OM : la sanction de l'UEFA, le mercato... Les précisions d'Eyraud
Plutôt épargné par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, l'Olympique de Marseille reste sous étroite surveillance. Mais le président marseillais Jacques-Henri Eyraud reste ambitieux pour le prochain mercato.
L'Olympique de Marseille a accueilli la nouvelle avec satisfaction mercredi. Dans le viseur de l'UEFA pour avoir dépassé le seuil de déficit autorisé (30 M€) de 8 millions d'euros sur les trois dernières saisons, le club phocéen a écopé d'une amende de 100 000 euros.
L'OM «très satisfait» de la décision
«On est très satisfait. Sur le fond, nos interlocuteurs ont regardé beaucoup le passé mais ont pris en compte le changement d'actionnaire qui joue beaucoup dans l'appréciation que l'on peut avoir de nos décisions. Il a fallu reconstituer une équipe, un staff, relancer un projet. Ils l'ont bien compris» , explique le président olympien Jacques-Henri Eyraud dans les colonnes de L'Equipe.
Avec un déficit supérieur à 50 millions d'euros sur l'exercice 2017-2018, l'OM reste cependant sous étroite surveillance. «Mais on va revenir progressivement à un équilibre financier dans les quatre saisons qui viennent» , explique le patron phocéen. Est-ce que cela signifie que Marseille devra se serrer la ceinture désormais ? A priori non.
J.-H. Eyraud - «on a budgété des achats importants»
L'OM prévoit de rester ambitieux durant le mercato. «On a une marge de manoeuvre importante sur le marché des transferts. Si on a ce niveau significatif de pertes, c'est parce que l'on a prévu d'investir dans des acquisitions de joueurs, comme on l'a fait la saison passée. On a budgété des achats importants et on va être actifs. L'UEFA a compris que l'on était dans une dynamique positive» , assure Eyraud.
Les dirigeants marseillais devront tout de même rester prudents. L'UEFA ne s'est pas montrée sévère pour les trois derniers exercices étudiés, mais elle sait que l'exercice 2018-2019 sera délicat avec l'absence de Ligue des Champions et le recrutement visé. Et il est possible que les experts de l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) décident de sanctions plus importantes à l'avenir. «Pour le futur, on a pu travailler avec eux sur la trajectoire financière qu'ils ont jugée réaliste pour revenir au plus haut niveau. Il y a eu un bon dialogue» , a toutefois précisé le patron de l'OM.
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