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L’heure de gloire parisienne
Par Christophe Andreeff - Actu Coupe De France, Mise en ligne: le 30/04/2006 à 07h09
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Passation de pouvoir symbolique et réussie pour le Club de la Capitale qui retrouvera l'Europe la saison prochaine. Le Paris Saint-Germain ne manque pas son rendez-vous au Stade de France. Il s'impose au mérite contre son meilleur ennemi (1-2). Marseille rentre bredouille sur la Canebière, pour cette première aventure au Stade de France qui en amènera sans doute d'autres. Le compte-rendu complet avec Maxifoot !

Enjeux d'une finale de prestige

Les Dieux du Football ont écouté les voies terrestres des supporteurs marseillais et parisiens. Les deux clubs français les plus exposés médiatiquement et à qui on ne laisse jamais de pure tranquillité, se retrouvent une ultime fois cette saison. Ils disputeront devant 80 000 personnes, la finale 2006 de la Coupe de France. Le tirage au sort, puis la loi du terrain, réservent cette affiche digne des Milan contre la Juventus ou de Barcelone contre le Réal de Madrid, voire de Chelsea face à Manchester. De quoi égayer et alimenter toutes les conversations ainsi que toutes les pages de nos quotidiens et magazines, y compris hors de nos frontières. Sur le plan sportif, remporter le trophée signifie avant tout l'opportunité directe de se qualifier pour la Coupe de l'UEFA. Placée sous très haute sécurité, cette affiche s'offre aussi le luxe de tourner la page sur le piètre épisode du match retour entre les deux formations en Championnat. Autre bonne nouvelle, Guy Lacombe et Jean Fernandez peuvent compter sur tous leurs titulaires indispensables. Il risque d'y avoir un combat des chefs entre Pauleta d'un côté et Ribery de l'autre. A l'image de Rothen ou encore Dhorasoo, ils doivent aussi songer au match des coulisses du mondial, avec la perspective d'une sélection ferme et définitive pour l'Allemagne. De quoi motiver les troupes ! L'Olympique de Marseille est désigné comme l'équipe qui reçoit. Monsieur Duhamel aura la lourde charge de tenir les troupes en respect.

Le déroulement du match

Sur les écrans géants, les supporteurs des deux camps peuvent se livrer au petit jeu des observations, puisque la rencontre se voit intégralement diffusée, ralentis compris. Marseille s'octroyait l'entame. Les Parisiens s'offraient un coup de maître, en une accélération tonitruante. Un manque de vivacité dans la relance de Taiwo, permettait à Cissé de glisser le ballon sur la droite, à destination de Kalou. L'ex libérateur auxerrois (lors de circonstances aux enjeux similaires par le passé) se retrouvait isolé. Il plaçait une frappe tendue, imparable, en pleine lucarne de Fabien Barthez. Elle touchait au passage la transversale qui en tremble encore (0-1, 6'). De quoi atténuer très sérieusement les ardeurs du virage nord, alors qu'en face les supporteurs de la Capitale se retrouvent aux anges. Dans l'enthousiasme, Paris conserve la maîtrise du jeu. Kalou se montre toujours incisif et à son aise. Comme dans son jardin, il profite d'une récupération sur un centre de Pauleta, pour lâcher une reprise de volée hors cadre (12'). La stratégie parisienne consiste à ne pas subir ou à trop reculer, pour éviter d'offrir aux Phocéens la possibilité d'une égalisation trop rapide. Les Marseillais proposent un jeu bien plus consistant lors des vingt minutes suivantes. Paris joue sur sa solidité physique et mentale, avec la participation active de tous ses éléments en repli défensif.

Paris décoche sa flèche en premier

Pour autant, cela n'empêche pas Letizi de devoir intervenir en deux temps, sur une percée de Niang qui prend le meilleur sur un Dhorasoo pas encore à son maximum (15'). Puis Mendy revient en force prendre brillamment le meilleur sur Pagis, en position d'armer sa frappe, plein axe (18'). Les supporteurs phocéens frôlent l'exaspération, lorsque une troisième offensive marseillaise s'achève par une intervention de l'ultime chance, dans la surface de réparation. Maoulida tombe sous le pressing de Rozehnal. Monsieur Duhamel demande aux joueurs de poursuivre le jeu (20'). En position de force, les joueurs phocéens multiplient les corners, sans parvenir à percer le dernier rempart adverse. Paris procède par contres et tente de profiter des espaces, emmené notamment par un Jérome Rothen très actif sur son aile gauche. Les transmissions se révèlent précises et affinées. Elles obligent les défenseurs de Marseille à concéder, là encore, quelques corners, sur lesquels Kalou ou M'Bami cherchent à placer des têtes. A noter que Pagis concède sa place à Oruma, suite à une blessure consécutive au choc avec Mendy (37'). Ce petit évènement revêt une double importance. Il perturbe l'organisation du jeu phocéen. Qui plus est, juste avant la pause, Oruma écope d'un carton jaune pour une friction. Cet avertissement pouvait coûter bien cher à ses partenaires, lors de la seconde période. A la mi-temps, les Parisiens virent en tête, suite à une excellente mise en condition en tout début de rencontre. Marseille a commis trop d'imprécisions.

Le souffle court

Juste le temps de reprendre son souffle et de regagner les sièges, que le PSG décide de partir à l'assaut des cages de Fabien Barthez avec virulence. Le premier à se ruer à l'assaut n'est autre que l'Aigle des Açores, qui place une frappe puissante des vingt cinq mètres. Elle manque sa cible (48'). L'OM semble à nouveau un cran en dessous et cela se paie cash. Parti du milieu de terrain, Dhorasoo (bien plus présent en seconde période) se rappelle au bon souvenir de tous. Il se démarque, sans trouver de véritable opposition et décoche une frappe tendue du pied droit, surpuissante. Elle laisse couac Monsieur Barthez, malgré une belle détente de la dernière chance (0-2, 49'). Le virage parisien se sent pousser des ailes, tandis qu'en face, les drapeaux cessent de s'agiter. Le coup s'avère très difficile à encaisser. Le sort de la rencontre manquait d'un cheveu de se retrouver définitivement scellé. Sur un petit centre judicieux de la gauche, Kalou, complètement seul dans la surface de réparation, se retrouve en position idéale pour achever les Marseillais. Il ajuste une pleine frappe qui se heurte à la transversale. Le Ko n'était vraiment pas loin (53'). Marseille préserve des chances, à condition de réagir et de mettre un terme à ses trop nombreux écueils en défense. En confiance, les Parisiens multiplient les occasions lors des minutes suivantes. Ils profitent du manque d'adresse et de précision de leurs adversaires. Ces derniers laissent des espaces et durcissent le jeu. Rothen profite d'un coup franc, plein axe, pour accroître les angoisses marseillaises (61').

Maoulida préserve l'espoir

Que dire encore sur la majestueuse tentative de Cissé, qui profite d'un précieux ballon de Rothen dans les dix huit mètres, pour décocher un missile à l'adresse du portier international. Barthez plonge en avant de manière somme toute remarquable (64'). L'orage gronde pour Marseille qui va parvenir à redresser la barre. Sur une splendide ouverture de Lamouchi, Niang et Oruma parviennent à combiner, tout proches de l'entrée de la surface de réparation. Sur la droite, Maoulida s'écarte légèrement. Il réclame le ballon et frappe du droit. Letizi ne peut rien (1-2, 67'). Paris tremble. Letizi boxe le ballon, au nez et à la barbe de Civelli (très médiocre en règle général), suite à un coup franc côté droit de Taiwo (76'). L'OM nourrit encore des espoirs. Dans le camp parisien, on se souvient encore de la mauvaise aventure réservée par les Auxerrois, il n'y a pas si longtemps de cela.

Festival de cartons jaunes

Lors des ultimes minutes de la rencontre, le match souffle chaud et le froid, avec une multitude de cartons jaunes. Oruma commettait un peu plus tôt une grossière faute sur Rothen. Il reste longtemps marqué par le choc. L'arbitre hésite longuement, avant de ne pas décider d'exclure le Phocéen qui méritait logiquement son deuxième carton jaune de la soirée (69'). Certainement, afin de ne pas prendre le risque de voir la fête dégénérer en bagarre générale. Pauleta (82'), Letizi (84') ou encore Taiwo (82') viennent gonfler les carnets de l'arbitre. Taiwo cherche toujours à évincer son erreur de début de match. Il se montre et tente une frappe croisée dans les dix huit mètres, sur laquelle le pied de Maoulida, isolé, manque d'un rien de croiser sa route pour conclure en beauté (85'). Nasri, rentré à la place de Beye (80') déborde sur la gauche. Là encore, Maoulida manque le centre d'un cheveu (88'). Avec quatre minutes d'arrêts de jeu, Paris souffre et Marseille croise les doigts. L'ultime tentative de Lamouchi ne viendra plus modifier la donne. Letizi reste serein sur sa ligne.

En fanfare, le PSG décroche au mérite sa septième Coupe de France, pour le plus grand bonheur d'une passation de pouvoir réussie entre Canal et ses repreneurs de Colony Capital. Quant aux Marseillais, ils reportent tous leurs espoirs sur le Championnat, avec la perspective d'atteindre le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Désormais, place au Championnat, puis tous les regards se porteront vers notre voisin allemand.


Marseille 1-2 PSG (0-1)
Stade de France / Spectateurs : 80 000 environ
Arbitre : Monsieur Duhamel
Buts : Kalou (6’), Dhorasoo (49’) / Maoulida (67’)
Avertissements : M'Bami (43’), Armand (57’), Pauleta (82’), Letizi (84’) / Oruma (43’), Taiwo (82’)
Les équipes :
PSG : Letizi, Armand, Mendy, Rozehnal, Yepes, Cissé, Dhorasoo, M'Bami, Rothen, Pauleta, Kalou. Entraîneur : Guy Lacombe.
Marseille : Barthez, Taiwo, Beye (Nasri, 80’), Civelli, Déhu, Cana, Lamouchi, Ribery, Niang, Pagis (Oruma, 38’), Maoulida. Entraîneur : Jean Fernandez.



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