PSG : Emery, une tendance et des menaces
Soutenu publiquement par Nasser Al-Khelaïfi, Unai Emery n'est pas assuré de rester au Paris Saint-Germain en fin de saison. Si la tendance est à un maintien, plusieurs scénarios peuvent précipiter le départ de l'Espagnol.
Encensé après la démonstration du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone (4-0) en 8e de finale aller de la Ligue des Champions, Unai Emery est rapidement revenu dans le viseur des critiques après le naufrage du match retour (1-6) synonyme d'élimination. Une nouvelle preuve que tout peut aller très vite dans le football. Et le technicien espagnol le sait bien, notamment pour son avenir dans la capitale.
Emery maintenu, mais...
Publiquement soutenu par son président Nasser Al-Khelaïfi, Emery n'est pas dupe. L'Espagnol est conscient que son avenir sur le banc du Paris SG n'est pas assuré. Surtout, il s'agit d'une communication maîtrisée de la part du champion de France. Alors que le club de la capitale a encore trois trophées à remporter cette saison, le patron parisien n'avait aucune raison de faire planer une menace sur son entraîneur. Un tel discours aurait eu des effets négatifs sur le vestiaire.
Néanmoins, le quotidien Le Parisien assure ce mercredi que la tendance est à un maintien de l'Espagnol l'été prochain. Mais il ne s'agit que de «la vérité du 29 mars 2017» précise le journal. Si Al-Khelaïfi et Emery ont déjà échangé à plusieurs reprises sur la manière de continuer à faire grandir le club de la capitale, aussi bien en interne que sur le terrain, l'ancien coach du FC Séville n'est assuré en rien de débuter la prochaine saison sur le banc. Tout dépendra de la fin de l'exercice 2016-2017.
... sous pression
En effet, plusieurs cas de figure pourraient pousser Emery vers la sortie l'été prochain. Tout d'abord, une troisième place en Ligue 1 qui serait vécue comme un «accident industriel» , alors que le PSG est deuxième à trois longueurs de Monaco et possède quatre points d'avance sur une équipe de Nice qui semble un peu s'essouffler. Ensuite, la perte des titres nationaux (L1, Coupe de France, Coupe de la Ligue). La finale de la Coupe de la Ligue contre Monaco samedi (21h) devrait donc peser à l'heure du choix.
Enfin, une autre donnée est à prendre en compte. Et concernant celle-ci, Emery n'a pas vraiment d'influence. Il s'agit d'une éventuelle intervention de l'émir du Qatar, qui avait demandé et obtenu la tête de Laurent Blanc l'été dernier. Les dirigeants qataris n'auront aucun mal à prendre une décision radicale s'ils jugent le départ de l'Espagnol nécessaire. Surtout que l'argent ne sera pas un problème. On l'aura compris, Emery reste donc sous pression.
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