Retrouvez comme à l'issue de chaque soirée de Championnat, le traditionnel «Tour des Stades» de Maxifoot ! Les infos, les buteurs, les temps forts, tout l'essentiel de l'actualité de la 20e journée est à suivre sur Maxifoot ! Demandez le programme !

Retour aux choses sérieuses pour les formations de Ligue 1 qui disputent là les premières rencontres des matches retours. Avec seize équipes de l'élite qualifiées en Coupe de France, l'état d'esprit varie en fonction des motivations. Lorient, Auxerre ou encore Rennes doivent se racheter. Paris, Nantes ou Bordeaux doivent confirmer. Toulouse doit se reprendre. Les surprises se révèlent encore de taille, notamment lors du match d'ouverture entre le PSG et Valenciennes.

Affligeant Parisiens (PSG 1-2 Valenciennes)

La qualification contre Nîmes ne trompe personne. Paris continue de douter et n'arrive désespérément pas à se libérer à domicile en Championnat (cinq défaites sur dix). La dernière victoire remonte au 28 octobre dernier. Une situation presque surréaliste, à tel point que l'on n'arrive plus à déterminer qui cherche réellement à reprendre le dessus, à se surpasser et ceux qui n'attendent plus que le changement éventuel d'entraîneur. En tous les cas, Kombouaré a magnifiquement préparé ses troupes, ce qui n'était pas le cas de la pelouse du Parc, indigne su statut du club. Les Nordistes n'ont pas commis l'erreur de se précipiter dans la gueule du loup. Puisque Paris n'a pas su augmenter la cadence, à la différence des matches à élimination directe, les Valenciennois en ont profité pour décrocher trois précieux points et prendre des distances au classement. Paris occupe une désolante place de premier non reléguable (17e avec 19 Pts). Valenciennes s'ouvre des portes (14e avec 24 Pts).

Et pourtant, Paris bénéficiait de l'expulsion de Paauwe à la 51e minute. Une décision sévère de Monsieur Fautrel, alors qu'Armand méritait sans doute pareil sort quelques minutes plus tard, pour une agression sur Mater (60'). Cet avantage numérique ne profite point aux onze Parisiens, puisque ce même Mater trouvait parfaitement Savidan de la tête, par ailleurs excellent lors de la dernière demi-heure (0-1, 61'). Encore un ton en dessous, Mendy permettait aux Valenciennois de doubler la mise. Il dévie une reprise de Roudet dans son but (0-2, 88'). Gallardo ne sauvait pas de la désillusion. Yepes, médiocre en première période, décrochait un penalty pour une faute de Ouaddou. Pauleta, en fidèle capitaine, prend ses responsabilités (1-2, 90'). Comme lors de l'entame du Championnat, paris tombe contre un promu et affiche tête basse. Quelle solution trouver ? Aux yeux d'une majorité des supporteurs, certains noms résonnent déjà en tête… Yé yé yé au physique, Le Guen à la manette ! Cayzac qui n'apprécie pas la défaite avec sa mentalité de battant devrait quand même sérieusement se pencher sur le bilan de Guy Lacombe, dont les propos ne laissent plus planer d'illusions. «Nous jouons le maintien. Nous n'avons pas de solutions pour l'instant. Mais cette situation ne me fait pas peur.» A suivre !!!

Un derby paralysant (Lens 1-1 Lille)

Quelle belle reprise pour ces deux formations du haut de tableau que de s'offrir un derby de luxe. Malheur aux vaincus pour ne pas perdre de précieux points dans la course à l'Europe. Les Sang et Or prennent rapidement l'ascendant physique sur les Dogues qui tardent à rentrer dans le match. Mais à la pause, le score reste vierge et Lille aborde la deuxième moitié de la rencontre différemment. A la suite d'un bon débordement sur l'aile droite, Keita adresse un centre très dangereux. Itandje empêche Odemwingie d'intervenir et repousse le danger. Sauf que Bastos parvient dans la foulée à le lober (0-1, 70'). Ne désirant pas subir une nouvelle défaite contre son voisin (NDRL : 4-0 à l'aller), les Lensois égalisent par Jussiê, après un bel exploit de Dindane. Il parvient à conserver le ballon et centrer au second poteau pour un plat du pied de son partenaire (1-1, 84'). Lens conserve sa place de dauphin (2e avec 36 Pts). Lille suit à quatre longueurs (4e avec 32 Pts). Passionnante course poursuite entre les deux équipes phares du Nord !

Sur le fil (Auxerre 1-0 Sochaux)

Les Lionceaux partaient favoris à l'extérieur contre une formation bourguignonne en difficultés et éliminée la semaine dernière en Coupe de France contre plus petit que soi. Mais les Auxerrois ont du panache et savent se rappeler au bon souvenir de leurs adversaires lorsqu'il le faut. Si Richert réalise un excellent match, avec des interventions décisives devant Cheyrou (56') ou encore un beau duel gagné face à Ba (71'), il s'incline finalement dans les ultimes minutes. L'arbitre Monsieur Jaffredo, refuse d'abord le but à Akalé (85'), avant que Jelen ne libère ses partenaires. Il exploite un bon travail d'Akalé qui lui délivre un excellent ballon de but, pour une frappe du droit sous la transversale (1-0, 86'). Sochaux demeure malgré tout en excellente position au général (3e avec 33 Pts). Auxerre prend de l'air (11e avec 26 Pts).

Coup de chaleur (Bordeaux 1-1 Lorient)

Les Merlus (13e avec 25 Pts) pensaient eux aussi à se racheter d'une élimination prématurée en Coupe de France. Le déplacement en Gironde s'apparente à une belle opportunité et le résultat nul doit beaucoup à Riou dans les cages. Il demeure concentré et impeccable quasiment d'un bout à l'autre de la rencontre, avec des interventions très propres sur sa ligne, ainsi que des parades de grande classe. De quoi escompter décocher trois points, puisque les Merlus ouvraient le score en cours de première période. Namouchi centre au second poteau. Saïfi vient placer une tête impeccable (0-1, 36'). Très souvent à l'attaque et percutants, les Girondins trouvaient enfin une juste égalisation à quelques minutes du coup de sifflet final. Chamakh joue encore les libérateurs de service, d'une tête puissante (1-1, 86'). Ricardo peut conserver le sourire. Ses hommes se maintiennent en embuscade (8e avec 30 Pts).

Forts à domicile (Le Mans 2-0 Troyes)

Les Manceaux affichent toujours leur solidité à domicile, au grand damne des Troyens qui enchaînent avec une deuxième désillusion lors de ce début d'année. Sans les bonnes interventions de Le Crom, le score s'avérerait bien plus lourd au final. L'impuissance offensive des Troyens n'a pas manqué de se laisser observer. Matsui ouvre le score dès les dix premières minutes. Il reprend victorieusement de volée un centre de Thomas (1-0, 7'). En fin de match, Le Mans s'offre logiquement une plus nette victoire. Fanchone remise de la tête et trouve Matsui, bien isolé (2-0, 87'). Un très beau doublé, alors que dans le camp adverse, Danic trouvait la transversale (56'). Les Manceaux restent très sereins (9e avec 27 Pts). En revanche pour les Aubois, l'opération maintien s'avère de plus en plus délicate à négocier (18e avec 17 Pts).

Dernière minute (Nantes 1-0 Nice)

Il existe des situations déconcertantes qui peuvent suffire à renverser certaines tendances. Les Canaris peuvent en témoigner. En Coupe de France, Savinaud offrait la qualification en dernière minute face à Guingamp (1-0). Contre les Aiglons, dans le cadre de la lutte pour le maintien, Pieroni permet aux Nantais de décrocher les trois points. Tout juste recruté par le club, il s'offre ce but libérateur à la récupération d'un centre côté droit de l'éternel espoir Oliech. La tête piquée de Pieroni trompe le pauvre Lloris, jusqu'ici préservateur d'un précieux point (1-0, 90'). Les recrues affichent leurs ambitions et motivations, puisque sur sa ligne Fabien Barthez assure sans trembler le peu d'interventions qu'il a eu à effectuer. Pourtant Moussilou trouvait le poteau (86'). Dans l'ensemble, Nice a trop reculé progressivement et reste en arrière (19e avec 16 Pts). Nantes s'offre le luxe de déborder un certain PSG, avec un brin de réussite bienfaiteur (16e avec 20 Pts).

Avance avortée (Sedan 2-2 Nancy)

Sur ses terres, Sedan manque encore le coche. Les Sangliers partagent les points avec les Lorrains, alors qu'ils bénéficiaient de deux buts d'avance. Marin trompait d'abord Bracigliano d'un contre-pied parfait (1-0, 21'). Puis à la demi-heure de jeu, Belhadj trouve la transversale. Le ballon revient dans l'ère de jeu et Job double la mise (2-0, 31'). Cette paire de buteurs se complétait idéalement, avant de s'assombrir par la suite. Juste avant la pause, Nancy réagit efficacement. Chrétien réduit la marque d'une frappe du pied droit en force (2-1, 45'). Enfin, lors de cette rencontre vive et spectaculaire, Nancy finit par égaliser logiquement. Curbelo remise de la tête depuis le second poteau et vient offrir à Puygrenier le but du bonheur (2-2, 74'). A notre que Sedan paniquait en fin de rencontre et sans son portier Regnault, les Sangliers ne s'en tiraient pas à si bon compte. Nancy perd deux points et Dia, blessé en fin de match (7e avec 30 Pts). Sedan demeure lanterne rouge (20e avec 14 Pts).

La vie en rose (Toulouse 2-0 Lyon)

Les Toulousains peuvent se vanter d'être la seule formation de Ligue 1 à prendre plus de points que les Gones lors de la double confrontation. Ils seront peu à pouvoir prétendre réaliser mieux (1 match nul et 1 victoire). Sans être tonitruants et se reposants un peu trop sur Juninho à la baguette, les Gones s'inclinent logiquement contre une équipe virevoltante. Elie Baup avait prévenu ses troupes. Il convenait d'aborder ce match, tel qu'une Coupe à élimination directe. Le Stadium, rempli de 35 000 personnes qui n'en finissent plus de célébrer cet événement. La place du Capitole va se remplir au cours de la nuit et les Pitchouns s'enflamment de nouveau, oubliant ainsi la piètre défaite contre Nantes (10e avec 27 Pts).La jeune défense toulousaine a bien tenu le choc, avec un Dieuze parfaitement à l'aise dans l'axe de celle-ci. Dao a lui maîtrisé Fred avec maestria. Cherfa et Ebondo ont su quant à eux resserrer le jeu sur les ailes pour notamment contenir Govou.

Mais c'est surtout aux avant-postes qu'il convient de souligner l'excellent travail des Toulousains. Emana, virulent, semblait trépigner à l'idée de venir défier ses adversaires. Il profite d'une perte de balle de Fred (étrangement absent) et un service de Batlles pour venir provoquer le désarroi adverse et toucher l'exploit de près. Squillaci et Clerc ne peuvent rien et sa reprise en première intention fait mouche (1-0, 60'). Incontestablement, l'homme du match se nomme Elmander. Il se charge d'un coup franc des vingt mètres. Le mur lyonnais contre sa frappe, mais vient se porter à la récupération du ballon. Il maîtrise les présences d'Abidal, de Cris et de Squillaci, avant de venir défier Vercoutre. Il devance superbement sa sortie et s'offre un but royal (2-0, 81'). Avec une telle force de conviction dans ses rangs, Toulouse a mu les velléités adverses. Juninho a été impuissant face à Sirieix par exemple. Malouda, très présent en première période s'est ensuite retrouvé pris en tenaille également. Une impression qui se globalise à l'ensemble des Gones, dont cette défaite n'inquiète en rien leur domination en Championnat. Ils doivent juste en prendre un petit coup derrière la tête, symbolique.

Bilan en un clin d'oeil

L'événement du week-end reste la seule victoire à l'extérieur de Valenciennes. Elle ne passe pas inaperçue, car elle confirme le PSG dans une situation délicate. Chercherait-on la tête du coach du côté des joueurs ? Nantes sort de sa zone à risques, grâce à sa recrue auxerroise. Les Canaris sont l'une des quatre équipes victorieuses à domicile, avec Toulouse, Le Mans et Auxerre. Enfin au niveau des buteurs, Pauleta rejoint le club de ceux à huit buts. Cette vingtième journée s'achève ce dimanche, avec les deux dernières rencontres où Marseille peut escompter remonter sur le podium.