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Ronaldo met le Real sur orbite
Par Jacques Vazquez - Actu Espagne, Mise en ligne: le 03/11/2003 à 01h34
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Il n'est jamais aussi dangereux que lorsqu'il se rebelle contre lui-même. Il annonce ses prouesses à l'avance et propulse le Réal en tête de la Liga. Vous l'avez deviné, Ronaldo s'est réveillé après trois journées de léthargie. Le Depor complète sa semaine grise et l'Atlético reprend du poil de la bête...

Casillas est l'indiscutable crack de la journée et fin du suspense dans le cas de Michel Salgado.

Onze basques et un extra-terrestre

Ronaldo Nazario Da Lima est vraiment un cas parmi les cas. Chanceux n'est pas le terme approprié ; béni des dieux disent les uns, demi dieu lui même assurent les autres, Ronaldo fascine. Je crois tout simplement que Ronie (un seul n) est né pour le football et le football le lui rend bien. Ronaldo rit, Ronaldo festoie, Ronaldo court, Ronaldo frappe et marque, Ronaldo râle lorsque Carlos Queiroz le substitue lors des cinq dernières rencontres, Ronaldo se donne un ultimatum à lui même, mécontent de sa léthargie passagère face aux buts (3 matchs), défi annoncé vendredi devant les micros de la presse : «Je mettrai fin demain à cette disette...». Ronaldo apparaît sur la pelouse du Bernabeu pour inscrire le premier but après un contrôle suivi d'une volée, pour ensuite faire lever le public madrilène sur le second : chevauchée fantastique où il perd en chemin quatre défenseurs basques avant de battre Aranzubia d'un tir croisé. Ronaldo rappelle ainsi à qui veut l'entendre que son excès de poids a le même effet balsamique que la chevelure de Samson.

Après le Racing de Santander, ce fut donc au tour de l'Athlétic de Bilbao de goûter à la médecine du Réal. Le but parlait portugais samedi soir au Bernabeu puisque Ronie offrit le troisième sur un plateau d'argent à Luis Figo. Le score final (3-0) est presque une insulte à la logique si l'on considère le déroulement de la rencontre. Le mitraillage de Casillas ne rapporta aucun dividende aux basques et les hostilités prirent fin comme d'habitude. Quand Zidane et Raúl dorment ou travaillent dans l'ombre, ce sont Beckham, Figo et Ronaldo qui apparaissent et vice versa et ainsi de suite...

Real Sociedad - Barça : 6 buts et 1 point partout

La Real Sociedad de San Sebastian, pâle réplique de l'équipe entreprenante de la saison dernière partage les points avec un Barça mi-figue mi-raisin dans un match fertile en buts mais très décevant sur le plan tactique. L'hispano brésilien Thiago Motta, grand espoir du club catalan ouvrait le score de la tête sur un excellent coup franc de Ronaldinho mais les basques renversaient la vapeur en début de seconde période sur penalty justifié de Motta sur Shurrer. De Pedro donnait donc l'avantage aux locaux qui ne purent éviter l'égalisation rapide d'Overmars suite à une belle action individuelle. Le russe Karpin crut bien donner la victoire aux siens mais Gabri, reconverti en arrière latéral égalisa sur un centre tir assez chanceux. Verdict de 3 buts partout dans une rencontre marquée par les erreurs défensives d'un côté comme de l'autre. Le Barça suit en embuscade derrière les leaders tandis que la troupe de Denoueix semble pour l'instant destinée à la zone neutre du classement.

L'Atlético se retrouve et le Depor se perd

Dans les autres rencontres, un coup de chapeau à l'Atlético de Madrid qui vient d'aligner sa 3ème victoire consécutive, celle-ci sur le terrain de Betis Séville. Le jeune Fernando Torres auteur des deux buts est en train de justifier pas à pas tout le bien que l'on dit de lui. Le Deportivo laisse filer le maillot jaune pendant sa semaine noire. La défaite à domicile face à Majorque est suivie par un piteux match nul (0-0) sur le terrain du modeste Murcie. Les galiciens ne font rien de bon depuis leur victoire face à Monaco.

Le crack : Iker Casillas (Real Madrid)

Performance absolument époustouflante celle que nous a offert Iker Casillas face aux canonniers basques de Bilbao. Deux ballons cueillis dans sa lucarne gauche et une multitude de bonnes interventions ont laissé la nette impression que les hommes de Valverde auraient échoué inexorablement sur le portier madrilène si la joute avait duré toute la nuit. Depuis l'avènement de Casillas en sélection espagnole, un petit débat est né entre partisans de l'excellent Cañizares et supporters de "Saint Iker". Si la plus grande expérience et le leadership du gardien valencien ne font aucun doute, il faut néanmoins souligner un détail non négligeable : Il est beaucoup plus aisé de garder les buts d'une formation comme Valence qui privilégie l'aspect défensif que d'entrer dans la tenue de pompier pour préserver la cage du Réal, équipe qui met surtout l'emphase sur l'argument offensif. L'Athlétic de Bilbao a sûrement disputé samedi soir son meilleur match depuis le début de la campagne mais retourne à la maison les mains vides, courtoisie d'Iker Casillas.

Le prix Orange : Assunçao (Betis Séville)

Le brésilien du Bétis marque encore sur coup franc direct. La presse espagnole nous bassine avec David Beckham et sa qualité pour cet exercice à ballon arrêté mais le spécialiste en la matière s'appelle Assunçao. Rendons à César ce qui lui appartient.

Le prix Citron : Sanchez Llibre (président Espanyol Barcelone)

Après avoir mis des bâtons dans les roues de Paco Flores, ex-entraîneur et valeureux technicien du club depuis des lustres, Sanchez Llibre assiste impuissant à la défaite des siens à domicile contre le Real Saragosse justement coaché par Flores. C'est la goutte qui fait déborder le vase : le président met ses pouvoirs entre les mains des actionnaires.

La phrase du jour : «Nous sommes très heureux de l'accord mutuel avec Raúl, Guti et Michel Salgado. Ce sont trois joueurs qui donnent identité et maturité à l'équipe. Nous souhaitons ardemment qu'ils complètent tous trois leurs carrières sous le maillot blanc». C'est ainsi que s'est exprimé un Jorge Valdano visiblement satisfait par la tournure des évènements. Si dans le cas de Raúl, on ne peut parler de surprise, les dossiers Guti et surtout Salgado promettaient bien des maux de tête aux dirigeants du Real. Les deux joueurs ont donc préféré le prestige du club qui les emploie aux millions d'Abramovich.

Merci à vous chers lecteurs, nous nous retrouverons jeudi prochain...



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