OM : le syndrome du Vélodrome, le PSG, son avenir... Passi ne doute de rien
Dans un entretien accordé à RMC, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, Franck Passi, a commenté la situation du club phocéen à l'approche de la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain le 21 mai prochain. L'occasion pour le technicien d'envoyer un message clair à ses dirigeants.
Franck Passi de l'ombre à la lumière, serait-on tenté de dire. Seulement voilà, l'ancien adjoint de Michel a été nommé entraîneur principal dans un drôle de contexte après le licenciement de l'Espagnol. Sans même parler de la mise en vente de l'Olympique de Marseille, le nouveau coach a hérité d'un groupe presque traumatisé par le Vélodrome où les Marseillais ne gagnent plus en championnat depuis sept mois et une victoire (4-1) face à Bastia le 13 septembre dernier.
F. Passi - «Je n'ai pas du tout hésité»
Malgré ces conditions, il faudra pourtant assurer le maintien au plus vite pour l'actuel 16e de Ligue 1, qui ne compte que 5 points d'avance sur la zone de relégation à trois journées de la fin de la saison. Pas de quoi dissuader Passi. «Je ne me suis pas posé la question de cette manière-là. On m'a proposé de reprendre le flambeau, de sauver ce qui peut être sauvé et j'ai accepté ça comme un challenge», a confié cet amoureux de l'OM sur les ondes de RMC.
«Je n'ai pas du tout hésité avant d'accepter, a-t-il poursuivi. Ça fait dix ans que je suis dans ce club et il m'a beaucoup donné en tant que joueur et entraîneur. Je l'ai pris comme un devoir de répondre présent si on fait appel à moi.» De plus, le technicien de 50 ans estime que la situation de l'OM n'est pas si désespérée, notamment en raison des circonstances atténuantes qui accompagnent les Olympiens.
Son intuition à propos du PSG, son rêve de numéro 1
«Si on regarde le film de tous nos matchs nuls depuis le début de la saison, on aurait dû en gagner une partie et compter plus de points, s'est défendu le coach marseillais. Alors évidemment, toutes les équipes se disent cela mais, chez nous, il y a eu beaucoup d'événements contraires et notamment les expulsions. Il y a dix matchs sur 35 où l'on n'a pas terminé à 11. Donc tout ça a contribué au manque de confiance des joueurs.» Du coup, au moment d'évoquer la finale de la Coupe de France contre le Paris Saint-Germain le 21 mai prochain, Passi sent que la roue peut tourner.
«Il faudra donner du fil à retordre aux Parisiens qui partiront favoris. Et puis dans ma tête, quelque chose me dit qu'on peut gagner cette finale. On peut s'appuyer sur les deux défaites contre le PSG en championnat, où l'on s'est bien comporté», a annoncé celui qui avait déjà assuré un premier intérim suite au départ de Marcelo Bielsa en début de saison, et qui se verrait bien conserver son poste la saison prochaine.
«C'est vrai que ça me démange, a-t-il avoué. J'ai accepté le rôle de numéro 2 et je l'ai rempli de A à Z. Mais je pense aussi pouvoir faire le rôle de numéro 1. Je n'ai pas encore parlé de cette perspective avec mes dirigeants. On verra après la finale ce qui se passera.» D'autant qu'un titre, qui plus est face au rival parisien, pourrait jouer en sa faveur...
Selon vous, Franck Passi a-t-il les épaules pour rester l'entraîneur principal de l'Olympique de Marseille la saison prochaine ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.
