OM : un Vélodrome à huis clos partiel jusqu'à la fin de la saison ?
A la suite des débordements qui ont eu lieu dimanche soir en marge de la rencontre Olympique de Marseille-Bordeaux (0-0), la Ligue de Football Professionnel pourrait sanctionner les supporters marseillais, qui étaient déjà avertis. Ainsi, une fermeture des virages pour les deux derniers matchs de la saison au Stade Vélodrome serait à l'étude.
En temps ordinaire, ce type de décision fait monter les dirigeants du club concerné sur leurs grands chevaux. Mais dans la période que traverse l'Olympique de Marseille actuellement, une fermeture des virages du Stade Vélodrome pour les réceptions de Nantes (24 avril) et de Reims (7 mai) apparaîtrait comme un soulagement pour un board olympien qui ne parvient plus à contrôler le mécontentement de ses supporters.
14e de Ligue 1 à cinq journées de la fin de la saison, l'OM vit un véritable calvaire lors de cet exercice. Alors que le club phocéen réalise une série historique en cours de 14 matchs sans victoire à domicile en championnat, les fans ont exprimé avec véhémence leur frustration lors des deux derniers matchs au Vélodrome contre Rennes (2-5) et Bordeaux (0-0). Ces incidents pourraient pousser la LFP à sévir, par crainte d'assister à de nouveaux remous d'après les informations de la radio RMC.
Eviter de nouvelles soirées mouvementées
Mercredi, la Commission de Discipline de la LFP va ainsi étudier le dossier des débordements qui ont eu lieu face à Bordeaux dimanche soir. Alors que des dirigeants phocéens seront entendus, un huis clos partiel, avec fermeture des virages, est donc envisagé. Un temps évoqué, un huis clos total ne serait cependant pas d'actualité. L'objectif de cette sanction n'est pas de punir les supporters mais d'éviter de nouvelles soirées tumultueuses lors des deux derniers matchs de la saison au Vélodrome.
Ces derniers temps, devant une saison qui ne décollait pas, les supporters des virages de l'enceinte olympienne ont perdu patience lors de la débâcle face à Rennes (2-5) le 18 mars et dimanche contre Bordeaux (0-0). Outre les banderoles et les chants hostiles à la direction, les scènes surréalistes avec des tentatives d'envahissement de terrain et des affrontements avec les CRS ont alerté les dirigeants du football français.
La LFP craint le pire
Devant ce climat de plus en plus délétère, les instances tricolores redoutent le pire pour la fin de saison. Un membre de la LFP a même réalisé une terrible confidence à la radio. «Franchement depuis quelques semaines, on frôle le drame au Vélodrome. A chaque fois on passe tout près de la catastrophe. Des supporters sont gazés. Des gamins de 12 ans essayent de grimper sur les filets de sécurité. C'est triste et terrible à la fois de se dire qu'il peut y avoir un drame pour du foot.»
Déjà menacés d'un huis clos total avec sursis après les incidents lors de la réception de Lyon (1-1) le 20 septembre, où l'ancien de la maison Mathieu Valbuena avait été pris pour cible par les Marseillais, les admirateurs de l'institution phocéenne sont depuis dans le viseur de la Commission de Discipline, qui ne devrait cette fois-ci pas les manquer…
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