Tebas se paie encore le PSG et Manchester City
En guerre ouverte avec le Paris Saint-Germain et Manchester City, Javier Tebas s'est distingué avec une nouvelle sortie à l'encontre des deux clubs. Le président de la Liga persiste et signe, les deux formations dérégulent totalement le marché des transferts, devenu incontrôlable.
Cela faisait longtemps que Javier Tebas n'avait pas tapé sur le Paris Saint-Germain et Manchester City… Ennemi déclaré des deux formations française et anglaise, le président de la Liga a profité d'un entretien accordé au Financial Times pour dire tout le mal qu'il pensait des deux monstres financiers du Vieux Continent.
Tebas en remet une couche
«Le problème avec le PSG et City, c'est que ce sont des clubs gérés par des Etats : l'un avec l'argent du pétrole, l'autre avec celui du gaz. Et cela fait énormément de mal au football européen, parce qu'ils font augmenter les prix du marché, et que les clubs doivent verser des sommes incroyables pour conserver leurs joueurs», a fait remarquer Tebas. «Cela place les autres clubs dans une situation économique très tendue, et déséquilibre l'équilibre structurel de tout le football européen», a analysé l'Ibère.
Pour l'homme de 56 ans, le PSG et Manchester City ont complètement dénaturé le football européen. «Ce n'est plus du sport, ni une industrie, mais un jouet. Le jouet d'un Etat. A force de jouer avec ces jouets, c'est tout le système actuel du football européen qui pourrait être détruit. Ils sont à l'origine de tout ce problème. A cause de l'inflation qu'ils ont créée dans l'ensemble de l'Europe. Parce que le reste des clubs européens veulent de l'argent pour rivaliser avec eux», a soutenu l'homme fort de la Liga.
Tebas nargue City
Tebas en a d'ailleurs profité pour narguer le double champion d'Angleterre en titre, menacé d'exclusion en Ligue des Champions par l'UEFA. «Il y a deux ans, au Soccerex, j'ai dit que leur train de vie était supérieur aux normes imposées par le fair-play financier. City m'a envoyé des fans et des documents d'avocat me disant qu'ils me poursuivraient en justice si je ne corrigeais pas mes propos. À ce jour, je ne suis toujours pas allé devant un tribunal», a raconté l'homme d'affaires espagnol. A priori, Tebas ne lâchera pas le morceau.
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