Top Déclarations : Bielsa se fâche, Ben Arfa n'a pas besoin d'argent, Pape Diouf n'est pas Charlie, le divorce Ibra-Cavani...
Au menu du Top Déclarations cette semaine,Bielsa se fâche, Ben Arfa n'a pas besoin d'argent, Pape Diouf n'est pas Charlie, le divorce Ibra-Cavani, Ribéry n'a pas digéré, Gervinho et Touré en prennent pour leur grade, Raiola président... Découvrez les phrases choc de la semaine.
Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.
1. Marcelo Bielsa - «C'est clair que vous ne comprenez rien au travail que je fais. Lamentablement, vous allez dire ça aux gens qui vous suivent, que les joueurs jouent selon le prix payé pour eux. C'est impossible pour un directeur technique de prendre ses décisions selon ces critères. (...) Pour vous, je ne veux pas Doria et je suis en conflit avec mon président. Ça, c'est l'opinion publique et chaque fois que vous en avez l'occasion, vous agitez ces deux axes qui sont absolument irrecevables. Mais moi comme un idiot, je rentre dans cette dispute» (Conférence de presse, le 22/01/2015)
Interrogé sur la nouvelle absence de Doria dans le onze contre Nice, l'entraîneur marseillais s'est énervé contre les journalistes...
2. André Soulier - «Je n'ai pas eu le plaisir de le voir, sans doute parce qu'il n'y avait pas de caméras de télévision comme dimanche soir. Je pense qu'il a les moyens de subvenir à ses besoins pendant cette période de "chômage". Si la réponse de la FIFA est négative, il n'a plus qu'à attendre quelques mois. Et, très franchement, il a un contrat (avec Nice). Je voudrais que tous les chômeurs de France aient un contrat en poche» (L'Equipe, le 21/01/2015)
Les propos ironiques du président de la commission juridique de la LFP ont fait couler beaucoup d'encre et le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, s'est dit «choqué».
3. Pape Diouf - «Non, je ne suis pas Charlie dans le sens où on l'entend. J'ai condamné ce qui s'est passé, et très fermement. J'ai beaucoup de compassion mais je n'aime pas les mouvements de foule spontanés. Je ne souhaite pas me retrouver entre des opportunistes et des hypocrites. Pourquoi donc faut-il être Charlie pour être comme tout le monde ? On peut ne pas accepter cette définition et être humaniste, refuser toutes les formes d'extrémisme et de barbarie. La liberté d'expression n'a pas la même signification pour tout le monde. Quand on sait où les caricatures peuvent amener, quand on sait les conséquences qu'elles peuvent avoir, on doit se montrer responsable plutôt que de privilégier le plaisir personnel» (La Provence, le 20/01/2015)
L'ancien président de l'OM ne se reconnaît pas dans le slogan «Je suis Charlie» qui a déferlé sur la France à la suite des attentats commis il y a plus de deux semaines.
4. Laurent Blanc - «La presse a dit qu'ils étaient en instance de divorce. Ils vont faire les papiers... Vous avez beaucoup d'imagination. J'ai joué 25 ans au football et avec certains joueurs, je ne m'entendais pas du tout. Mais sur le terrain, j'ai toujours fait le job. Il y a beaucoup de joueurs qui ne passeront jamais leurs vacances ensemble, mais tant qu'ils s'entendent sur le terrain, pour moi, il n'y a que cela qui m'intéresse» (Conférence de presse, le 17/01/2015)
Mais la complicité entre Ibrahimovic et Cavani sur le terrain ne saute pas non plus aux yeux...
5. Franck Ribéry - «Tous les joueurs doivent le savoir : si Ronaldo et Messi sont là, un troisième joueur nominé n'a aucune chance, a lancé le Français au journal allemand AZ. J'étais vraiment en colère, mais c'est la même chose chaque année : on ne sait pas ce qu'il faut faire pour remporter les votes. Si un joueur du Bayern est encore nominé, nous devrions nous demander s'il est nécessaire de se rendre à la cérémonie. Pour quoi faire ? Prendre une photo peut-être ? Non ! C'est juste de la politique selon moi» (AZ, le 23/01/2015)
Le milieu offensif français n'a toujours pas digéré son échec dans la course au Ballon d'Or 2013.
6. Patrick Mboma - «J'appelle ça un carton rouge du gars qui a le cigare. C'est 'comment tu peux me toucher moi, Gervinho ?' Il n'est pas coutumier du fait. Là-dessus, il a déconné. (...) Yaya Touré, immense joueur mais je n'ai pas un match en tête au cours duquel il a amené quelque chose de grandissime à sa sélection… Quand il a le ballon, il n'est pas capable de faire ce qu'il fait tout le temps : ni en vista, ni sur ses accélérations il n'a démontré qu'il était le meilleur joueur africain» (RMC, le 21/01/2015)
Les deux Ivoiriens en prennent pour leur grade après le match nul de la Côte d'Ivoire contre la Guinée (1-1) pour le premier match des Eléphants dans cette CAN 2015. Pour rappel, le premier a été expulsé pour avoir giflé un adversaire.
7. Mino Raiola - «Je suis profondément malade à l'idée de voir Sepp Blatter être réélu. J'ai très envie de me présenter, je veux mettre un coup de pied dans la fourmilière. Vous voulez un dictateur à la tête de la FIFA, ou la démocratie ? Même mon gamin de 12 ans sait que la seule chose de bien à la FIFA, c'est le jeu vidéo. Il faut plus de transparence» (De Volkskrant, le 23/01/2015)
Comme David Ginola, l'agent de Zlatan Ibrahimovic et Paul Pogba envisage de se porter candidat à la présidence de la FIFA.
8. Christophe Galtier - «Cohade va consulter pour connaître la meilleure solution pour son genou. Il est indisponible pour six mois. Je suis triste et en colère. Mais, je ne veux pas me substituer au corps arbitral ou au comité de visionnage de la Ligue. Je n'ai pas à commenter mais Thiago Motta, ça tombe encore sur lui. C'est un joueur qui énerve beaucoup les autres…» (Conférence de presse, le 17/01/2015)
Souvent accusé de provoquer ses adversaires, Thiago Motta est encore la cible des critiques après son tacle sur Cohade.
9. José Mourinho - «Bien joué, c'est un bon joueur, un bon buteur. S'ils peuvent dépenser cet argent, alors pas de souci. Les règles sont apparemment différentes pour City, vous voyez ce que je veux dire. Mais au final, ils ne peuvent aligner que 11 joueurs, à moins qu'eux aient le droit de jouer à 12» (Conférence de presse, le 17/01/2015)
L'entraîneur de Chelsea s'interroge après le transfert de Wilfried Bony à Manchester City, pourtant sanctionné par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier.
10. Jorge Mendes - «Je suis presque sûr que, quand Ronaldo prendra sa retraite, vers 38, 39 ans, il sera encore au Real Madrid. Il jouera certainement encore longtemps, puisque vous savez comme moi qu'en tant que professionnel, c'est le meilleur exemple qui peut exister» (Marca, le 23/01/2015)
CR7 a donc encore le temps de battre des records avec le Real Madrid...
C'est sur cette déclaration que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !
