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Le TOP Déclarations du Mondial - best of
Par Urbain Mandrillon - Top Declarations, Mise en ligne: le 13/07/2006 à 16h27
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Au programme cette semaine, le meilleur des déclarations de la Coupe du Monde. La presse n'est pas épargnée, il est question aussi de joies, de peines, et du déchirement du couple Zidane-Materazzi.

Jugements hâtifs

Ronaldo (attaquant du Brésil) - «Mon parcours et mon CV parlent en ma faveur. Et peu importe ce que dit la presse. J'ai une grande foi dans mes possibilités et je mérite le respect.»

Zinédine Zidane (capitaine de la France) - «Si j'ai fermé la bouche à quelqu'un ? Oui, à Marca. J'ai été touché par ce qui a été dit. On disait que l'Espagne allait mettre Zidane à la retraite et c'est Zidane qui a mis l'Espagne à la retraite. C'est pour cela qu'il ne faut pas parler avant un match. Je suis désolé mais je continue.»

Ronaldo avait tenu ces propos avant même de marquer trois buts, de devenir le troisième meilleur buteur du Mondial, le meilleur de la Seleção, et de battre Gerd Müller avec un total de quinze buts en Coupe du Monde. Quant à Zidane, il n'avait pas encore livré sa magnifique prestation face au Brésil, et n'avait pas encore été élu meilleur joueur du Mondial.

C'est quoi le bonheur ?

Fred (attaquant du Brésil) - «Depuis hier soir (Brésil–Australie, 2-0), je considère que je suis béni et illuminé des dieux. (…) J'ai vécu ce but comme un moment magique. J'ai ressenti une euphorie pure. La réaction de mes compagnons m'a vraiment ému. Tous sont venus m'étreindre très affectueusement. Ce fut un grand bonheur.»

Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal) - «C'est un sentiment de bonheur absolu (Portugal–Pays-Bas, 1-0). Cela fait très longtemps que je n'ai plus vu une équipe du Portugal réaliser ce que les garçons ont fait ce soir. Je n'ai jamais vu personne se battre et accomplir autant pour le Portugal. Il faut féliciter les joueurs, même s'ils ont parfois versé dans l'excès de zèle. Cela a été un match intense, disputé et difficile.»

Fred se réjouit d'avoir marqué un but en Coupe du Monde pour seulement six minutes de jeu. Alors que Scolari est aux anges après sa victoire 1-0 sur les Pays-Bas, à l'issue d'un huitième de finale où le fair-play a été oublié, et où pas moins de vingt cartons ont été distribués.

Pour ou contre la petite finale ?

Oliver Bierhoff (responsable communication de l'Allemagne) - «Nous n'avons pas atteint notre grand objectif, être Champion du Monde, mais nous avons atteint des tas de petits objectifs en offrant un football attrayant, en enthousiasmant toute l'Allemagne et en progressant de match en match.»

Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal) - «Ces matchs (pour la troisième place) ne devraient pas avoir lieu, personne n'en tire de satisfaction. Ce match aujourd'hui était le pire pour l'équipe qui a perdu, et n'a pas grande valeur pour celle qui a gagné. Cette rencontre laisse l'image d'une défaite, alors que nous sommes parmi les quatre meilleures équipes du monde.»

Si l'Allemagne et le Portugal ont tous les deux été éliminés du Mondial en demi-finales, le résultat de la petite finale (3-1) permet aux Allemands victorieux d'être satisfaits de leur Mondial, et laissent les Portugais défaits sur une touche négative, en dépit d'un beau parcours dans la compétition.

Sur un coup de tête

Marco Materazzi (défenseur de l'Italie) - «Je n'ai pas traité [Zinédine Zidane] de terroriste. Je ne sais même pas ce que cela veut dire. Ce qui s'est passé, tout le monde l'a vu en direct à la télévision. J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec une super arrogance, de haut en bas en me disant : si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai.»

Zinédine Zidane (capitaine de la France) - "[Marco Materazzi] a dit des mots qui m'ont touché au plus profond de moi, sur ma maman, ma soeur. J'aurais préféré me prendre une droite dans la gueule plutôt que d'entendre cela. Vous l'écoutez une fois, deux fois, et la troisième vous réagissez. Je suis un homme avant tout. (…) Mais c'est un geste intolérable. Je le dis haut et fort : je m'excuse auprès des milliards de téléspectateurs, auprès des millions d'enfants et de tous les éducateurs qui ont vu cela. (…) Cependant je ne peux pas regretter mon geste, cela signifierait que Materazzi a eu raison de tenir ces propos. Or il n'a pas eu raison, surtout pas. (…) La réaction doit être punie. Mais sans provocation il n'y a pas de réaction. Il faut sanctionner le vrai coupable : celui qui provoque. Je dirai toujours à mes enfants de ne pas se laisser marcher sur les pieds, mais aussi d'éviter ce genre de geste impardonnable."

Zinédine Zidane termine sa carrière sur un carton rouge retentissant, en finale de la Coupe du Monde. Le président de la FIFA Joseph Blatter pourrait déposséder le Français de son titre de Meilleur joueur du Mondial. Par ailleurs, une enquête est en cours pour déterminer d'éventuelles sanctions pour les deux protagonistes.

Désillusion tricolore

David Trezeguet (attaquant de la France) - «Je connais bien Buffon, mais je n'ai pas spécialement changé ma façon de tirer. Je ne pense pas avoir mal tiré, il est important de prendre ses responsabilités et je garde la tête haute. J'ai dit à Buffon qu'on allait se retrouver pour les vacances. Il faut accepter la défaite, ça fait partie du football. Nous avons dominé et malheureusement nous nous sommes retrouvés aux tirs au but.»

Lilian Thuram (défenseur de la France) - «Il y a des regrets à partir du moment où vous rentrez chez vous sans la Coupe du Monde. Mais il faut aussi prendre du recul et se dire que ce que l'Equipe de France a réalisé, c'est extraordinaire. Pour l'instant, il y a énormément de souffrance. Trop d'ailleurs.»

David Trezeguet a connu un Mondial difficile avec seulement 112 minutes jouées, et un tir au but manqué en finale face à l'Italie. S'il témoigne d'un certain détachement dans ses propos, il a exprimé toute sa détresse sur le balcon de l'hôtel Crillon, fondant en larmes dans les bras de Thierry Henry. Quant à Lilian Thuram, il a versé de chaudes larmes dès le terme de la finale. La souffrance qu'il exprime semble mélanger le goût amer de la défaite, et la nostalgie d'une compétition qu'il ne disputera plus.

A bientôt pour de nouvelles déclarations croustillantes !



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