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L'Equipe type de L1 - mi-saison 2006/2007
Par Marc Lepannetier - L'equipe Type De L1, Mise en ligne: le 01/01/2007 à 15h55
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A la mi-saison, des joueurs ont confirmé leur talent, d'autres se sont révélés. En plus de vous dévoiler notre équipe type des matches aller, découvrez tous les autres prétendants avec Maxifoot !

L'Equipe type de L1 - mi-saison 2006/2007

Après chaque journée de championnat, Maxifoot a composé son équipe type. Le meilleur "onze" et sept remplaçants ont été choisis selon leurs performances. Un joueur présent dans l'équipe type a reçu trois points, celui qui était sur le banc un point. A la fin des matches aller et au regard de ces résultats, en tenant compte de la complémentarité des joueurs, voici «L'équipe type de la mi-saison 2006-2007» réalisée par Maxifoot.

Équipe type des matches aller :

Remplaçants

12. Sébastien Squillaci (Lyon)
13. Sylvain Armand (Paris-SG)
14. Jérémy Toulalan (Lyon)
15. Mathieu Bodmer (Lille)
16. Franck Ribéry (Marseille)
17. Steve Savidan (Valenciennes)
18. Grégory Coupet (Lyon)

En détails...

Jérémie Janot (29 ans, St-Etienne)

En Vert et contre tous, il a multiplié les arrêts décisifs depuis le début de saison. Le «petit» n'a cessé de grandir dans les cages et le gardien bondissant a plus que régalé ses supporters. Affamé de parades, il a semblé pouvoir les multiplier à l'envi et la défense stéphanoise lui doit plusieurs invincibilités. Sans conteste, il a fait gagner entre 6 et 10 points à son équipe ! Même si Coupet reste le gardien numéro un en France, Janot mérite amplement notre titularisation et devrait légitimement avoir une prochaine sélection en Bleu…

Mario Melchiot (30 ans, Rennes)

On l'avait perdu de vue dans les brumes de Birmingham, on l'a retrouvé en terre bretonne. Si certains ont été circonspects quant à sa forme du moment après ses fastes années passées à l'Ajax et à Chelsea, ils ont vite revu leurs à priori. Il a rapidement trouvé le rythme de la L1 et il y a fait montre d'une belle expérience. Rarement pris en défaut dans les duels, son jeu de tête, ses longues touches et ses élans de plus en plus offensifs ont très souvent créé le danger – un but et une passe décisive. Il a baladé son imposant gabarit et sa technique aux yeux de tous ses adversaires directs. Et si Rennes est la troisième meilleure défense du Championnat, il y est véritablement pour quelque chose.

Sébastien Puygrenier (24 ans, Nancy)

Il est celui qui a sûrement le plus progressé au fil des matches joués en L1. D'un premier abord frustre, il est en fait idéalement sobre. Sans fioriture, il s'impose régulièrement dans les duels et dans le jeu aérien, défensif comme offensif. Il est notamment l'auteur de trois buts. Concentré, incontournable physiquement, sa présence rassure les siens et décourage ses adversaires. En progression constante dans sa relance, il s'applique à jouer juste. Avec Diakhaté, il forme sans aucun doute l'une des meilleures charnières de France. Elle est logiquement récompensée en étant la deuxième défense de L1 avec 15 buts encaissés.

Cris (29 ans, Lyon)

«Le policier» fait toujours la loi dans les deux surfaces ! Avec constance, il multiplie les interceptions et les tacles appropriés en défense tout comme il assène les coups de boule décisifs. Il est ainsi l'incarnation de l'exploit sans cesse renouvelé en fin de match lorsqu'il s'agit de ne pas perdre ou de l'emporter ! Il se poste en avant-centre et marque toujours à bout portant, ou presque, avec déjà quatre réalisations. En compagnie de Juninho, il est l'incroyable compétiteur dont Lyon bénéficie pour s'assurer sans crainte de titres à venir. Seul son nombre reste inconnu…

Eric Abidal (27 ans, Lyon)

Ses jambes et sa volonté de feu ont dévoré bien des ailes de frêles adversaires. Et si le danger lyonnais est multiple, il est singulièrement personnalisé dans son couloir gauche. Car c'est désormais quasiment les yeux fermés qu'il combine avec Malouda en y mêlant l'intelligence de leurs appels et leur technique. Il étend le phénomène chez les Bleus et, en mai prochain, il est à espérer que c'est l'Europe des clubs qui pourra en témoigner lors de la finale.

Yaya Touré (23 ans, Monaco)

Pas mécontent du départ de Bölöni, avec lui, le constat est clair et c'est du tonnerre ! Sa puissance physique et son abattage sont impressionnants dans les duels du milieu. Positionné en meneur de jeu, il a déjà marqué cinq buts, complétés par trois passes décisives, dignes de son inédite place pour ouvrir la voie de quelques succès à ses coéquipiers. Avec une technique détonante, il est l'auteur de folles échappées où sa vitesse l'autorise à faire des différences définitives. Ce joueur tant convoité a démontré qu'il était bien de la stature des grands. Sur le Rocher, on peut s'arrimer sereinement à son talent phare pour se sortir de la tempête du début de saison.

Juninho Pernambucano (31 ans, Lyon)

Le maître à jouer de l'OL s'est encore illustré pour nous bluffer une fois de plus. Avec, entre autres et à la moindre occasion, un énième et improbable coup franc téléguidé à Marseille, puis un autre à Lens. A chaque match au sommet, il est littéralement olympien ! Il n'y a d'ailleurs véritablement que lui pour nous y ouvrir de si belle façon les hostilités. Sa technique, sa vista et son abnégation ne font alors que répondre à l'écho de ses magiques coups de griffe. A la trêve, Il a déjà inscrit sept buts et offert cinq passes décisives. Béni soit Lyon de compter sur un tel guide et capitaine !

Abdul Kader Keita (25 ans, Lille)

Il est certainement le joueur le plus spectaculaire de la L1 ! L'Ivoirien au dribble fou a sans cesse provoqué de grosses pertes d'orientation à ses défenseurs directs avant d'avoir souvent terminé ses actions par de délicieuses arabesques à destination d'Odemwingie. Et s'il n'est l'auteur que de quatre buts et de trois passes décisives, sa puissance, sa vitesse et son culot ont peu d'équivalents dans le football actuel. Les Lillois et notre Championnat pourront l'admirer, au moins, jusqu'à la fin de la saison. Régalez-vous et régalez-nous !

Florent Malouda (26 ans, Lyon)

Il virevolte toujours de dribbles en passes décisives – quatre - mais, fait nouveau, il marque, sept réalisations en une demi-saison ! Désormais, il influence tout le collectif lyonnais par sa conservation du ballon et par le pouvoir d'accélération qu'il insuffle. Il est devenu un joueur intégralement complet. Maxifoot l'avait prédit, l'année 2006 devait être la sienne ! Aujourd'hui, en totale connaissance de ses moyens, il est sans rival français dans l'Hexagone. A son poste, et comme pour Lyon, il pourrait bientôt étendre sa domination à de plus vastes territoires.

Frédéric Piquionne (28 ans, St-Etienne)

Le pendant de Janot dans les très bonnes performances a affiché sa forme étincelante en étant à la finition de toutes les grandes actions stéphanoises de cette demi-saison – six buts et six passes décisives ! En pleine forme physique et animé d'une insolente confiance, il a maintes fois délivré les siens en marquant ou en offrant un but, notamment pour Ilan. Tout en puissance et sans complaisance, il s'est libéré de ses adversaires pour devenir enfin une terreur des surfaces ! Justificateur exemplaire des nouvelles ambitions stéphanoises, il pourrait transformer en conquêtes les futures expéditions vertes. A moins que Lyon

Aruna Dindane (26 ans, Lens)

Positionné en pointe pour le plus grand bien des Sang et Or, il a impulsé son nouvel opportunisme pour marquer ses opposants de son empreinte – meilleur buteur ex æquo à la trêve avec huit réalisations. En charge de l'attaque, il a raréfié ses dribbles pour se montrer plus efficace même si ses puissants déhanchements restent de sa superbe compétence. Lens s'est trouvé un nouveau fer de lance et ça lui va bien. Avec lui, la spectaculaire course à la deuxième place est déjà bel et bien entamée.

Les remplaçants...

12. Le Lyonnais Sébatien Squillaci a brillamment relevé le challenge lyonnais. Il était de taille pour cet homme de tête mais «Toto le héros» l'a souvent montrée à son avantage. Il s'est désormais imposé comme le complément idéal de Cris avec qui il dicte sa relance, sa technique, sa sûreté dans son placement et dans ses interventions.
13. Le Parisien Sylvain Armand est la seule grande satisfaction de son équipe. Son entraîneur a eu beau le balader dans tous les coins du terrain, il s'en est toujours admirablement sorti. Il s'est notamment distingué par sa propre relance et son évidente implication dans tous les matches.
14. Le Lyonnais Jérémy Toulalan a su réaffirmer son talent nantais au plus haut niveau. Son inlassable activité, sa relance et sa technique lui ont fait tenir la comparaison avec ses proches coéquipiers que sont Tiago et Juninho. Il a même relégué le mondialiste A. Diarra sur le banc pour aller jusqu'à lui prendre sa place chez les Bleus.
15. Le Lillois Mathieu Bodmer est manifestement en passe de franchir un palier. Outre sa grande technicité, il a donné du baume au coeur à toutes les relances et les attaques lilloises. De par sa puissance et ses prises de balle, il a souvent fait une première ou une dernière différence. Pour preuve, il est devenu le meilleur buteur ex æquo de la L1 avec huit réalisations !
16. Le Marseillais Franck Ribéry n'a pas tardé à se réconcilier avec ses supporters. Il ne lui a fallu que quelques accélérations et dribbles dont il a le secret pour les mettre à nouveau dans sa poche. La classe et la hargne supérieures de ce joueur hors norme est indispensable à l'OM. Le coup de foudre Ribéry va sûrement se prolonger en ce début d'année. Avec lui et Cissé, Marseille peut encore aller droit au but !
17. Le Valenciennois Steve Savidan, meilleur buteur de L2 la saison passée, a démontré que de se frotter aux défenseurs de l'élite ne lui faisait pas peur. Mieux même, il a souvent réussi à les semer. Très véloce balle au pied et malin dans ses démarquages, LA révélation offensive de la mi-saison n'a fait que certifier sa prédominance dans les bons résultats de VA en marquant sept des seize buts de son équipe.
18. Le Lyonnais Grégory Coupet ne s'offusquera sûrement pas, cette fois-ci, de n'être que remplaçant. Les prestations de Janot sont telles qu'il ne peut que s'incliner, et c'est pourtant ce qu'il fait toujours très rarement sur le terrain. Très peu alerté, il arrive néanmoins à régulièrement briller sur son seul arrêt du match. Avec seulement onze buts encaissés, les cages lyonnaises sont toujours bien gardées.

D'autres gardiens se sont distingués : on peut saluer les arrêts décisifs du Sochalien Richert qui a encore fait gagner de nombreux points à son équipe. Le Bordelais Ramé et le Lillois Sylva sont à créditer de très bonnes prestations. Le Manceau Pelé a confirmé qu'il est déjà une jeune valeur sûre de la L1 alors que ses cadets que sont le Rennais Pouplin, le Niçois Lloris ou le Lorientais Riou ont montré l'étendue de leur talent. Le Monégasque Roma est revenu à son meilleur niveau. En tant que doublure Nancéienne, Sorin s'est distingué au point de s'engager dès décembre avec Auxerre. Le Toulousain Douchez a très bien débuté la saison mais c'est le Troyen Le Crom et le Valenciennois Penneteau qui se sont avérés décisifs en cette fin d'année.

D'autres défenseurs se sont distingués : les jeunes Bordelais Cid et Faubert se sont fait une place de titulaire au gré des blessures et des méformes de leurs partenaires. Le capitaine Basa a bien assuré les arrières du Mans. Le Lensois Coulibaly et le Lillois Tafforeau se sont montrés les plus réguliers de leur défense. Les Lorientais ont pu apprécier l'allant de Jallet et le physique de Ciani. Les Lyonnais peuvent toujours compter sur la belle concurrence entre Réveillère et Clerc ainsi que sur l'expérience de Müller. Les Marseillais Zubar et Taiwo ont réalisé de bons matches. Le Monégasque Bolivar s'est rapidement adapté à la L1. Les latéraux Nancéiens Sauget et Chrétien ont su apporter leur écot offensif à leur équipe. Le Nantais Cetto a été le seul à se montrer performant en défense. Toute l'arrière-garde rennaise s'est illustrée avec, entre autres, Bourillon et Edman. Mention spéciale au Ghanéen Mensah qui, entre deux blessures, est apparu comme le meilleur défenseur de L1 avec le Lyonnais Cris. La charnière Verte constituée de Camara et de Hognon est toujours aussi sûre et Ilunga est le Stéphanois qui a le plus progressé. Le Sedanais et très demandé Belhadj est l'incontestable meilleur joueur de son équipe. Le Sochalien Bréchet effectue un brillant retour en France. Il est bien épaulé par le Nigérian Afolabi. L'expérience de Flachez est grandement utile pour rassurer les Valenciennois. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres milieux se sont distingués : à Auxerre, les performances de Be. Cheyrou conditionnent le rendement de son équipe. Le Bordelais Mavuba est à nouveau à son meilleur niveau et Wendel n'a brillé qu'en début de saison. Au Mans, Romaric a été décisif alors que Sessègnon est en passe de s'y révéler. Lens profite du travail et du talent de Kovacevic que Se. Keita et Carrière complètent parfaitement. Le jeune Cabaye et l'impeccable Makoun apportent leurs qualités à Lille. L'inusable Le Pen ne cesse de brillamment déborder pour les Merlus. Les Lyonnais Tiago et Källström sont souvent irréprochables. L'activité de Cana et la technique de Nasri sont des évidences marseillaises. Les coups de patte de Gavanon ont enchanté les Nancéiens. Le jeune Payet est la révélation nantaise. Le Niçois Rool ne lâche jamais rien. Le jeune Chantôme est une belle découverte parisienne. Le retour de Didot et l'éclosion de Marveaux sont extrêmement précieux pour l'entrejeu rennais. Les kilomètres parcourus par Sablé, Hautcoeur et Landrin ravissent les Verts. La puissance de Sène, la technique de Leroy et le talent de Ziani font de Sochaux l'équipe surprise de la L1 grâce à la bonne tenue de son jeu. Seul Emana s'est fait remarquer à Toulouse alors que Troyes a bénéficié des talents techniques de Lachuer, Nivet et Danic. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres attaquants se sont distingués : l'Auxerrois Jelen est la révélation et l'atout offensif de son équipe. Darcheville est malgré tout le Bordelais le plus dangereux alors que le jeune Obertan s'annonce déjà très talentueux. Le Manceau Bangoura a affiché ses qualités pour les convertir en de nombreux buts. A Lens, Cousin a joué l'intermittence et c'est le super remplaçant Jemaa qui s'est révélé décisif. Les Lillois ont applaudi les premiers exploits d'Odemwingie avant d'apprécier les substituts Fauvergue et Youla. Le Lorientais Saïfi a formé un duo très complémentaire avec Gignac, l'autre grande révélation offensive de la première partie de la saison avec Savidan. Pour Lyon, Fred a flambé avant de se blesser, Govou a souvent été inspiré, Wiltord a toujours été régulier et décisif alors que Benzema s'est révélé au plus haut niveau. Du côté de Marseille, Maoulida a bien débuté avant que Niang se distingue et que Pagis marque plus fréquemment. Le jeune Gakpe est la grande découverte de Monaco. Les dribbles et les percussions des Nancéiens Dia et Kim ont fait quelques différences. Pour Nice, la volonté et la vitesse de Koné n'ont pas toujours été justement récompensées. A Paris, Pauleta attend désespérément de bons ballons. Briand ne l'a pas toujours été à Rennes mais il a eu le mérite de se battre à toutes les occasions. Avec Feindouno en passeur, Ilan en buteur et Gomis en idéal second couteau, l'attaque stéphanoise est réellement tranchante. Le Sedanais Pujol a eu le mérite de ne jamais renoncer. La jeunesse et la technique de Quercia et de Birsa forment à Sochaux une surprenante doublette. Le Suédois Elmander a été un formidable atout pour les offensives toulousaines et les «papinades» de Gigliotti ont charmé les Troyens. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

C'était l'équipe type des matches aller 2006/2007 de Maxifoot. Bientôt, vous retrouverez la vingtième équipe type de la saison avec ses meilleurs joueurs et tous les classements !



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