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Anderson achève le Barça
Par Jacques Vasquez - Actu Espagne, Mise en ligne: le 24/11/2003 à 00h33
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Le petit poucet Villarreal se paie le Barça encore une fois, grâce à Sonny Anderson. La Corogne piétine et le Réal oublie définitivement le carton de Séville en dominant Albacete de justesse mais sans forcer son talent.

Maxifoot concède une mention spéciale à Juan Roman Riquelme et ne manquez pas le Prix Citron bien mérité par Jose Maria Villar, le président de la fédération espagnole.

Villarreal : Un village où tombent les grands

Villarreal est un splendide hameau de la banlieue de Castellon qui vit depuis quelques saisons le doux rêve de la Liga. Coincé entre les montagnes de l'arrière pays et la «Costa de Azahar», c'est au milieu des orangeraies qu'un important producteur et exportateur de carrelage appuie sans relâche ce club modeste qui possède soit dit en passant, un excellent centre de formation, un des meilleurs d'Espagne en réalité. L'aventure du Villarreal C.F. en première division s'initia par une première relégation mais son retour parmi l'élite s'avère des plus prometteurs. Le club a également mis les pieds en Coupe de l'UEFA par voie d'Intertoto. Ce petit poucet de la Liga (la population totale de Villarreal chiens et chats compris ne garnirait pas la moitié des gradins du Nou Camp) s'offre même un luxe qui fait bien des envieux : faire plier le grand Barça avec une régularité déconcertante et ce, aussi bien dans son petit stade de 18.000 places que dans le gigantesque coliséum catalan. L'histoire se répétait encore une fois samedi soir.

Sonny Anderson renvoie le Barça à ses études

Le "Madrigal" accueillait donc un F.C. Barcelone qui restait sur une série de victoires qui lui a permis de recoller au peloton de tête de la Liga. Le onze de Franck Rijkaard devait toutefois se passer des services de la star Ronaldinho, toujours indisposé par une élongation qui pourrait même l'écarter du prochain derby universel : le Barça - Réal du 6 décembre. Le schéma du technicien hollandais préconisait de nouveau une défense centrale contre nature composée par le latéral Puyol et le milieu défensif Cocu. Rijkaard décalait Xavi vers l'avant et confiait la relance au tandem Marquez - Motta. L'un et l'autre brillant plus par leur vivacité en récupération que par les passes bien ajustées, on ne s'étonnait donc pas d'une première période où les locaux s'emparèrent de l'initiative. Des locaux diminués eux aussi par les absences du libéro Ballesteros, de l'organisateur Roger Garcia et de l'attaquant Victor. Par contre, le coach Benito Floro pouvait compter sur deux éléments fort stimulés par l'évènement : Sonny Anderson et surtout Juan Roman Riquelme ; tous deux, souvenons nous, sortirent du Barça par la chatière. L'argentin appartient néanmoins toujours au club catalan qui l'a cédé à son adversaire du jour pour la présente saison.

C'est justement Riquelme qui à la 39ème minute tirait un corner sur la tête de Coloccini qui voyait sa tentative déviée par Jose Mari dans les filets du gardien barcelonais Valdes. Cette gifle bien méritée réveilla définitivement les catalans qui entamèrent la deuxième mi-temps avec beaucoup plus d'ardeur. A la 71ème, un centre en cloche de Saviola permit au virevoltant Luis García d'adresser une frappe sèche que ne put bloquer Reina et Patrick Kluivert se fit un plaisir de pousser le cuir au fond de la cage. Une égalisation injuste toutefois au vu de la dynamique générale. Le Barça fut même tout près de renverser la vapeur mais Kluivert négocia mal un caviar servi par Xavi ; une action typique où un Raúl ou un Ronaldo auraient probablement fait mouche... Kluivert vivant me semble t'il beaucoup plus sur sa plastique et sur son élégance que sur son impact dans la zone de vérité. Alors que l'on s'acheminait vers un match nul heureux pour les intérêts barcelonais, les arrêts de jeu nous offrirent l'oeuvre d'art de la soirée : un magnifique centre tendu de Belleti au premier poteau aboutissait sur la tête plongeante du "pistolero" Sonny Anderson qui sonnait le glas des espoirs catalans. 2 buts à 1 et première défaite de Barcelone à l'extérieur... chez sa bête noire, le Villarreal C.F.

Le Réal et Zidane au petit trot

Un des grands problèmes que peuvent rencontrer les galactiques du Réal est de trouver la motivation nécessaire pour affronter un match du championnat domestique où le rival se nomme Albacete. Il est même possible que Beckham ou Ronaldo ne sachent pas situer géographiquement cette belle localité de la Mancha. Après le carton encaissé à Séville, le grand Réal avait pourtant tout intérêt à se racheter devant son public. La visite du nouveau promu était donc propice pour en obtenir le pardon. La troupe de Queiroz se présentait au grand complet exception faite de Roberto Carlos, blessé depuis maintenant deux semaines. La rencontre s'initiait tambour battant des deux côtés et ce furent les visiteurs qui créèrent la première occasion par l'intermédiaire d'Aranda dont la chute en pleine surface laissa curieusement l'arbitre sans réaction. C'est à la 36ème minute que le Bernabeu entra vraiment dans l'ambiance. Une belle passe de Zidane vers Beckham suivie d'un obus télédirigé par l'anglais en direction de la toile d'araignée en haut à droite du portier Roa ; tout ceci des 25 mètres (1-0). L'extase de l'assistance dura exactement une minute puisque Parri égalisait du pied gauche après un beau mouvement des visiteurs. C'est tard en deuxième période que les madrilènes scellèrent le destin de la rencontre lorsque notre Zizou national et demi dieu de ce côté ci des pyrénées, reprenait de la tête un service de Solari pour donner la victoire aux blancs (2-1). La formation de la capitale prend les commandes de la Liga en attendant le verdict du Murcie-Valence disputé tard en soirée.

Dans les autres rencontres, nous retiendrons le coup d'arrêt à la belle série de victoires de l'Atlético Madrid (6). Les hommes de Manzano tombent sur le terrain de Valladolid (3-1). Triste nul (0-0) entre Betis et le leader Deportivo. Belle victoire de Bilbao chez le Celta Vigo (0-2) qui pense sûrement à son rendez-vous de Ligue des Champions mercredi prochain. Et enfin, une Réal Sociedad qui continue de décevoir en Liga puisque le Réal Majorque s'impose à Anoeta grâce à un but de l'inévitable Samuel Eto'o. Je précise que la dernière défaite à domicile des gars de Denoueix remonte à mars 2002.

LE CRACK : Juan Roman RIQUELME (Villarreal C.F.)

Il est un des enfants prodige de Boca Juniors et sa migration vers le football européen s'opéra sans doute vers une destination inadéquate et au moment le plus inopportun. C'est un Barça plongé dans le doute et digérant tant bien que mal les effets secondaires de la désastreuse gestion du président Gaspart, qui acueillit le meneur de jeu argentin la saison dernière avec un grand handicap initial. Louis Van Gaal, l'entraîneur en poste à ce moment là, déclara ne pas avoir réclamé ce type de renfort. Riquelme broya du noir durant toute la campagne puisqu'il ne disposa que de peu de minutes au sein du onze "blaugrana". Pire entrée en matière impossible... Le trident actuel Laporta-Beguiristain-Rijkaard, pressé par l'urgence, n'est pas enclin non plus à patienter le temps nécessaire à cette adaptation. La cession à Villarreal fut donc l'option choisie. Riquelme n'est pas Zidane et ne le sera probablement jamais, mais voilà un très bon technicien qui sait lire entre les lignes d'un match et qui brille surtout dans la dernière passe. Le rythme de jeu européen lui crée de sérieux problèmes mais attention à lui le jour où ils les aura résolus. Il fut de tous les bons coups samedi soir face à son ex-équipe. Riquelme dirigea le danger vers tous les remparts de la défense catalane et seul le manque de réussite l'empêcha de s'inscrire lui-même au registre des buteurs du match.

LE PRIX ORANGE : Luis FERNANDEZ (Entraîneur Espanyol)

Victoire vitale (1-0) sur Séville obtenue de haute lutte par les hommes que dirige Luis Fernandez. Le coach de Tarifa, récemment nommé à la tête du vestiaire de l'Espanyol de Barcelone obtient 3 points en deux journées alors que son prédécesseur Javi Clemente en avait totalisé seulement 5 en dix matchs. C'est de bonne augure pour un historique de la Liga comme l'Espanyol. Pour l'anecdote, le football nous réserve parfois des surprises de taille. Séville qui venait de torpiller le Réal Madrid par 4 à 1 vient rendre l'âme sur la pelouse de la lanterne rouge.

LE PRIX CITRON : Jose Maria VILLAR (président de la RFEF)

Comme si les "affaires" en cours ne faisaient pas couler assez d'encre : non suspension du Camp Nou suite aux incidents d'il y a un an, interminable feuilleton du cas de dopage du basque Gurpegi et enfin douteuse justification de certains comptes de la fédé, le très discuté président Villar a mis les pieds dans le plat d'une manière peu élégante et pour le moins indigne d'un personnage aussi médiatisé. Lors d'un voyage en Andalousie, il fut au centre d'une querelle avec un employé de la gare de Huelva, le tout à base d'insultes. Le premier mandataire du football espagnol fut retenu et interrogé dans les bureaux de la police locale...

LA POLÉMIQUE :

Nous signalions un cas similaire le mois dernier. Rappel à l'ordre cette fois-ci pour Mr Ramirez Dominguez, l'arbitre du Real-Albacete : le Réal Madrid n'a vraiment pas besoin que l'on omette de siffler un penalty flagrant en sa défaveur. L'accrochage de Solari sur Aranda a crevé l'écran.

LA PHRASE DU JOUR :

«Au Réal nous avons... 8 Ballons d'Or potentiels ». Carlos Queiroz s'en sort comme il peut après avoir estimé devant les plumes de la Gazzetta Dello Sport que le prestigieux trophée devraient terminer dans la vitrine personnelle du milanais Paolo Maldini. La déclaration provoque évidemment l'ire de la presse madrilène qui revendique à corps et à cris la candidature de Raúl.

Résultats de la 12ème journée :

Valladolid - Atlético Madrid : 3 - 1
Makukula 20', Zapata 36', Sousa 65' - Musampa 13'

Malaga - Osasuna : 0 - 0

R. Madrid - Albacete : 2 - 1
Beckham 36' , Zidane 80' - Parri 37'

Espanyol - Séville : 1 - 0
Domoraud 89'

Celta Vigo - Ath. Bilbao : 0 - 2
Lacruz 57', Iraola 90'

Racing Santander - Saragosse : 1 - 2
Rebosio (csc) 39' - Alvaro 44', Soriano 84'

R. Sociedad - Majorque : 0 - 1
Eto'o 17'

Betis - Deportivo : 0 - 0

Villarreal - Barcelone : 2 - 1
Jose Mari 39', Anderson 91' - Kluivert 71'

Classement : R. Madrid, Deportivo 26 - Valence* 23 - Bilbao 20 - Barcelone, Osasuna, Atlético Madrid 19 - Valladolid 18 - Racing, Villarreal, Malaga 17 - Séville, Saragosse 15 - Betis, Majorque 14 - R. Sociedad 13 - Celta Vigo 11 - Albacete 9 - Espanyol 8 - Murcie* 7

Merci à vous chers lecteurs, nous nous retrouvons jeudi pour l'édition «En Direct de la Liga»...



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