OM : Angers, le faux-pas de trop ?
Malgré une avance de deux buts, l'Olympique de Marseille a concédé le match nul contre Angers (2-2), samedi en Ligue 1. Un résultat catastrophique pour le club phocéen, qui accuse un retard de 8 points sur le podium. La Ligue des Champions s'est-elle déjà envolée pour la bande à Rudi Garcia ?
Il suffisait de voir la mine déconfite de Mario Balotelli au coup de sifflet final pour comprendre l'immense déception de l'Olympique de Marseille. Malgré une avance de deux buts, grâce à un doublé de l'attaquant italien, le club phocéen s'est complètement écroulé pour concéder un triste match nul contre Angers (2-2), samedi en Ligue 1. Un résultat catastrophique à bien des égards.
Lille et Lyon ont fait le plein
D'abord car il constitue un véritable coup d'arrêt pour les Olympiens. En dehors de la défaite à Paris (3-1), qui représente une parenthèse dans cette fin de championnat, Marseille carburait à plein régime avec notamment quatre succès maîtrisés lors de ses quatre dernières sorties au Vélodrome. Face à un adversaire objectivement plus faible, et surtout, avec deux buts d'avance après seulement un quart d'heure de jeu, les Marseillais ont mangé la feuille de match comme rarement cette saison dans l'élite, qui plus est à domicile.
Surtout, et c'est ce qui est plus dramatique avec ce résultat, car les concurrents pour la Ligue des Champions ont fait le plein. Lille a renforcé sa 2e place en renversant Nantes en 7 minutes après avoir été mené 2-0, et pointe désormais à 12 longueurs de l'OM. De son côté, l'Olympique Lyonnais s'est arraché pour gagner à Rennes (0-1) et a pris 8 points d'avance sur Marseille. Alors que le choc de la 36e journée entre l'OM et l'OL, au Vélodrome valait son pesant d'or, dans la configuration actuelle, les hommes de Bruno Genesio peuvent même griller une cartouche sans être inquiétés.
Le fils Tapie en colère
De quoi provoquer la colère de Stéphane Tapie. Le fils de l'ancien président marseillais, Bernard Tapie, n'a pas hésité à taper dans la fourmilière en affirmant que tout était à revoir au club. «Effectivement, il en faut des changements, mais à tous les étages du club et pas que les joueurs. Ne pas finir sur le podium dans un championnat aussi faible (à part le PSG) est une faute professionnelle de tout le club. L'OM n'est pas une entreprise, l'OM est une religion» , a expliqué l'homme de 49 ans sur Twitter.
Pour Daniel Riolo, le coupable est tout trouvé. «Rudi Garcia a tout misé sur Balotelli et il s'est coupé des cadres. Les Gustavo, Payet and co n'arrivent donc pas à retrouver leur place. Au début, on comprend la mise à l'écart, car il fallait un souffle nouveau. Mais maintenant ? Cela signifie qu'à l'entraînement, ces mecs-là n'arrivent pas à gagner leur place ? C'est fou. Garcia ne va jamais les récupérer et la rupture semble définitive. Peu importe visiblement puisque lui a donc tout misé sur Balotelli» , a indiqué le journaliste sur son blog. A 8 journées de la fin, cela semble déjà trop tard…
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