Lyon : plus de frustration que de fierté ?
Mardi, l'Olympique Lyonnais a concédé le nul contre Manchester City (2-2) en Ligue des Champions. Un résultat satisfaisant contre un des favoris au titre final. Mais également très frustrant au vu de l'incapacité des Gones à tuer ce genre de matchs.
L'Olympique Lyonnais est passé tout proche de la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions, mardi. Il a fallu un but de Taison pour le Shakhtar Donetsk à Hoffenheim (2-3), dans le temps additionnel, pour empêcher la formation rhodanienne de valider son ticket pour le prochain tour. De quoi donner d'énormes regrets aux hommes de Bruno Genesio.
Six points perdus en trois matchs
Obtenir un résultat nul contre Manchester City (2-2) est objectivement une excellente opération. Surtout après avoir créé l'exploit de s'imposer à l'Etihad Stadium (1-2), en septembre dernier, où aucune autre équipe n'a réussi à le faire cette saison. Mais dans les faits, les Lyonnais peuvent se mordre les doigts. A de nombreuses reprises, les partenaires d'Anthony Lopes ont eu l'occasion de tuer la rencontre, en prenant notamment l'avantage à la 81e minute grâce au doublé de Maxwel Cornet.
Mais Lyon est incorrigible. Contrairement à l'aller, les Rhodaniens n'ont pas su conserver leur avance. Une histoire qui se répète, puisque lors des deux rencontres face à Hoffenheim (3-3, 2-2), l'OL menait à la marque à l'entrée du temps additionnel. Trois matchs sur cinq où les Lyonnais tenaient la victoire pour craquer dans les derniers instants. Six points potentiels qui se sont envolés et qui auraient déjà permis au septuple champion de France de valider son ticket pour le prochain tour.
A quand un OL régulier ?
Lyon peut-il remédier à ce problème récurrent ? A priori oui. Mais à force de jouer avec le feu, il pourrait se brûler les doigts. Autre élément de frustration, l'irrégularité des joueurs. Les Lyonnais donnent l'impression de choisir leurs matchs, ne parvenant pas à accorder leurs violons. Un coup Memphis Depay, un autre Nabil Fekir, Bertrand Traoré par-ci, Cornet par-là… Seuls Houssem Aouar et Tanguy Ndombele, au moins sur la scène européenne, semblent être réguliers dans leurs performances.
«Faible avec les faibles, fort avec les forts» , c'est un peu le dicton qui résumerait cet énigmatique OL. Mettre de l'intensité, hisser son niveau de jeu contre des équipes égales ou supérieures, les Lyonnais savent faire. Ils devront prendre cet exemple pour tenter de ne pas perdre en Ukraine dans deux semaines et ne pas transformer cette frustration en immense déception. Pour cela, Genesio devra enfin trouver la solution à ce paradoxe inexplicable. Attention à ne pas tout perdre...
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