Equipe de France : Varane-Koscielny, fin du débat ?
Encore une fois convaincante contre les Pays-Bas (1-0), la charnière centrale de l'équipe de France composée par Raphaël Varane et Laurent Koscielny est bien partie pour s'installer durablement. Didier Deschamps a sans doute (enfin) trouvé son duo complémentaire.
La défense de l'équipe de France a longtemps été le grand chantier de Didier Deschamps. Ces dernières années, le sélectionneur français a beaucoup tâtonné, sans véritablement trouver de formule convaincante. Mais depuis trois matchs, l'association de Raphaël Varane et Laurent Koscielny rassure tout le monde.
Des changements à la pelle
Pourtant, cette paire a mis du temps pour s'affirmer comme une évidence. En 2013, il n'y a pas si longtemps, Mamadou Sakho avait profité des barrages du Mondial 2014 pour s'imposer en tant que titulaire à la place de Koscielny. On voyait alors l'association Varane-Sakho s'installer dans la durée. Et pourtant, l'Euro 2016 a tout changé.
Tout d'abord parce que Sakho a été écarté de la course par sa suspension, avant de perdre la confiance de Jürgen Klopp à Liverpool, mais aussi parce que Koscielny en a profité pour devenir le véritable patron de la défense tricolore durant la compétition. Varane étant forfait, le Gunner a dû gérer les changements de partenaires, avec Adil Rami puis Samuel Umtiti, mais il n'a jamais déçu et il a confirmé que ses sautes de concentration appartenaient au passé.
Varane revient en force
Pendant ce temps-là, Varane devait regarder ses camarades depuis son fauteuil. On se demandait presque si le joueur du Real Madrid avait finalement encore sa place dans le onze titulaire, alors qu'Umtiti avait réalisé une bonne fin d'Euro. Sauf que Deschamps a toujours fait confiance au Merengue et il l'a prouvé en le titularisant avec le brassard pour son retour face à l'Italie (3-1), en amical, aux côtés de Koscielny. Depuis, cette charnière ne bouge plus.
La complémentarité des deux hommes apporte de la sérénité derrière. Varane anticipe et relance, tandis que Koscielny harcèle et tacle à la perfection. «Assez naturellement, je gère la profondeur, explique le Madrilène dans L'Equipe. Contre les Pays-Bas, j'ai dû sortir davantage sur notre adversaire, qui était solide dos au jeu. On s'adapte.» L'entente fonctionne bien et les Bleus en profitent.
3 tirs cadrés concédés en trois matchs !
Depuis le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, soit trois matchs contre la Biélorussie (0-0), la Bulgarie (4-1) et les Pays-Bas (1-0), les Bleus n'ont concédé que trois tirs cadrés seulement et un seul but sur penalty. Après avoir inquiété durant l'Euro, la défense est donc redevenue l'un des points forts de cette équipe. Et c'est plutôt rassurant pour la suite.
Selon vous, la charnière Varane-Koscielny est-elle la meilleure pour les Bleus ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...
