier pour la Ligue des Champions, la Ligue Europa, mais aussi l'Euro.
Initialement prévue entre le 12 juin et 12 juillet, dans plusieurs villes du Vieux Continent, l'épreuve ne se tiendra pas au début de l'été. En effet, la priorité revenant au football de clubs, la reconstitution d'un calendrier pour permettre aux championnats européens, ainsi que la C1 et la C3, d'aller à leur terme, va pousser l'UEFA à déplacer son tournoi. Quand ?
Anticiper le Mondial au Qatar
Ces derniers jours, il était question d'un report à l'été 2021. Même période de l'année, pas de compétitions prévues à ces dates, l'idée de déplacer l'Euro de douze mois est tout sauf illogique. Mais l'UEFA pourrait voir sur le plus long terme. Ainsi, The Telegraph explique que les 24 équipes qualifiées pour le Championnat d'Europe des Nations pourraient probablement se regrouper beaucoup... en décembre prochain.
Pourquoi une idée, qui d'apparence, semble saugrenue ? Eh bien, le quotidien évoque une stratégie plus poussée de l'UEFA, avec la volonté de préparer les ligues en vue de la Coupe du monde 2022, programmée au Qatar. Rappelons que le prochain Mondial se disputera entre le 21 novembre et le 18 décembre 2022, et qu'il faudra à un moment donné bouleverser le calendrier des clubs pour faire de la place à l'épreuve reine.
Des contraintes non-négligeables
Judicieux ? Dans tous les cas, cette possibilité n'est pas à écarter. Bien évidemment, il faudra suivre l'évolution de la pandémie pour avoir plus de visibilité. Mais on peut d'ores et déjà se poser la question de l'attractivité d'une compétition disputée en hiver dans certaines villes où la température ne grimpe pas très haut. Une éventuelle atmosphère qui contrasterait beaucoup avec les précédentes éditions, très festives dans l'ensemble.
Cette idée comporte une autre limite : le vide éventuellement laissé dans le calendrier. Si les championnats venaient à reprendre d'ici le mois de juin, à un rythme plus soutenu, il pourrait y avoir de longs mois sans compétitions d'ici l'Euro. Un trou béant à l'automne qui n'incite pas forcément au changement. Calendrier classique ou non, il faudra faire des sacrifices. Quoi qu'il en soit, le flou reste total et la vidéoconférence des membres de l'UEFA pourrait nous donner des informations clés mardi.
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