OM : son choix, ses ambitions, la Coupe d'Europe, les supporters... Retour sur la présentation de Rudi Garcia
Présenté à la presse ce vendredi, le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia, a abordé de nombreux sujets face aux journalistes. L'occasion également pour le président Jacques-Henri Eyraud de livrer quelques informations.
Officielle depuis jeudi, l'arrivée de Rudi Garcia sur le banc de l'Olympique de Marseille est la grosse actualité de cette fin de semaine dans le football français. Alors, forcément, tous les regards étaient braqués vers la cité phocéenne pour observer la présentation du nouvel entraîneur marseillais ce vendredi.
Garcia convaincu par le projet et le feeling
Après avoir rendu hommage à son prédécesseur Franck Passi, qu'il a eu au téléphone, Garcia a expliqué son choix de signer à Marseille. «Je voulais rester dans l'un des cinq championnats majeurs européens. Ce qui m'a séduit c'est le projet et l'ambition du projet. Le premier contact s'est fait avec Jacques-Henri Eyraud. Humainement, on a accroché» , a-t-il raconté.
Convaincu par le projet «OM champion» , Garcia n'a pas caché sa «fierté» de rejoindre l'OM pour bâtir. «Personne n'arrive en messie, c'est toujours des ambitions collectives. Je savais que seul l'OM pourrait me permettre d'arriver dans un nouveau projet et bâtir à notre image. Ailleurs ç'aurait été impossible» , a-t-il expliqué. Et l'entraîneur passé par le LOSC ne manque pas d'ambition.
Redorer le blason de l'OM et faire revenir les supporters au Vélodrome
«Gagner la Ligue des Champions ? L'ambition compte beaucoup pour moi. Dans le bureau de Jacques-Henri j'ai croisé la "Coupe aux grandes oreilles"» , a lancé le technicien de 52 ans. Néanmoins, le nouveau coach olympien sait qu'il faudra déjà redresser la barre après un début de saison poussif et une actuelle 12e place en Ligue 1.
«Mais on sait qu'on est encore dans la deuxième partie du tableau en L1. Il va falloir déjà ramener l'équipe dans la première partie. On va mouiller le maillot, on ne va pas compter nos heures. J'espère qu'on sera en mesure à la fin de saison de nous qualifier pour une Coupe d'Europe» , a précisé Garcia. Avant d'envoyer un message : «Quand je suis passé dans les bureaux administratifs, il y avait écrit : "On craint dégun (personne, ndlr)". Alors on ne craint dégun.»
Un discours passionné et ambitieux bienvenu alors que l'OM espère faire revenir ses supporters au Stade Vélodrome. «Les fans reviendront d'eux-mêmes s'ils sentent que c'est une fierté de supporter l'OM. On fera tout pour ne pas les décevoir, on y mettra tout notre coeur» , assure un technicien réputé pour faire bien jouer ses équipes et son style offensif.
Eyraud et le courage de Garcia
Présent à ses côtés, le nouveau président Jacques-Henri Eyraud a tenu souligné le courage de son coach d'avoir signé à quelques jours du clasico face au PSG (dimanche à 20h45). «Pour un coach, venir 48 heures avant un tel match, c'est une preuve de courage. Nombreux auraient fait un refus d'obstacle. Rudi nous a dit qu'il était prêt, ça a renforcé le respect qu'on lui portait» , a expliqué le nouveau boss olympien.
L'occasion pour Eyraud de faire aussi le point sur les ambitions de l'OM. «On va beaucoup travailler sur la formation, la détection, l'OM n'est pas là où il devrait être dans ces domaines même si des personnes dévouées sont à la tête de ces secteurs» , a-t-il indiqué. «On est tombé sur un investisseur passionné. Se donner les moyens de gagner, c'est très haut dans sa liste des priorités» , a assuré le patron marseillais. Reste désormais à joindre les actes à la parole.
Le profil du directeur sportif recherché
En revanche, Eyraud n'a pas souhaité donner de noms concernant les recherches pour le poste de directeur sportif, alors qu'Andoni Zubizarreta est annoncé comme favori. Mais il a dressé le portrait du DS idéal. «Je peux vous dire les qualités que nous recherchons : l'indépendance vis-à-vis de sphères d'influence propre au milieu du foot, l'esprit d'équipe et l'intérêt de l'entreprise qui doit être plus important que l'intérêt personnel» , a-t-il expliqué. Le choix n'est donc peut-être pas encore totalement arrêté.
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