Au programme cette semaine, un spécial Coupe du Monde avec un retour sur les huitièmes de finale notamment France - Espagne, et d'autres réactions marquantes des acteurs de la compétition.

France - Espagne

Luis Aragones (sélectionneur de l'équipe d'Espagne avant France - Espagne) - «Je respecte la France, mais je suis sûr que nous passerons en quarts de finale» .

Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France après France - Espagne) - «On dit qu'on a une équipe de vieux mais ce sont les jeunes qui s'essoufflent le plus vite. Ce sont d'ailleurs tous ceux qui ont été décriés, Zidane, Vieira, qui nous ont menés vers la victoire. C'est magnifique. C'est pour vivre ces moments-là qu'on joue au foot» .

Une du quotidien espagnol As (après le match France - Espagne) - «Il faut croire qu'il y a en nous quelque chose qui nous empêche de nous surpasser au moment crucial. Peut-être y a-t-il quelque chose de profondément inscrit en nous ?»

Zinedine Zidane (capitaine de l'équipe de France en réponse aux critiques virulentes de la presse espagnole) - «Si j'ai fermé la bouche à quelqu'un ? Oui, à Marca. J'ai été touché par ce qui a été dit. On disait que l'Espagne allait mettre Zidane à la retraite et c'est Zidane qui a mis l'Espagne à la retraite. C'est pour cela qu'il ne faut pas parler avant un match comme ne l'a pas fait Marça. Je suis désolé mais je continue. Il me reste encore au moins un match» .

Ces quatres déclarations résument assez bien ce qui s'est passé autour de cette rencontre. La presse espagnole a commis l'erreur de titiller les joueurs de l'équipe de France et notamment ZZ. Ce dernier a répondu de la meilleure manière qui soit : sur le terrain. Avant de faire découvrir qu'il était amateur de tacles... verbaux !

La volonté portugaise

Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal après la qualification pour les quarts de finale obtenue face aux Pays-Bas) - «C'est un sentiment de bonheur absolu. Cela fait très longtemps que je n'ai plus vu une équipe du Portugal réaliser ce que les garçons ont fait ce soir. Je n'ai jamais vu quelqu'un se battre et accomplir autant pour le Portugal. Il faut féliciter les joueurs, même s'ils ont parfois versé dans l'excès de zèle. Cela a été un match intense, disputé et difficile» .

Le recordman des victoires consécutives en tant qu'entraîneur (11) tire un grand coup de chapeau à ses hommes qui ont remporté leur huitième de finale contre les Pays-Bas et... l'adversité...

La prémonition

Ludovic Magnin (défenseur gauche de l'équipe Suisse avant le huitième de finale face à l'Ukraine) - «Si on ne passait pas l'Ukraine, il y aurait un sentiment de déception et d'inachevé» .

Malheureusement pour Magnin, ce qu'il redoutait s'est produit et la Suisse est éliminée de la compétition sans avoir encaissé le moindre but... Dur à digérer...

La grande armada

Carlos Alberto Parreira (sélectionneur du Brésil) - «Il y a 23 joueurs susceptibles de jouer. Je n'ai pas de problèmes, grâce à Dieu, j'ai 23 solutions. Le match contre le Japon a permis à certains joueurs de voir que l'entraîneur a confiance dans les 23 joueurs. Et puis, ce match nous a servi à en» baptiser «certains en Coupe du monde. C'est très important. Si on a besoin d'un joueur, on peut le faire entrer en jeu sans que ce soit son baptême du feu. Sur 23 joueurs, 20 ont joué durant cette Coupe du monde, cela en dit long sur l'esprit de l'équipe» .

L'esprit d'équipe brésilien est toujours intact et le sélectionneur compte sur son invincible armada pour décrocher une sixième couronne pour le Brésil.

Fin tacticien

Javier Saviola (attaquant de la sélection d'Argentine à propos du quart de finale Allemagne - Argentine) - «J'estime à 60% nos chances d'éliminer l'Allemagne, mais il faudra pour cela que nous imposions notre football. Pour passer il nous faudra réaliser un match plein. L'attaque soutenue est notre meilleure arme. L'Argentine est faite pour attaquer mais devra être très attentive et pratiquer un jeu au sol» .

On connaissait bien les qualités physiques et techniques de Saviola. Mais avec cette leçon au tableau noir, on découvre qu'il est aussi un fin tacticien.

L'hommage

Oliver Kahn (deuxième gardien de la sélection allemande à propos du n°1 Jens Lehmann) - «Sa performance est absolument parfaite. Trois matches sans encaisser de but, cela parle pour lui» .

Quand on connaît les antécédents entre les deux hommes, cet hommage ne prend que plus de valeur.

Trop chaud pour travailler !

Francesco Totti (meneur de jeu de la Squadra Azzurra concernant son penalty à la dernière minute face à l'Australie en huitième de finale) - «J'ai failli tenter une Panenka. Mais il faisait trop chaud. Alors j'ai changé d'idée» .

Les supporters italiens aussi ont eu chaud. Mais qu'est ce que cela aurait donné s'ils avaient su ce que Totti souhaitait faire... !

A la semaine prochaine !