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Le réveil de Niang
Par Patrick Audouard - Le Portrait De La Semaine, Mise en ligne: le 21/11/2006 à 18h21
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Le Sénégalais est bien l'homme décisif de l'OM en ce début de saison. Après un petit passage à vide, l'attaquant a offert le but de la victoire à Pagis dimanche contre Valenciennes (1-0). S'il pêche encore par son inconstance, l'ancien Strasbourgeois semble, à 27 ans, taillé pour se faire une place durable au sein de l'attaque des Phocéens.

A l'OM, en attaque, pour les supporters, il y a Ribéry la star, Nasri le chouchou, Cissé l'attraction à venir… et les autres. Les Bamogo, Maoulida, Pagis et Niang. Appréciés, mais sans plus. Pourtant, le vrai leader offensif phocéen de ce début de saison est parmi ces derniers. Et dimanche, contre Valenciennes (1-0), il a encore mis son équipe sur les bons rails. En distillant un centre plus que parfait pour la semelle de Pagis, Mamadou Niang a permis à son club de laisser derrière lui une série de cinq défaites consécutives. En fin de match, le public lui a réservé une ovation méritée. Et pour cause. Devenu indispensable sur le front de l'attaque, le Sénégalais est directement impliqué dans près de la moitié des buts de son club. Et avec cinq passes décisives, il est devenu le deuxième meilleur passeur du championnat.

Niang est donc le premier fer de lance de l'attaque olympienne en ce début de saison. Sa combativité est exemplaire, ses provocations incessantes, ses dribbles déroutants et son coup de rein dévastateur. Pourtant, le joueur peut agacer par son irrégularité. Quand l'équipe traverse un coup de mou, comme lors de ces dernières semaines, son manque de réalisme devient criant. A Lille (0-1), il a exaspéré tous les puristes marseillais en ratant l'immanquable en fin de match. Le joueur fonctionne par cycles, alterne les périodes d'euphorie et de violents passages à vide, à l'image de son équipe. D'ailleurs, durant la récente série noire marseillaise, Niang n'a pas inscrit le moindre but, lui qui avait trouvé l'ouverture à quatre reprises lors des neuf premières journées. Face à Valenciennes, avant sa passe décisive, Niang avait surtout brillé par sa maladresse devant le but.

Ni buteur ni manchot

Il faut dire que le natif de Matam (Sénégal) n'a jamais été un tueur des surfaces. Sans pour autant être un «vendangeur irrécupérable» , comme le prouve son parcours. Certes, ses débuts troyens ne sont pas des plus brillants sur ce plan (8 buts en 3 saisons, de 1999 à 2002). Mais lors de son passage à Metz, en Ligue 2, en 2003, Niang connaît sa première demi-saison prolifique (5 buts en 12 matches), et part à Strasbourg (Ligue 1) dans la foulée. En Alsace, aux côtés de Daniel Ljuboja puis de Mickaël Pagis, il fait parler son sens du dribble et progresse dans la surface de vérité. Avec 21 buts inscrits en 56 rencontres, ses deux saisons avec le Racing le révèlent au plus haut niveau national, avec en prime une première ligne au palmarès (Coupe de la Ligue en 2005).

A tel point que l'OM l'engage pour faire oublier l'échec Luyindula. Confronté pour la première fois à la pression d'un grand club, Niang peine à s'adapter. Après un début de saison correct, il part à la Coupe d'Afrique des Nations, s'y blesse et revient carbonisé. S'en suit un passage à vide, marqué par des relations difficiles avec les supporters, qui le sifflent lors du match contre Nice. Confronté à la nouvelle concurrence de Pagis (son ancien compère d'attaque à Strasbourg) et Maoulida, arrivés durant le mercato d'hiver, le Sénégalais parvient pourtant à relever la tête, et termine la saison 2005-2006 en trombe aux côtés de Ribéry et des nouveaux venus. Avec dix réalisations, dont cinq lors des six dernières journées, il termine meilleur buteur du club (sans oublier ses quatre passes décisives). Aujourd'hui, Mamadou semble avoir fait son trou. Et semble en pôle position pour conserver une place de titulaire en attaque quand Djibril Cissé sera intégré dans le onze olympien. Complémentaires sur le papier, les deux hommes devront vite s'entendre sur le terrain. Car l'OM a les moyens, avec un tel potentiel, d'aller loin. Après d'innombrables échecs sur le plan offensif (Drogba est la seule réelle satisfaction de ces dix dernières années), le club semble cette fois avoir eu plus de jugeotte dans ses choix. A Niang de ne pas entamer le crédit qu'il est parvenu à se construire.

Nom : Niang
Prénom : Mamadou
Age : 27 ans
Taille : 1m78
Poids : 80kg
Poste : attaquant
Club : Olympique de Marseille
International sénégalais



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