Retrouvez comme à l'issue de chaque soirée de Championnat, le traditionnel «Tour des Stades» de Maxifoot ! Les infos, les buteurs, les temps forts et toute l'actualité de la 34e journée se consultent ici avec Maxifoot !

Le sprint final s'avère définitivement lancé. Mais à ce stade, les données se précisent et les chances de maintien s'atténuent sérieusement pour les trois derniers du classement. Surtout qu'en guise d'ouverture de programme, le PSG signe une victoire inattendue en terre toulousaine (1-3, cf. compte-rendu pour plus de détails). Désormais à l'actif de 41 Pts, les Parisiens se rapprochent du maintien effectif mais mettent plus que sérieusement sous pression Nantais, Sedanais et Troyens. Pendant ce temps, Rennes va tenter de se rapprocher des places qualificatives pour la Ligue des Champions, alors que les Gones attendent de pouvoir célébrer enfin leur titre comme il se doit.

Feu d'artifice (Lyon 2-1 Le Mans)

Mission accomplie pour les Lyonnais qui se devaient de l'emporter devant leur public pour célébrer leur sixième titre consécutif de Champion de France. Et étrange ironie du sort, ce sont les Manceaux qui en font les frais. Qu'importe finalement puisque ceux-ci n'attendent plus rien de cette fin de saison, sauf de se battre pour l'honneur et ne pas désavantager certains clubs (13e avec 43 Pts). On peut constater cet état d'esprit lors d'une première période où les Manceaux n'hésitent pas jouer très haut. Lyon trépigne d'impatience sur ses contres et pêche encore dans la finition, avant de se libérer par Fred. Le brésilien ouvre le score d'une frappe du droit au second poteau. Pelé venait tout juste de repousser la tête de Malouda (1-0, 37'). En seconde période, Lyon se retrouve étonnamment à égalité, surpris par un rare errements de Coupet, suivi d'une hésitation d'Abidal. Grafite égalise dans la foulée (1-1, 64'). Mais les Gones achèvent la partie sur un rythme bien plus soutenu. Malouda reprend au second poteau un centre de Réveillère (2-1, 67'). A l'issue de la rencontre, les joueurs lyonnais s'offrent deux tours d'honneur devant un public conquis. Jean-Michel Aulas peut pousser de la voix pour la bonne cause. Feu d'artifice et même Diarra a pu jouer !

Sombre déroute (Lille 0-1 Nancy)

Diable, diable ! Les Lillois vivent une terrible fin de saison. Plus les rencontres se déroulent, plus la Ligue des Champions s'éloigne (9e avec 46 Pts). Claude Puel a beau tenter de remanier son groupe avec efficacité, rien ne semble devoir inverser la spirale. Sur l'ensemble de la rencontre, les Dogues manquent plus que sérieusement de réalisme et de percussion pour effectuer la différence. Cela manque de fluidité et de régularité dans le jeu. Du même coup, Nancy saisit sa chance avec succès. A l'entame du dernier quart d'heure, Gavanon profite d'un coup franc pour trouver la tête décroisée de Dia. Malicki laisse filer le ballon entre ses gants (0-1, 75'). Nancy réalise un bel exploit, car il s'agit de la première victoire de la saison des Lorrains à l'extérieur. Les derniers doutes s'éclipsent (14e avec 43 Pts).

Sous la guillotine (Nantes 0-2 Rennes)

Les supporteurs rennais ne s'en cachent pas. Ils rêvent secrètement depuis des années de prendre leur revanche sur leur voisin nantais en assistant à sa descente en Ligue 2. Le derby a donné lieu à une passe d'arme intéressante mais dont se sortent bien plus brillamment les hommes de Pierre Dreossi. Car si Saidou et Diallo réussissent à inquiéter Pouplin en début de rencontre, les Canaris n'arriveront toujours pas à inscrire de but. Une absence de réalisme qui coûte très cher puisque pour escompter maintenir de minces chances d'exploit, Nantes se devait d'empocher les trois points de la victoire. Les Rennais attendent leur heure. En seconde période, ils effectuent la différence en moins de cinq minutes. Sorlin s'infiltre sur l'aile droite et adresse son ballon à destination de Utaka. Après une excellente feinte de frappe, Utaka se place sur son bon pied et trompe Barthez d'une frappe impeccable (0-1, 55'). Les Canaris ne s'en remettront jamais. D'autant que Briand double la mise, exploitant au mieux une passe en profondeur d'Utaka. Une fois de plus, Cetto et Barthez se laissent piéger (0-2, 59'). L'espoir s'éteint dans le camp nantais. Mathématiquement, le maintien reste accessible (20e avec 30 Pts) mais dans les esprits, personne ne s'illusionne guère outre mesure. En revanche, Rennes nourrit de fous espoirs de Ligue des Champions, avec un retour tonitruant vers les places d'honneur (5e avec 51 Pts). La hiérarchie a bel et bien changé de camp dans «l'ouest breton» de la France du Football.

Un point qui soulage (Valenciennes 2-2 Monaco)

Antoine Kombouaré peut respirer à l'issue de cette 34e journée, puisque sa formation relève bien la situation et semble en mesure de se maintenir (16e avec 39 Pts). A l'image de la rencontre du soir disputée contre Monaco, il faudra continuer de se serrer les coudes, se battre au mental et ne rien lâcher collectivement. Car à six minutes du coup de sifflet final, les Monégasques bénéficiaient toujours d'un avantage de deux buts. Menez avait ouvert le score sur un coup franc dans l'axe, malgré la présence de Penneteau du bon côté (0-1, 47'). Après l'heure de jeu, Meriem transmet le ballon à Koller. Ce dernier doit s'y reprendre pour inscrire le deuxième but de la soirée, d'une frappe au point de penalty (0-2, 66'). Valenciennes a de la répartie et n'hésite pas à se battre vaillamment. Un effort justement récompensé. Haddad réduit la marque d'une superbe frappe du droit dans la lucarne (1-2, 84'). Et Chelle rattrape une bévue de la meilleure manière, en permettant à ses coéquipiers de décrocher, de la tête, le point du match nul (2-2, 88'). Monaco peut nourrir des regrets car cette contre-performance éclipse sérieusement leurs chances de Coupe d'Europe (11e avec 45 Pts).

L'étau se resserre (Nice 0-0 Auxerre)

Nice survit à une douloureuse soirée qui voit les Aiglons résister finalement à tous les assauts d'une formation bourguignonne survoltée. Les Auxerrois (12e avec 45 Pts) ont nettement joué le jeu et multiplient les occasions franches, à l'image de Jelen, Mignot ou encore Akalé qui ne lésinent pas. Les aiglons doivent en fait l'exploit de préserver le score vierge grâce à leur étonnant gardien. Lloris se révèle décisif sur toutes ses interventions et ne cède pas à la pression. Nice conserve du coup un plus net avantage sur ses poursuivants au maintien (17e avec 38 Pts)

Le Bilan en un clin d'oeil

A tous les résultats exposés ci-dessus, il convient de rajouter le match nul entre Lorientais et Stéphanois (0-0). Avant les deux dernières rencontres de cette 34e journée qui mettront aux prises des prétendants à la Ligue des Champions, on retient donc ce bilan provisoire de trois victoires à l'extérieur et non des moindres (PSG, Rennes et Nancy). Deux s'imposent à domicile (Troyes et Lyon). Pour le maintien, il semble symboliquement que quatre à cinq formations doivent désormais se battre pour deux places, même si officieusement la barre reste de 41 Pts environ. Nantes a toutefois plus qu'un pied en Ligue 2. Pour la Ligue des Champions, la folle course poursuite continue. A Bordeaux, Lens, Marseille et Sochaux de tenter d'en profiter ce dimanche pour déclencher des écarts décisifs. Dix neuf buts ont déjà été inscrits lors de cette 34e journée passionnante mais aussi déterminante à bien des égards.