Equipe de France : les critiques de la presse, Deschamps, sa prise de conscience... les confidences de Griezmann sur son Euro
Pointé du doigt en début d'Euro 2016, l'attaquant de l'équipe de France, Antoine Griezmann, a confié qu'il a été très déçu par les critiques des médias. Jusqu'au déclic, intervenu au moment du passage en 4-2-3-1...
Elu meilleur joueur de l'Euro 2016, Antoine Griezmann (25 ans) a pris une nouvelle dimension au fil de la compétition, achevée par la défaite en finale face au Portugal (0-1 ap).
Mais le tournoi ne s'est pas résumé à un long fleuve tranquille pour l'attaquant de l'équipe de France, pas épargné par les médias après son entrée en matière ratée face à la Roumanie (2-1) lors du match d'ouverture. Des critiques qui ont affecté le buteur de l'Atletico Madrid.
«J'attendais de la confiance, pas qu'on doute de moi »
«Ça m'a fait chier. Parce que ce n'était pas juste», a déploré le Tricolore dans les colonnes de L'Equipe ce mardi. «Il n'y avait eu qu'un match. Alors, oui, ça m'avait fait chier parce que c'était aussi la presse française, celle qui doit nous aider, celle qui avec un bon article peut t'amener en haut, te donner de la confiance. Moi, j'attendais de la confiance, pas qu'on doute de moi dès le premier match. Mais après, j'ai bien joué, j'ai bien répondu. C'est le plus important.»
A partir de la mi-temps du 8e de finale face à l'Eire (2-1), le natif de Mâcon a également pu compter sur un coup de pouce du sélectionneur Didier Deschamps, qui a troqué son 4-3-3 pour un 4-2-3-1 avant tout destiné à placer le Madrilène là où il excelle, dans l'axe. Le déclic pour "Grizou". «Là, j'ai dit : ''C'est pour moi ! Il faut que je gagne ce match.'' On perdait 1-0 à cet instant. Quand il a annoncé que je passais dans l'axe, j'ai eu un petit sourire et je me suis dit qu'il fallait que je montre que je pouvais faire gagner l'équipe en étant à ce poste. Dans ma tête, c'était : ''Celle-là, elle est pour moi''».
«J'irai à la guerre pour Deschamps»
Sauveur de la patrie avec un doublé ce jour-là, le Colchonero est plein de reconnaissance envers DD qui l'a placé dans les meilleures conditions. «Cela veut dire qu'il a beaucoup confiance en moi. C'est vrai que ça t'aide quand le coach met tout en oeuvre pour que tu te sentes le mieux possible. Je le vois avec l'Atletico de Madrid. Je vais à la guerre pour le coach. Et chez les Bleus, pareil, j'irai à la guerre pour Deschamps», jure l'ancien de la Real Sociedad. Pour l'instant, un ticket pour le Mondial russe suffira amplement !
Etes-vous d'accord avec Griezmann au sujet des critiques ? Que vous inspire sa loyauté envers Didier Deschamps ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans l'espace «Ajouter un commentaire» ...
