Monaco - Arsenal : la presse française soulagée, les Monégasques ont eu très chaud !
Après sa victoire confortable à l'aller (3-1) sur la pelouse d'Arsenal, l'AS Monaco a souffert à domicile pour se qualifier malgré une défaite contre les Gunners (0-2). La presse française a tremblé mais souligne l'exploit du club de la Principauté.
«Banco» (L'Equipe), «Après la souffrance, la délivrance» (Le Progrès), «Monaco à qui perd gagne» (Nice-Matin), «Un match à oublier mais une campagne qui fera date» (Eurosport), «Monaco qualifié, mais que ce fut dur !» (Maxifoot), «Monaco tient son exploit» (La Provence), «Monaco en quarts au bout de la souffrance» (RMC)...
Monaco proche de tout gâcher
On l'aura compris, la presse française est soulagée après la qualification de l'AS Monaco pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Il faut dire que le club de la Principauté a tremblé sur sa pelouse de Louis-II et se qualifie malgré une défaite 0-2 contre Arsenal. Après l'exploit du match aller (3-1) à l'Emirates Stadium, les hommes de Leonardo Jardim ont failli tout gâcher. «Insoutenable et formidable» , note L'Equipe.
En fin de rencontre, alors que les Gunners n'avaient besoin que d'un but supplémentaire pour se qualifier, tout le monde a retenu son souffle et «on a redouté que le ciel puisse s'abattre sur la tête des Monégasques» , raconte le quotidien sportif. «D'un côté, l'obsession de marquer. De l'autre, une trouille monstre» , analyse Eurosport. «Si l'ASM s'en est sortie avec une peur bleue, c'est d'abord parce qu'elle a paniqué comme jamais cette saison» . A l'image de Kurzawa, dont la relance manquée a profité à Ramsey pour le second but d'Arsenal.
«on a souffert»
«Après le 2-0 on a eu vraiment chaud. Mais on a bien résisté, on a fait un très gros match» , a déclaré Dirar après la rencontre. «On a souffert. On a refusé le jeu. Arsenal a bien débuté et on a été mis en difficulté après le premier but. On a été sous pression mais le principal c'est qu'on passe en quart de finale» , a analysé Kondogbia. Même le prince de Monaco, Albert II, a souffert. «Si je n'étais pas cardiaque, je le serais devenu ce soir. Quelle intensité, quel match difficile !» , a-t-il réagi au micro de beIN Sports.
Mais au final, la qualification est en poche malgré les frayeurs et «tout le monde va se réveiller ce matin comme si de rien n'était, avec la fierté pour effacer la trouille» , écrit L'Equipe. «Ouf, Monaco est en quarts de finale et ne devient pas la première équipe à se faire éliminer après un succès 3-1 à l'extérieur au match aller» , constate Le Parisien. Et pour la première fois depuis 2010, deux équipes françaises seront présentes pour le tirage au sort des quarts de finale. A l'époque, Lyon et Bordeaux s'étaient affrontés pour une place en demi-finales.
Monaco veut éviter le PSG
Une situation que les Monégasques souhaitent éviter. «Non, je ne veux pas trop d'un PSG-Monaco en quarts. Je ne veux pas qu'une équipe française élimine l'autre, a expliqué le vice-président de l'ASM, Vadim Vasilyev, sur RMC. Ce n'est pas bon pour le foot, ce n'est pas bon pour le foot français. Je veux juste une belle affiche.» Même son de cloche du côté du prince Albert II : «Ce serait dommage de tomber contre Paris.» Même si Monaco n'a plus perdu face au PSG depuis septembre 2007.
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