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trop vide le verre !
Par Christophe Andreeff - Actu Europa League, Mise en ligne: le 23/02/2007 à 01h30
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Seuls les Parisiens et les Sang et Or atteignent les 8e de finale de la Coupe URFA. Les Girondins échouent d'une tête. Les Lorrains subissent un violent vent de face. Retrouvez toutes les réactions majeures et le point complet sur cette relative désillusion des clubs français engagés, avec Maxifoot !

Très attendues, les formations de Ligue 1 toujours en course en Coupe de l'UEFA l'étaient. Avec des pronostics optimistes, il s'avère possible d'escompter un Grand Chelem avant de débuter l'ensemble des matches retours. Nancy doit tenir son but d'avance en ouverture de la soirée. Bordeaux cherchera à s'accrocher en terre Basque pour obtenir la qualification. En revanche, pour le PSG et Lens contre les deux clubs athéniens, cela devrait logiquement passer, sauf mauvaises surprises.

Les Indestructibles (Nancy 0-1 Chakhtior Donetsk)

A force de réaliser des exploits depuis l'entame de la compétition, les Lorrains sentent souffler derrière eux un véritable soutien populaire. Le club de coeur de Michel Platini revit littéralement de grandes heures de gloire en cette saison 2006-2007 et poursuit sa glorieuse épopée. L'adversaire proposé en ces 16e de finale ne se veut pas le plus impressionnant. A la lutte, Nancy a décroché un excellent résultat à l'extérieur et doit gérer son but à l'extérieur. Mais les Ukrainiens n'ont visiblement pas digéré cette contre-performance et pressent d'entrée les Nancéiens qui prennent le temps de s'organiser et de poser convenablement le jeu. A la demi-heure de jeu, Berenguer s'offre le premier tournant du match. A la réception d'un centre, il propulse le ballon sur la transversale de Shust (29').

A la pause, malgré le pressing final de leurs adversaires devant les cages de Grégorini, Nancy tient encore virtuellement sa qualification. Le scénario de la seconde période ne se révèle pas favorable aux Lorrains. Ils manquent de réussite sur leurs trop rares occasions mais instaurent un faux rythme dont ils profitent au chronomètre. Malheureusement, Nancy déchante à l'entame des vingt dernières minutes. Fernandinho réalise un bel exploit personne, dribble deux défenseurs et ajuste sa frappe. Grégorini manque son intervention. Le ballon rebondit entre ses jambes avant de glisser finalement derrière la ligne de but (0-1, 71'). Ce sont bien les Ukrainiens qui affronteront le FC Séville au prochain tour, vainqueur du Steua Bucarest. Nancy ne pouvait plus rien offensivement, sans espaces à disposition.

La Grande Traversée (Panathinaikos 0-0 Lens)

Rien ne se veut acquis par avance ! Les lensois se déplaçaient en terre grecque, avec le sentiment que tout reste encore à confirmer pour décrocher la qualification. Une victoire des grecs à domicile (2-0) suffirait à les éliminer, du fait du précieux but à l'extérieur. D'entrée, les Grecs instaurent un imposant pressing sur le milieu de terrain lensois et viennent provoquer la défense à de multiples reprises, soutenu par un public en furie. Les intentions ne suffisent pas à inquiéter des Lensois sereins qui gèrent au mieux la situation. A la pause, le score demeure vierge et similairement, il n'évoluera pas en cours de seconde période. Lens affiche sa solidité dans l'adversité, avec un collectif très soudé et atteint sans sourciller le cap des 8e de finale. Avec une telle force mentale et une formation en pleine réussite technique et physique, les Sang et Or peuvent escompter poursuivre très loin cette compétition. Prochain adversaire : Leverkusen !

Ca cartonne (PSG 2-0 AEK Athènes)

Plus rien ne vient arrêter la formation entraînée par Paul Le Guen. Le PSG signe sa quatrième victoire consécutive, toutes compétitions confondues et redonne vie aux symboles de ses glorieuses couleurs et de son maillot. Les nombreux supporteurs du Parc des Princes n'y sont pas insensibles, tout auréolés de retrouver les véritables frissons de la Coupe d'Europe à élimination directe. Ils nourrissent désormais l'espoir de poursuivre le plus loin possible. A coeurs, à cris, à chants ils soutiennent dans la ferveur un PSG dont la plus délicate mission reste le maintien en Ligue 1. Quasiment assurés de la qualification, sauf accident majeur, les Parisiens entreprennent sans forcer la rencontre. Le groupe gère son programme, ne prend aucun risque inutile et ne brûle pas ses cartouches. L'AEK tente d'en profiter pour prendre le meilleur mais manque fatalement de réussite et de percussion offensive pour instaurer le doute dans les esprits parisiens. Un groupe que Paul Le Guen a composé avec beaucoup de vigilance et d'astuces y mélangeant titulaires habituels et seconds couteaux de talent. C'est à l'image de Pierre Alain Frau, titularisé au côté de Pauleta, Rothen ou encore Cissé et qui vient signer l'ouverture du score. Il est à la conclusion d'un bien joli mouvement à une touche de balle entre Rothen, Luyindula et lui-même. Sa frappe enroulée vient stupéfier le portier athénien (1-0, 42'). Idéal avant le retour au vestiaire.

Lors de la seconde période, les Parisiens souffrent trop peu pour craindre un retournement de situation. Les Grecs imaginent bien que la qualification leur échappe mais cherchent à sauver l'honneur. Dans ces conditions, Landreau vient confirmer son net regain de forme, avec encore des parades fulgurantes. Il repousse des deux poings une frappe de Sokratis (60'). Côté parisien, la seconde période se veut l'occasion pour Gallardo, Chantome et Diané de venir participer à la fête en lieu et place de Pauleta, Frau et Luyindula. Des remplacements intelligents qui laissent l'opportunité à Rodriguez de continuer à afficher sa bonne forme et sa motivation, alors que Frau et Luyindula doivent souffler. Le PSG s'enflamme un peu plus encore lorsque Diané décroche un penalty en fin de rencontre. Mendy clôture la soirée en fanfare, en prenant Sorrentino au piège du contre-pied (2-0, 91'). La messe est définitivement dite. A l'issue du coup de sifflet final, Paris savoure sa qualification, auréolé de cette quatrième victoire consécutive. Au tour prochain, la mission se révélera autrement plus délicate avec la venue du Benfica de Lisbonne. Vu la forte communauté portugaise dans la Capitale, fort à parier que le Parc va vibrer avec intensité.

A bout de souffle (Osasuna 1-0 a.p Bordeaux)

Cruelle, l'élimination des Girondins de Bordeaux, à la suite d'une défaite qu'ils subissent lors d'un ultime coup d'accélérateur dans les prolongations. N'en déplaise à Monsieur Thierry Roland qui ne perd malheureusement pas ses mauvaises habitudes. Notre illustre confrère poursuit sa carrière de commentateur mais ne cesse pas de considérer comme acquis certains scores, avant même le coup de sifflet final. Régulièrement, comme en tennis où un match n'est considéré comme perdu ou gagné qu'après l'ultime balle de match, une rencontre de football peut se jouer à la toute dernière seconde. Le terrain vient encore de le rappeler à l'ordre alors que nous suivions le dernier temps de jeu. Punal vient servir Nekounan idéalement dans la surface. Bien lancé, il vient placer une tête rageuse qui s'infiltre sous la transversale, au plus grand désarroi de Ramé qui n'a pas pu intervenir alors qu'il se montrait serein durant toute la rencontre (1-0, 115'). Osasuna décroche une qualification non pas inespéré mais tardive, après une vive résistance des Girondins. Ceux-ci ont souffert en première période avec un milieu de terrain renforcé à cinq hommes, avant de très bien calibrer leur jeu à hauteur de celui des Basques. Ils se montrent puissants et solides et instaurent progressivement un pressing très haut en seconde période, avec pas moins de trois attaquants.

Ce jeu audacieux des Bordelais perturbe considérablement la mise en place de celui d'Osasuna dont les joueurs cherchent à tout prix la faute dans la surface, à coup de simulations. L'occasion de souligner l'arbitrage impeccable de Monsieur Messina qui ne laisse pas impressionner et laisse Soldado, le meilleur buteur du club espagnol, à ses frasques. Le tournant du match intervient sans doute, lorsque Perea, bien placé dans l'angle de la surface voit sa tentative heurter le poteau droit du portier espagnol (55'). Le défi physique entre les deux formations demeure impressionnant mais personne ne lâche prise à l'image de la frappe lointaine d'Alonso juste avant de quitter le terrain après l'heure de jeu. Dominateurs territorialement, les Bordelais ne parviennent pas à effectuer la différence. Les deux formations disputent une prolongation que l'on entrevoit toujours aussi serrée. Ramé crée la sensation, en claquant un coup franc magistral de Juanfran (93'), sans doute le meilleur moyen de marquer. Bordeaux a désormais toutes ses chances alors que les supporteurs d'Osasuna doutent. Un ultime changement espagnol, puis le sort vient lourdement atteindre les Girondins de Bordeaux, avec ce coup de poignard qui élimine des Bordelais éreintés et effondrés, avant de retrouver Valenciennes en Ligue 1. Le charme d'une Coupe d'où il devait en sortir un vainqueur et un vaincu mais la manière demeure funeste.

Les réactions d'entraîneurs

Pablo Correa (Entraîneur de Nancy) «Nous sommes tombés sur une très belle équipe de Donetsk. Nous le savions avant la rencontre. Je pense que la meilleure formation s'impose et nous avons commis trop de petites erreurs. Ce parcours va nous servir par la suite, en amenant une expérience et de très bons souvenirs aux joueurs.»

Mircea Lucescu (Entraîneur de Donetsk) «Il est dommage qu'une des deux équipes soit éliminée car les deux formations se sont livrés entièrement, pratiquant un jeu agréable. Nous avons eu plus d'opportunités, alors je pense que nous méritions au final de nous imposer.»

Francis Gillot (Entraîneur de Lens) «Nous avons su demeurer bien en place en défense dès le début du match. Je pense que tout se joue au match aller. Plus le temps tournait, plus cela jouait en notre faveur. Maintenant on risque de payer nos efforts en Championnat.»

Victor Munuz (Entraîneur du Panathinaikos) «Nous avons été confronté à une équipe solide et intelligente dans son jeu. Nous avons tout donné mais nous semblions moins frais que les Lensois. On a été très gêné par les longues passes de Cousin, alors qu'on désirait mettre la pression sur eux. Je suis déçu mais nous avons perdu pour beaucoup au match aller.»

Pour Mircea Lucescu, l'entraîneur de Donetsk, les deux équipes étaient assez proches l'un de l'autre : «C'était un match très, très difficile face à une belle équipe de Nancy. Les deux formations se sont d'ailleurs livrées entièrement et il est dommage qu'une des deux soit éliminée. Mais je pense que mon équipe méritait de s'imposer car elle s'est créé plus de possibilités» .

Paul Le Guen (Entraîneur du PSG) «Ce qui ressort de cette rencontre, c'est avant tout notre rigueur et notre sérieux. Nous avons fait ce qu'il convenait pour obtenir notre qualification. Nous avons maîtrisé la rencontre, sans concéder beaucoup d'occasions. Nous avons pu contenir une équipe de l'AEK très technique. Nous devons récupérer, afin d'affronter Saint-Etienne dans de bonnes conditions et poursuivre sur notre lancée en vue du maintien.»

Jose Angel Ziganda (Entraîneur d'Osasuna) «Le match a basculé de notre côté en fin de compte, à l'issue d'une rencontre entre deux équipes de force égale. On a pu noter l'existence d'une âme au sein de notre équipe et soutenu par un véritable public.»

Ricardo (Entraîneur des Girondins de Bordeaux) «S'incliner de telle sorte se veut le pire des scénarii possible, catastrophique. On n'en avait pas besoin avec un tel calendrier. Il va y avoir des dégâts physiques en plus de devoir surmonter la défaite. On a manqué de réussite avec le poteau. Nous sommes tristes mais c'est aussi cela notre métier.»

Pour toutes les formations qualifiées, le prochain rendez-vous est fixé au 8 mars. A noter le grand chelem réalisé par les formations espagnoles.



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