Fair-play financier : Platini annonce un allègement à venir, et tacle les Français...
Bonne nouvelle pour le PSG et Monaco (peut-être un peu moins pour les autres clubs français), les règles du Fair-play financier devraient être allégées d'ici un mois, de l'aveu même du président de l'UEFA Michel Platini.
Le président de l'UEFA Michel Platini a annoncé un assouplissement à venir des règles du Fair-play financier qui contraint les clubs engagés en Coupe d'Europe à équilibrer leurs comptes, avec toutefois un déficit autorisé de 5 millions d'euros, ou de 30 millions d'euros à partir de la saison prochaine (contre 45 actuellement) si leurs propriétaires peuvent le couvrir.
Réponse fin juin
«Je pense qu'on va alléger les choses. Mais ce sera le Comité Exécutif qui décidera s'il y a un allègement ou quelque chose comme ça, donc vous le saurez à la fin du mois de juin» , a-t-il indiqué au micro de RTL, avant de s'en prendre aux Français.
Platini est les Français "faux-cul"
«Je pense que les règlements qui ont été faits sont très bien. Le FPF, c'est les clubs qui l'ont voté et la presse française qui demandait qu'on le fasse parce que ce n'était pas normal qu'Abramovitch (le président de Chelsea) achète beaucoup de joueurs et qu'en France ils ne peuvent pas les acheter» , a-t-il rappelé.
«Et c'est les Français qui aujourd'hui diraient, si les Qataris avaient acheté le Milan AC, qu'on devrait mettre un Fair-Play financier un peu plus dur. Mais les Italiens ils disent maintenant qu'il faut mettre le FPF plus léger. Je comprends qu'on soit dans un monde de faux-cul, d'accord. Mais qu'on se le dise ouvertement» , a tancé Platini. Reste désormais à connaitre l'ampleur de l'assouplissement des règles.
Le PSG et Monaco attendent avec impatience
Le PSG attendra la réponse avec impatience, lui qui a été freiné dans son élan par la mise en place du système et par les sanctions prises à son encontre. Monaco aussi, y sera très attentif puisque son propriétaire est également en mesure de combler les déficits éventuels du club. Les autres écuries de Ligue 1 en revanche, qui sont de toute façon obligées d'équilibrer leurs comptes par le biais de moyens classiques (autre que le renflouement direct de leur propriétaire) pour ne pas se faire taper sur les doigts par la DNCG, espèrent sans doute que l'UEFA ne changera les règles qu'à la marge...
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