Nice : Fournier incendie l'OM après le transfert avorté de Balotelli !
La guerre des mots se poursuit entre Nice et l'Olympique de Marseille suite au transfert avorté de Mario Balotelli. Alors que les deux présidents, Jean-Pierre Rivère et Jacques-Henri Eyraud, ont chacun exprimé leur point de vue à ce sujet, le directeur général du Gym, Julien Fournier, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier le comportement du club phocéen.
C'est désormais une certitude, Mario Balotelli (28 ans) ne quittera pas Nice pour l'Olympique de Marseille cet été. A l'issue d'un feuilleton de plusieurs semaines, l'attaquant italien a finalement décidé de poursuivre son aventure chez les Aiglons malgré des discussions intenses avec le finaliste malheureux de la dernière Ligue Europa.
Un transfert avorté qui a fini par délier les langues des deux présidents, Jean-Pierre Rivère et Jacques-Henri Eyraud, qui se renvoient la balle depuis lundi soir. Une guerre des mots à laquelle s'est invité Julien Fournier. Et autant le dire tout de suite : le directeur général du Gym n'est pas tendre avec le club phocéen.
Fournier rejette la faute sur les dirigeants de l'OM
«Ce fut un énorme feuilleton médiatique pour le grand public. Mais ce qui est important à l'OGC Nice, c'est de ne pas subir les événements. C'est ce qu'il s'est passé. On est toujours resté serein. Sachant que le temps jouait pour nous» , a sobrement indiqué le dirigeant azuréen dans les colonnes de Nice-Matin. Avant de se lancer dans des attaques virulentes à l'encontre de son ancien club.
«Si je me place cinq minutes à la place des dirigeants de Marseille, c'est 100% de leur responsabilité. C'est une évidence. Il n'y avait pas de Coupe d'Europe à Nice, Marseille joue la Ligue Europa, on peut comprendre sur le plan humain que le joueur tende l'oreille. Mais je pense que les dirigeants olympiens, et je fais bien la différence entre eux et l'OM, ne pouvaient pas plus mal s'y prendre dans les négociations» , a rajouté Fournier.
Symptôme, maladie, ego...
Mais l'homme de 44 ans ne s'est pas arrêté en si bon chemin et va beaucoup plus loin. «Il y a un symptôme à l'OM que je connais bien pour y avoir passé 13 ans. Je pense, comme tout le monde, avoir été frappé par cette maladie. Certains sont frappés à des degrés différents et plus rapidement que les autres. Mais quand on est à l'OM, on a parfois ce sentiment d'immunité qu'on puisse faire tout et n'importe quoi sans considération pour les autres clubs.»
«Je l'ai appris de mon cher et tendre président, souvent l'ego paupérise l'intelligence des gens. Et les Olympiens ont fait preuve d'un tel ego, que ça les a empêchés de se mettre à la table des négociations. À Nice, on fait d'autres erreurs, mais on sait rester dans l'humilité. Dans le foot, si vous pensez être arrivé, c'est là qu'arrivent les accidents» , a conclu l'ancien président de Strasbourg. Des piques qui ne manqueront pas de faire réagir ses homologues marseillais…
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