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Marseille-Nantes, un titre à conquérir
Par Christophe Andreeff - Actu Coupe De France, Mise en ligne: le 19/04/2007 à 00h50
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Virevoltants et quasiment irrésistibles, les Phocéens accèdent à la finale de la Coupe de France. Ils y retrouveront Alain Perrin et Sochaux. Sans démériter, Nantes a plié logiquement à l'issue d'une véritable soirée de prestige (3-0). Le point complet avec Maxifoot !

Barthez revient au Vélodrome sous la ferveur du public marseillais. Il s'apprête à vibrer pour propulser Ribery et ses coéquipiers au Stade de France le 12 mai prochain. Sans complexes et malgré une situation délicate en Championnat, les Canaris se livrent corps et âmes et manquent d'un rien de concrétiser une entame pleine de conviction. Marseille demeure fébrile sur ses lignes arrière mais pousse également en attaque. Les Phocéens se libèrent d'une relative pression, avec une magistrale ouverture du score pour Ribery qui se blesse juste avant la pause. Nantes plie mais ne rompt pas, avant de tomber dans le piège du contre peu après la reprise. Le spectacle s'avère enthousiasmant. Les phases de jeu se révèlent créatives et plus sublimes les unes que les autres. Marseille met un point d'honneur à conforter son avantage et force la différence. Son public apprécie et ovationne ce cheminement vers une nouvelle finale. Le speaker lui-même ne manque pas d'évoquer le Stade de France à l'entame du temps additionnel. Nantes a tout donné mais démontre encore une fois toute son impuissance, face à cette classe à part.

Les temps forts et les buts

- Diallo débute le festival d'actions offensives d'une frappe trop écrasée, sur laquelle se couche sereinement Carrasso (3').

- A son tour Barthez doit intervenir sur une chaude alerte. Ribery vient servir Pagis qui transmet à destination de Niang du côté gauche. Celui-ci décroche une frappe excentrée de toute beauté (12').

- Très adroitement, mais de justesse, le portier phocéen vient écarter le danger sur un centre de Savinaud et face à l'imposante présence de Da Rocha au premier poteau (14').

- Quel début de rencontre tonitruant ! Le spectacle n'en finit pas avec une nouvelle alerte pour Barthez. Cette fois-ci, il intercepte une puissante frappe de Taiwo (19').

- Dans la foulée, Da Rocha place une frappe croisée du gauche, après un excellent contrôle en pivot. Carrasso est sauvé par le poteau (21').

- Niang, complètement esseulé dans la surface, vient juste de manquer un caviar offert par Maoulida. Barthez, sorti loin de ses cages pour prendre à défaut le marseillais, parvient même à revenir à temps (26').

- Sublime ouverture du score signée Ribery ! L'attaquant marseillais enchaîne parfaitement récupération puis feinte de frappe, avant de se mettre sur son pied droit. Il enroule sa frappe qui trouve la lucarne. Barthez ne peut rien (1-0, 28').

- Juste avant la pause, Payet manque d'un cheveu l'égalisation. Sa reprise du plat du pied après un centre de Guillon vient frôler la transversale. Carrasso semble même effleurer de la main le ballon pour lui assurer la sortie (43').

- En seconde période, Marseille profite des espaces laissés par les Canaris pour s'assurer de la qualification. Sur un contre rapidement mené, Nasri et Maoulida avancent ensemble. Le jeune génie de l'OM s'infiltre dans la surface et décale pour son partenaire qui n'a plus qu'à fixer Barthez. Il le trompe d'un intérieur du pied droit impeccable (2-0, 55').

- Excellente entrée en matière de Keseru dont le premier ballon est un coup franc. Sa frappe rebondit devant Carrasso qui ne se laisse pas surprendre (62').

- Cissé connaît une autre réussite. Sur sa première accélération, il achève sa course d'une tentative que Barthez repousse. Cissé a bien suivi et inflige une seconde frappe que le portier nantais parvient encore à toucher. Mais cette fois, le ballon franchit la ligne (3-0, 76'). Le Vélodrome jubile.

Ce qu'il faut retenir de la rencontre

Des débuts quelque peu fébriles pour les Marseillais où l'on observe des imprécisions, de la nervosité et du relâchement en défense, notamment pour Zubar. Ces petits accrocs ne viennent que peu atténuer l'impression de solidité collective du jeu phocéen et l'enthousiasme général qui s'empare de ce groupe au fur et à mesure de la rencontre. Indéniablement, Marseille a affiché lors de cette prestigieuse demi-finale une solidarité exemplaire et un état d'esprit louable. En témoignent les accolades nombreuses, les gestes de respects entre les joueurs, la communication avec le public ou encore l'éclatante démonstration de Ribery sur l'ouverture du score. Vu comme cela et n'en déplaise aux détracteurs, Marseille a su réellement transformer cette demi-finale en une énorme soirée de football. Ce dont peuvent être fiers son public, ses dirigeants et son entraîneur Albert Emon. D'un point de vue plus individuel, Ribery a étalé sa classe de grand attaquant et de meneur de jeu incisif, avant de se retirer sur blessure. Nasri a ensuite pris le relais, en démontrant une fougue et une percussion de tous les instants. Il se bat sur tous ses ballons et n'oublie jamais de se mettre au service du collectif. Il en offre une pleine démonstration sur sa passe décisive à un grand Maoulida. Le duo composé de Pagis et Niang a encore su faire parler la foudre, avec des étincelles d'ententes. La rentrée de Cissé, sous les ovations, se transforme aussitôt par un but saisissant. Et derrière, Carrasso a su assumer sa relève de Barthez avec une présence notable et imposante. Dans ces conditions, il semble bon de saluer la formation phocéenne et sa gestion du match, sa capacité à organiser son jeu, faire circuler le ballon avec justesse et se créer des ouvertures pour décrocher sereinement sa place en finale.

La prestation des Canaris semble à l'image de la saison. Indéniablement, le groupe sait afficher des qualités de jeu plus qu'intéressantes. Il y a des armes et des atouts de poids au sein de l'effectif, malgré les dires. Le problème demeure du au fait que les Nantais n'arrivent pas à transformer les intentions en réalisme. Le bas blesse à partir de là. Si les Canaris avaient pu trouver l'ouverture, la physionomie du match s'en serait sans doute trouvée modifiée. Après coup, Nantes force trop son jeu, panique à l'idée de ne pas pouvoir percer la défense adverse, commet trop d'erreurs dans la tenue du ballon, la relance ou sur des mauvais replis défensifs. Cela apporte trop de solutions et d'espace à l'adversaire. L'adition semble toutefois lourde pour Fabien Barthez. Il n'a pas pu sauver son groupe d'une cruelle désillusion. Il ne peut pas grand-chose sur les exploits de Ribery ou la construction de Nasri et Maoulida. Ses arrêts de grande classe ont longtemps porté Nantes vers l'espoir de s'entrouvrir les portes du Stade de France. Le reste tient donc aux petits détails. En témoigne la rentrée de Keseru qui pour son premier coup franc, manque d'un rien d'égaliser. Mais en première période justement, Nantes a affiché trop de déchets sur ses coups de pieds arrêtés. On l'entrevoit nettement avec Payet. Trop imprécis, il se montre paradoxalement bien meilleur dans le jeu instantané. Diallo réalise aussi une prestation de haute tenue qu'il finit par payer d'une débauche d'énergie trop forte. Guillon, Da Rocha ou encore Savinaud tentent aussi bien des choses, sans trouver l'impact suffisant. Triste désillusion pour les Canaris qui ont le mérite de ne pas sacrifier la Coupe, malgré le déplacement à venir au Parc pour essayer de se maintenir.

Note du match 16/20

Trois buts, du spectacle à tout bout de champ, une fabuleuse ambiance des grands soirs, un état d'esprit louable, cette deuxième demi-finale de Coupe de France mérite amplement une mention très bien. Marseille gagne le droit de venir décrocher ce qui lui a échappé il y a de cela un an. Nantes sort avec les honneurs et peut désormais se concentrer sur sa mission principale, à savoir viser le maintien en Ligue 1.


Coupe de France : ½ finale
Marseille 3-0 Nantes (1-0)
Marseille qualifié pour la finale du 12 mai au Stade de France.
Stade Vélodrome/Spectateurs : 60 000 environ
Arbitre : Monsieur Chapron
Buts : Ribery (28’), Maoulida (55’), Cissé (76’)
Avertissements : Zubar (23’), Ribery (41’)/Diallo (42’)
Les équipes :
Marseille : Carrasso, Taiwo, Rodriguez, Zubar, Beye, Maoulida, Ribery (M’Bami, 45’), Cana, Nasri, Niang (Valbuena, 81’), Pagis (Cissé, 75’)/Entraîneur : Albert Emon.
Nantes : Barthez, Guillon, Pierre, Cetto, Cubilier, Diallo (Ca, 66’), Zairi, Saidou, Da Rocha (Keseru, 61’), Savinaud, Payet (Rossi, 61’)/Entraîneur : Messieurs N’Doram et Der Zakarian.



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