Lyon : Rudi Garcia, un retour au Vélodrome inévitablement houleux ?
Parti de l'Olympique de Marseille en mai dernier au terme d'une dernière saison éprouvante, l'entraîneur Rudi Garcia risque d'avoir droit à un accueil hostile de la part du public phocéen pour son grand retour au Stade Vélodrome dimanche, qui plus est sur le banc d'un concurrent direct, l'Olympique Lyonnais.
Après un début de saison mitigé pour l'un et chaotique pour l'autre, l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais vont s'affronter dimanche au Stade Vélodrome pour le choc de la 13e journée de Ligue 1.
Cette année, outre l'enjeu comptable (l'OL est 10e à 3 points de l'OM, 4e) et les habituelles rivalités entre supporters, «l'Olympico» va mettre un acteur en particulier sur le devant de la scène : Rudi Garcia.
A. Villas-Boas - «accueilli comme l'entraîneur du rival le plus important»
Non seulement, le technicien est parti de l'OM en mai dernier au terme d'une dernière saison éprouvante, avec des supporters qui ont réclamé son départ pendant des mois, mais il a en plus récemment rejoint le club rhodanien, de plus en plus considéré comme le grand rival. A priori, Garcia peut donc s'attendre à un accueil doublement hostile, comme l'a sous-entendu son successeur sur le banc phocéen, André Villas-Boas.
«Je ne sais pas comment les gars vivent ces choses. Le peuple olympien va accueillir Rudi comme l'entraîneur du rival le plus important de l'OM», a récemment souligné le technicien en conférence de presse. «Je ne veux pas m'exprimer sur le reste. Le nouvel entraîneur, c'est toujours la fraîcheur, l'ancien, celui qui a fait des erreurs.»
Sanson n'a pas la mémoire courte
De son côté, le milieu de terrain de l'OM, Morgan Sanson (25 ans), a tenté de calmer le jeu en invitant les supporters marseillais à ne pas avoir la mémoire trop courte. «La fin est mitigée, mais on a fait une superbe saison où nous sommes arrivés en finale de la Ligue Europa (2017-18). Il ne faut pas l'oublier…» , a mis en avant l'ancien Montpelliérain dans des propos rapportés par le journal La Provence. Malgré ce message d'apaisement, Garcia ne devrait pas échapper à la bronca du Vélodrome, voire à quelques quolibets et banderoles fleuries en tribunes…
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