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Le Baromètre de la Semaine - N°17
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 24/11/2003 à 23h42
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, L'OM prend les paris, Abondance de buteurs et La Roma tonne. Pour les valeurs en baisse, Paris sans génie, L'absence turque et La Coupe sans coeur.

Les valeurs en hausse

L'OM prend les paris

La semaine de tous les dangers a bien commencé pour les Marseillais. Revenus victorieux de Lille, ils y ont démontré une solidité retrouvée grâce à un bloc compact, d'où une probable esquisse d'équipe type. C'est du moins ce que souhaite les supporters et probablement les joueurs olympiens. Le temps du turn over a fini par lasser et faire déjouer. Les deux matches cruciaux à venir, contre le Real Madrid en Champions League et contre le Paris-SG en championnat, seront riches d'enseignements sur les visées de Perrin et sur la potentialité réelle de l'OM. Christanval sera-t-il le leader de défense espéré ? Vachousek et Meriem seront-ils les pourvoyeurs de ballons souhaités ? Drogba et Mido formeront-ils l'attaque redoutée ? L'échéance est à deux matches, les réponses seront implacables. L'ogre madrilène ne devra pas être trop craint pour espérer un résultat. La magie du Vélodrome peut les y aider. "L'ennemi" parisien paiera-t-il la note de son insolence de la saison passée ? En tout cas, ces deux matches nous donnent tous une âme de joueur et nul doute que les Marseillais vont tout faire pour gagner ces deux paris.

Abondance de buteurs

Djibril Cissé est le chef de meute des buteurs avec dix réalisations en treize matches. Rien d'étonnant à cela, si ce n'est que quatre joueurs en sont à huit et sept à sept. Un total impressionnant comparé aux saisons précédentes. On y retrouve les avant-centres des équipes de têtes (Drogba ou Luyindula) mais aussi ceux du milieu de tableau (Rui Pataca ou Niang) et même du bas (Manchev). Une concurrence surprenante et motivante qui a du mal à trouver son explication. Le talent est-il de retour dans notre championnat ? Peut-être. Les équipes sont-elles plus offensives ? Pas sûr. Toujours est-il que les deux grands attaquants recrutés à l'intersaison que sont Morientes et Elber ne figurent pas en haut de ce classement. Avec, certes, quelques matches en moins, ils n'en sont respectivement qu'à trois et cinq buts. De quoi en déduire - comme Maxifoot le suggérait dans le baromètre n°5 - que, finalement, notre championnat a retrouvé un niveau élevé.

La Roma tonne

La Juventus a beau faire le meilleur début de saison de son histoire, elle est toujours invaincue après dix journées, il n'en reste pas moins vrai que c'est la Roma qui impressionne. Egalement vierge de toute défaite, comme le Milan, la Roma n'a concédé que trois buts et en a marqué vingt-deux. La dernière démonstration à Bologne, 4-0, témoigne de la force de séduction des hommes de Capello, emmenés par un Totti royal. Pour preuve, sa magnifique reprise de volée du gauche gagnante lors de ce match. Suivie par près de dix mille supporters en Emilie-Romagne, cette équipe a offert un récital de jeu collectif et de force défensive, où Zébina est revenu à son meilleur niveau et forme avec Samuel et Panucci un rempart on ne peut plus solide. Au milieu, les extérieurs brésiliens débordent d'énergie, Lima, et de technique, Mancini, alors qu'au centre, Dacourt est au four et au moulin, bien secondé par Emerson. A la baguette, Totti alimente à merveille le redoutable tandem que forme Cassano et Montella. Cette formation se pose donc comme un grand concurrent de la Juve pour le Scudetto et Maxifoot en fait déjà son favori.

Les valeurs en baisse

Paris sans génie

Alors que Monaco, Lyon et Marseille l'ont emporté, le Paris-SG a mal préparé son déplacement au Vélodrome en concédant le nul face à Nice. Comme contre Lens, puis à Nantes, malgré la victoire, le jeu fut indigent. Certes, la défense est solide et les joueurs sont combatifs mais le manque d'imagination et d'automatisme semble si criant que les espoirs de voir cette équipe titiller les trois premières places sont presque utopiques. Boskovic n'est pas le meneur attendu, Fiorèse va vite s'épuiser à ce rythme et Pauleta attend toujours les ballons en bonne position. En attendant un Mercato providentiel, les Parisiens seront attendus de pied ferme sur la Canebière dès dimanche. Une perspective qui ne présage rien de bon au vu des derniers matches. Mais comme il ne sera pas question d'y faire le jeu, tout est possible. Avec un Paris sans génie, à l'inverse de Ronaldinho la saison passée, on peut tout de même gagner sans gloire.

L'absence turque

Comme on le prévoyait dans le baromètre de la semaine passée, un favori est passé à la trappe lors des barrages pour l'Euro portugais. Il s'agit de la Turquie, troisième du dernier mondial. Une surprise pour un pays que l'on croyait faire partie, définitivement, des meilleurs mondiaux. L'adversaire, la Lettonie, n'avait pourtant rien d'un épouvantail mais l'assurance des Turcs a été prise en défaut. Le retour des Lettons à 2-2 après avoir été menés 2-0 en témoigne. Les Turcs se voyaient vainqueurs de l'Euro après avoir effectué une belle Coupe des Confédérations malgré plusieurs titulaires absents. L'absence de certains autres, suspendus ou blessés, lors de ce matche de barrage lui fut fatale. En football, il ne faut jamais être sûr de rien. A l'instar des Français face à la Bulgarie, les Turcs en ont eu l'amer constat. En ces temps plus qu'agités dans son pays, le moral de la population n'avait pas besoin de cela.

La Coupe sans coeur

La fronde des présidents des clubs amateurs bretons concernant la redistribution des niveaux pour la Coupe de France n'a pas fini de s'éteindre. Les petits de CFA et de CFA 2 ont été battus par un petit but d'écart contre des formations de Ligue 2 sur les terrains de ces derniers. L'année dernière, au vu de leur résistance, il est fort possible qu'ils auraient épingler les professionnels dans leur petit stade et devant beaucoup plus de spectateurs. Le manque à gagner, financier et festif, est évident. Les surprises ne seront plus très nombreuses. Les professionnels ont eu gain de cause il n'y aura vraisemblalement pas de Calais cette année. Pour qu'il y en ait un de nouveau, les Bretons devront rester têtus. La Coupe est désormais vide de coeur.

Merci, et à la semaine prochaine !



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