Mercato - PSG : dans l'ombre d'Areola, Trapp voit flou
Numéro 2 derrière Alphonse Areola, le gardien allemand Kevin Trapp devrait quitter le Paris Saint-Germain cet été. Mais pour le moment, il est bien difficile de prédire quelle sera sa future destination.
Si Kevin Trapp avait encore un doute, le Trophée des Champions remporté face à Rennes (2-1) samedi a éteint ses derniers espoirs. Cette saison, son concurrent Alphonse Areola sera bien le titulaire au Paris Saint-Germain.
Etant donné que l'Allemand refuse de jouer les doublures, il faut s'attendre à un départ dans les prochaines semaines. Mais pour quelle destination ?
Aucun accord avec Francfort
Une chose est sûre, ça ne sera pas le FC Porto qui vient de recruter l'Argentin Agustin Marchesin (31 ans). Sa principale piste le ramène à Francfort, où il a évolué en prêt la saison dernière, et dont le directeur sportif Fredi Bobic a récemment affiché sa confiance. «Les derniers échanges ont été très bons et j'espère que ce sera bientôt fini et qu'il pourra revenir», a confié le dirigeant de l'Eintracht à la presse locale.
Mais si l'on en croit le quotidien Le Parisien, le DS s'est enflammé un peu trop vite. En effet, le pensionnaire de Bundesliga refuserait de payer les 10 millions d'euros réclamés par le PSG pour un transfert définitif. Et de son côté, Trapp n'aurait pas non plus trouvé d'accord avec le club allemand. Autant dire que le portier de 29 ans se trouve encore loin de Francfort, et que sa situation reste particulièrement incertaine.
Le PSG devra céder
Même si le mercato est encore long, le contexte n'a rien de rassurant pour Trapp, conscient que les équipes les plus importantes n'attendront pas la fin du mois d'août pour trouver leur gardien numéro 1. Seul motif d'espoir pour l'international allemand : son contrat qui expire l'année prochaine. Dans ces conditions, le PSG ne le gardera pas sans prolongation. Et risque de faciliter son départ si le dernier rempart n'y voit pas plus clair...
Que pensez-vous de la situation de Kevin Trapp ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
