PSG : son dérapage, son arrestation, Blanc... Aurier vide son sac !
Très silencieux depuis son implication dans différentes affaires cette saison, Serge Aurier est sorti de son mutisme. Le latéral droit du Paris Saint-Germain «n'est pas fier» de son dérapage sur Periscope, mais il estime n'avoir rien à se reprocher dans l'affaire qui l'a opposé à un agent de la BAC, fustigeant l'attitude des médias.
Depuis le 13 février dernier, rien n'est plus pareil pour Serge Aurier (23 ans). Ce soir-là, le latéral droit du Paris Saint-Germain publiait une vidéo sur l'application Periscope en traitant notamment son entraîneur, Laurent Blanc, de «fiotte» .
Conservé par le club de la capitale après une période de mise à l'écart, l'ancien Toulousain était néanmoins resté relativement silencieux sur cette affaire, jusqu'à ce mercredi, moment qu'il a choisi pour vider son sac dans un entretien accordé au média Clique.
S. Aurier - «si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti»
«Fiotte ? C'était dans la rigolade. C'est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n'a pas de grande importance, ce n'est pas méchant. On en a fait une affaire. C'était trop. On a dit que je méritais la prison, que je méritais d'être viré du PSG... Quand j'ai pris du recul, je me suis dit que c'était quelque chose de grave», a regretté le Parisien au micro de Clique. Aurier explique tout de même que la situation avec Blanc «s'est arrangée», tout en reconnaissant son erreur. «Je ne suis pas fier de cette histoire. Je me suis excusé, il a une famille, ses enfants ont peut-être mon âge et sont sur les réseaux sociaux. Y aller et entendre qu'on parle de ton père comme ça, c'est difficile», a admis l'ancien Lensois.
Revenant ensuite sur l'épisode des excuses diffusées dès le lendemain de l'affaire, l'Eléphant a expliqué avoir agi surtout vis-à-vis de son président, Nasser Al-Khelaïfi. «Certains m'ont dit que je n'étais pas sincère. Mais je me suis excusé aussi pour mon président car il me considère comme son fils. Si je veux rester au PSG, c'est pour lui. Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti», lâche au passage Aurier, avant d'en venir à l'autre affaire qui a marqué sa saison : son placement en garde à vue prolongée de 24 heures le mois dernier pour insultes, outrage et violence légère à la suite d'une altercation avec la BAC à la sortie d'une boîte de nuit.
S. Aurier - «les gens m'ont vu en garde à vue, ils ne se sont pas demandé pourquoi»
«Moi, je prends ma voiture, des policiers arrivent en sens inverse. Ils font un contrôle, les choses s'enveniment, c'est la BAC et on sait comment ça se passe. C'était violent, ils sont sortis de la voiture, m'ont insulté, ont commencé à me brutaliser, à me pousser, à me mettre des coups. (…) Le pire, c'est qu'on dise que j'ai mis un coup de coude au thorax. Le policier m'a mis des droites sur le visage, m'a pété la lèvre et le front, et je me retrouve en garde à vue car je n'ai pas voulu rentrer chez moi. (...) Je n'ai rien à me reprocher sur cette affaire, je ne suis pas coupable, 5 à 6 témoignages racontent la même chose que moi», s'est défendu le garçon de Sevran, avant de s'en prendre à la presse.
«Les gens m'ont vu en garde à vue, ils ne se sont pas demandé pourquoi. (…) C'est là que je me suis rendu compte que mon histoire avec les journalistes n'était pas finie, ils se sont inventés une version en disant que j'avais frappé un policier. (…) Avant l'affaire (Periscope, ndlr), j'étais quelqu'un d'ouvert, je parlais à la presse après chaque match avec plaisir. Maintenant, j'ai décidé de ne pas calculer tout ce qui se dit et de rester discret, de ne plus faire d'interview jusqu'à ce que je quitte la France, si je quitte la France», a annoncé le Parisien, qui semble n'avoir qu'une hâte : prendre une autre direction que la Ligue 1…
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