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Le Barça au zénith
Par Benjamin Contant - Actu Champion's League, Mise en ligne: le 17/05/2006 à 23h41
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Le double Champion d'Espagne en titre n'a pas seulement convaincu par la qualité de son jeu. Le FC Barcelone a aussi conquis l'Europe en venant à bout de la vaillante équipe d'Arsenal (2-1). Un triomphe arraché contre un adversaire réduit à dix mais qui a tenu son avantage à la marque avec courage avant de finalement céder. Au bout de son statut de favori, le Barça accède au livre d'or de la Ligue des Champions.

Le Barça au zénith

Dans les coulisses du match

Avant de se tourner vers l'Allemagne et la Coupe du Monde, les yeux se braquent pour la finale de la Ligue des Champions. Une nouvelle dynastie pourrait d'ailleurs en émerger, avec les jeunes d'Arsenal promis à un brillant avenir qui ont l'occasion d'offrir à leur club la première Ligue des Champions de son histoire. Quant au FC Barcelone, loué pour la qualité de son jeu par les observateurs depuis plus de deux saisons, il tentera de remporter la compétition pour la seconde fois, après 1992. Les Catalans s'attacheront donc à démontrer qu'un certain sens de l'esthétisme n'est pas incompatible avec la collection de trophées, théorie déjà prouvée au niveau national (double Champions d'Espagne en titre). Toutefois, en éliminant Chelsea, le Benfica Lisbonne et le Milan AC, et après avoir inscrit 22 buts (meilleure attaque de la compétition) le Barça a largement prouvé sa valeur et son statut de favori mais seule la victoire finale comptera : «Je ne dis pas qu'on va remettre en question notre façon de jouer mais ça ne me dérangerait pas de gagner 1-0, de "jouer laid" » explique le milieu barcelonais Edmilson. Les Anglais tenteront quant à eux de prouver que le talent n'attend pas le poids des années, même au plus haut niveau continental. La rencontre pourrait aussi tourner sur des exploits individuels et le duel à distance entre les deux vedettes Ronaldinho pour les Espagnols et Henry pour les Anglais. «Ce match c'est le FC Barcelone contre Arsenal, pas Henry contre Ronaldinho» tempère Arsène Wenger, manager des Gunners. Même écho à Barcelone chez Eto'o : «Un seul joueur ne peut pas te faire gagner un match. Il y a aussi Pires, Cesc, Reyes...» . Malgré tout, dans une rencontre entre deux des meilleures défenses de la compétition, une étincelle émanant d'un talent pourra créer la différence.

Les faits marquants de la rencontre

- Thierry Henry sonne la charge ! Emmanuel Eboué transmet à ras de terre à l'entrée de la surface pour son capitaine qui surgit devant Marquez, s'emmène le ballon dans la surface et bute sur une sortie impeccable de Valdès (2') !

- Henry dans la foulée ! L'attaquant français est déchaîné. Sur le corner, Henry prend le ballon sur le coin gauche de la surface, fixe Deco et enroule une belle frappe de l'intérieur du pied mais Valdès est de nouveau à la parade (3').

- Un autre français s'illustre aussi en ce début de match. Giuly livre un beau duel côté droit avec Cole et s'empare du ballon. L'ailier catalan pénètre dans la surface et frappe mais Lehmann a bien bouché son angle au premier poteau (8').

- Les affaires sont mal engagées pour Arsenal. Lancé en profondeur par Ronaldinho, Eto'o s'échappe mais se fait faucher par Lehmann. Le portier allemand se voit infliger un carton rouge alors que Giuly avait marqué dans le but vide. L'arbitre revient à la faute annule le but et c'est un coup-franc aux seize mètres pour le Barça (19').

- Contre toute attente, Arsenal ouvre le score ! Sur un coup-franc d'Henry sur le droite de la surface, Campbell surgit au second poteau et au bout d'une belle détente envoie le ballon de la tête dans les buts catalans (0-1, 37') !

- La chance semble avoir choisi le camp anglais. Servi par Ronaldinho dans la surface, Eto'o exécute un superbe contrôle orienté en se retournant mais son tir enchaîné du gauche est détourné par Almunia sur son poteau (45+2') !

- Une occasion dangereuse pour le Barça. Iniesta s'avance dans l'axe et frappe de vingt mètres mais son tir à ras de terre est capté par Almunia, vigilant (53').

- La balle du K.O pour Ljungberg ! Le Suédois chipe le ballon à Oleguer et s'avance à gauche dans la surface. Sin tir de près puissant est repoussé en corner par Valdès qui a bien tenu son premier poteau (67').

- Sur un coup-franc rapidement joué au milieu de terrain, Hleb lance Henry en profondeur. L'attaquant d'Arsenal s'infiltre dans la surface mais sa frappe croisée de l'intérieur du pied est stoppée par Valdès (70').

- Barcelone revient de loin ! Deco à quarante mètres des buts passe pour Larsson dans la surface. L'attaquant suédois dévie du plat du pied dans la course d'Eto'o à gauche qui au bout d'une accélération foudroyante trompe Almunia du plat du pied (1-1, 77').

- Le Barça sur sa lancée ! Peu après l'égalisation, un beau mouvement côté droit. Larsson le long de la ligne de but se retourne et donne une nouvelle fois le caviar vers Belletti qui dans sa course vient fusiller Almunia à bout portant (2-1, 81') !

La prestation de Barcelone

Favori le Barça avant cette rencontre ? Certes, mais les Catalans ont souffert pour venir à bout d'Arsenal. Le but refusé à Giuly a sans doute été un tournant pour les coéquipiers de Ronaldinho qui ont ensuite baissé le pied après pourtant un très bon début de match. L'ouverture du score anglaise est venue sanctionner cette baisse de régime. Face à un adversaire réduit à dix, le Barça a tenté de développer son jeu habituel mais a buté sur un mur bâti à l'entrée des seize derniers mètres. Le milieu de terrain ne constituait plus un obstacle et les Catalans redoublaient de passes, de duels à l'approche des buts anglais mais n'étaient pas dans un grand soir. Les centres manquaient de précision alors que la fatigue empêchait les attaquants de multiplier les courses et permutations comme en début de rencontre. Malgré tout, la qualité technique blaugrana, qui a permis de détenir une nouvelle fois largement le ballon (64% de possession), leur permettait de continuer à espérer. La persévérance sous une pluie battante ainsi que le coaching gagnant de Rijkaard qui fait rentrer Larsson et Belletti, déterminants, ont fait la différence.

Immobile sur sa ligne pour l'ouverture du score, Valdès a par la suite été beaucoup plus vigilant. En défense, Oleguer a paru emprunté à droite, a commis de grosses fautes pour empêcher les contres attaques et centré sans précision. La charnière Puyol – Marquez s'est livrée au fur et à mesure à quelques imprécisions inhabituelles. Van Bronckhorst a imposé sa combativité sans se montrer déterminant dans ses montées. Edmilson a défendu proprement au milieu mais ses ouvertures n'ont pas trouvé preneur. Remplacé à la mi-temps par Iniesta, plus offensif et incisif. Van Bommel n'a pas vraiment pesé avant de sortir à l'heure de jeu au profit de Larsson, auteur de deux passes décisives. Une rentrante gagnante. Deco a organisé le jeu de son équipe sans finalement prendre beaucoup d'initiatives. Auteur d'un très bon début de match, avec de bons appels et prises de balles, Giuly a ensuite été transparent. Ronaldinho n'était pas toujours en réussite et a buté sur une défense bien regroupée. Eto'o inscrit le but égalisateur sur une belle accélération. A frappé le poteau en première période. Beaucoup d'appels en profondeur.

La prestation d'Arsenal

Le courage n'aura pas suffi à Arsenal. Les outsiders de cette finale jouaient parfaitement leur rôle en ouvrant le score à la surprise générale sur coup-franc, alors qu'ils étaient à dix. Conscients de leur réussite, les Gunners ont ensuite chercher à protéger leur maigre avantage. Avec leurs qualités de vitesse devant, les Anglais pouvaient espérer lancer quelques contres meurtriers. Seulement la défense s'est vite retrouvée acculée devant sa surface et a éprouvé de grandes difficultés à relancer. Plusieurs séquences ressemblaient alors à de l'attaque-défense mais la muraille tenait. La défense physique et tonique d'Arsenal y était pour beaucoup et peu de duels lui échappait. Une grosse solidarité comblait les brèches. Mais à force de subir, les Anglais ont plié avant de rompre. Piégés dans la profondeur sur le premier but, étirés sur le côté pour le second, les défenseurs d'Arsenal ont souffert physiquement dans le dernier quart d'heure face aux assauts répétés de leurs adversaires. Pourtant, quelques balles de contres intéressantes en début de première mi-temps auraient pu être décisifs. Finalement, Arsenal tient à dix à 75 minutes au courage. Sans doute les Anglais ne sont pas faits pour le catenaccio.

Lehmann se fait logiquement expulsé par l'arbitre. Son suppléant Almunia sort quelques beaux arrêts mais se fait ajuster à bout portant en angle fermé sur les deux buts. Cole a connu un début de rencontre délicat avant de retrouver le rythme et son agressivité. La charnière Campbell – Touré a longtemps tenu. Du placement, une belle présence physique mais des relances laborieuses. Eboué a de nouveau été très bon et a été très peu pris en défaut dans les duels. Au milieu, Hleb a touché assez peu de ballons mais a glissé quelques passes intéressantes et parfois imposé sa vitesse. Ljungberg a pu emmener quelques contres dangereux en seconde mi-temps et a causé quelques problèmes à la défense adverse. Déception pour Pirès qui sort au bout de vingt minutes pour son dernier match avec Arsenal. Fabregas n'a pas eu son influence habituelle et n'a pas relancé efficacement vers l'avant pour soulager son équipe. Gilberto a effectué son travail de l'ombre, peut être trop pour véritablement s'illustrer. Seul en attaque, Henry n'a eu beaucoup de ballons. Mais le Français donne une passe décisive et quelques prises de balles et dribbles de grande classe.

Après le sacre de 1992, le Barça renoue avec le succès en Ligue des Champions. Loin des artifices et autres football champagne, les Catalans ont dû batailler ferme pour venir à bout d'Arsenal. Réduits à dix, les Anglais ont souffert toute la rencontre mais regretteront d'avoir laissé filer un match dans lequel ils avaient ouvert le score.


FC Barcelone – Arsenal 2-1 (0-1)
Stade de France
Arbitre : Mr Hauge
Buts : Eto’o (76’), Belletti (81’) - Campbell (37’)
Avertissements : Oleguer (69’), Larsson (90+2’) – Eboué (22’), Henry (51’)
Expulsion : Lehmann (18’)

Les équipes

FC Barcelone : Victor Valdès – Oleguer (Belletti, 81’), Puyol (cap), Marquez, Van Branckhorst – Edmilson (Iniesta (46’), Van Bommel (Larsson, 61’), Deco – Giuly, Eto’o, Ronaldinho

Arsenal : Lehmann – Eboué, Campbell, Touré, Cole – Hleb (Reyes, 84’), Gilberto, Fabregas (Flamini, 74’), Pirès (Almunia, 20’), Ljungberg – Henry (cap)



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