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Déjà en Ligue 2 ?
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 30/10/2005 à 02h12
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L'Alsace et la Lorraine se retrouvent en grand danger, à l'issue des douze premières journées de Championnat. Les écarts se creusent-ils irrémédiablement ? Lyon poursuit-il le cours de son long fleuve tranquille vers son cinquième titre ? Ces états de fait se sont-ils confirmés lors de cette 13e journée ? Retrouvez toutes les réponses et infos avec le «Tour des Stades» de Maxifoot, ainsi que les principales réactions !

Treize journées et trente-trois points au compteur, les Lyonnais ne laissent aucune miette en route. Derrière, les autres formations suivent du mieux qu'elles peuvent. Bordeaux reste à neuf longueurs et profite de la rencontre décalée du PSG à Auxerre, pour devenir le dauphin des Gones. Plus loin, un peloton se forme entre Lille (5e avec 20 Pts) et Marseille (11e avec 18 Pts). Très inquiétante, la situation dans le bas du tableau, puisque si Ajaccio (17e avec 11 Pts) reste à la lutte avec Troyes (18e, -5 contre -7), Strasbourg affiche 5 Pts de retard. Et que dire de Metz à sept points ? Vous l'aurez compris, la treizième journée n'a toujours pas souri aux équipes de l'Est de la France. Le PSG reste la meilleure formation à domicile (18 Pts) mais Lyon revient très fort (16 Pts). Les Gones restent, qui plus est, les plus percutants à l'extérieur (17 Pts).

Bilan de cette soirée : un seul score de parité (au Vélodrome), six victoires à domiciles (Lyon, Bordeaux, Monaco, Rennes, Nantes et Lens), pour une seule victoire en déplacement à mettre à l'actif des Verts. Quatorze buts ont été inscrits pour l'instant, avant les deux ultimes rencontres. Un seul penalty, signé par Keseru du côté de la Beaujoire. Darcheville signe un splendide doublé prometteur. Pauleta occupe la position enviable de meilleur buteur (7 réalisations). Il est suivi par Kroupi, Wiltord et Cousin (5 buts). Du côté des avertissements, le messin Proment a écopé d'un rouge pour deux cartons jaunes. Ces derniers restent toujours trop nombreux, malgré un bon point pour la rencontre à Strasbourg (1 seul avertissement pour les Verts). Ici s'achève les principales observations statistiques de cette 13e journée, place au détail des rencontres, réactions, buteurs et hommes forts !

Metz comment est-ce possible ? (Rennes 2-1 Metz)

Septième défaite consécutive pour le F.C Metz qui n'a récolté que quatre petits points en treize journées de Championnat. De quoi placer Joël Müller sous le couperet de la guillotine, tellement la situation demeure surréaliste ! Vraiment très difficile pour un entraîneur qui a connu les plus belles heures de gloire avec les Lorrains et qui revenait le coeur plein d'espérances. Au Stade de la Route de Lorient, les Rennais n'ont pas eu d'état d'âme et rebondissent idéalement après une élimination en Coupe de la Ligue. Un duo a essentiellement marqué le début de rencontre. Utaka, très en jambes et incisif, qui trouvait une complicité quasi parfaite avec l'international suisse Frei. Après un premier échec sur Wimbée, l'attaquant vedette de Rennes profitait d'une ouverture d'Utaka sur sa droite pour mettre en alerte la défense messine. Il remisait sereinement pour son coéquipier qui ouvrait la marque (1-0, 17'). L'espoir restait de mise pour les Lorrains qui poussaient un énorme ouf de soulagement, en constatant le second échec de la soirée de Frei (un tant soit peu maladroit ou imprécis, selon) au-devant de Wimbée.

Nullement atteint pas ses échecs successifs, Frei (persévérant) revenait à la charge en deuxième période et pensait s'imposer enfin, à la reprise d'un coup franc de Monterrubio. Wimbée (héroïque) ne s'en laissait toujours pas compter. Didot (volontaire) trouvait pour sa part le poteau, avant de lancer plus tard Utaka sur la gauche qui centrait à destination de Frei. Très technique sur le coup, il contrôlait, se mettait en position de frappe et ajustait les cages du plat du pied. Cette fois, il touchait au but (2-0, 57'). Metz sauvait les honneurs dans les arrêts de jeu, avec un but de Tum (2-1, 91'), alors qu'Ahn voyait son ballon piqué heurter la transversale. Étrangement, Metz n'a jamais joué aussi bien dans la rencontre qu'une fois placé dos au mur. Le cauchemar s'éternise pour les Lorrains. Rennes accumule de la confiance et occupe un rang plus qu'honnête (7e avec 20 Pts, à égalité avec Lille le cinquième). Boloni s'estime logiquement satisfait, même s'il pense que sa formation «peut mieux faire.» «Je reste très content après cette série de trois victoires qui nous permet de nous situer dans une zone correcte pour Rennes. Au sujet de Metz où j'ai beaucoup d'amis, je leur souhaite une victoire rapidement sur laquelle se relancer et relever la tête.» La solidarité se veut un bien noble honneur. Il n'empêche que tous ces entraîneurs compatissants ne laissent aucune porte de secours ouverte aux Lorrains.

Louis II retrouve le sourire (Monaco 3-0 Ajaccio)

Guidolin se rassure et affiche un bel optimisme pour sa formation. Monaco obtient une deuxième victoire nette et sans bavure à Louis II, dans le cadre du Championnat de Ligue 1. Le début de rencontre se voulait pour autant délicat à gérer, avec une formation corse de Roland Courbis qui instaurait un pressing très haut et tenait en respect les hommes de la Principauté. Disposés en 4-2-3-1, les Monégasques trouvaient la faille sur une ouverture de Belay pour Chevanton. Ce dernier qui ne se retrouvait enfin plus en situation de hors-jeu, remportait son duel avec Porato (1-0, 38'). Il sortait en seconde période, remplacé par Plasil. Ce but marquait le début de la fin pour les Corses, de quoi attiser la déception de Roland Courbis. «C'est un match pénible parce que nous n'atteignons pas notre objectif, en affichant un contenu faible. L'Ajaccio de ce soir ne peut pas espérer mieux que le maintien (actuellement fragile 17e avec 11 points). Mais je pense qu'individuellement et collectivement, on peut nettement faire mieux et se préparer pour le déplacement à Metz, une rencontre quasiment à six points.» Meriem s'est montré entreprenant, manquant un face à face avec Porato à l'heure de jeu. Plus précis un peu plus tard, il trouvait idéalement la tête de Givet qui permettait aux Monégasques de se mettre incontestablement à l'abri (2-0, 64'). Un capitaine heureux qui assistait à un troisième but splendide de Plasil, d'une reprise magistrale à l'extérieure de la surface de réparation (3-0, 76'). «On a joué avec beaucoup de solidarité et d'agressivité. Je pense que nous avons bien joué durant tout le match. C'est la bonne route pour avancer et trouver confiance dans notre système de jeu» , indiquait l'entraîneur de la Principauté. Monaco peut effectivement sourire avec une belle sixième place et 20 points au compteur.

Une victoire à l'extérieur tueuse d'espoirs (Strasbourg 0-1 Saint-Etienne)

Séduisants les Verts ! A tel point que nombre de leurs supporteurs les voient déjà de retour sur la grande scène européenne très prochainement. Un avenir radieux qui ne peut qu'être souhaitable, pour une formation qui laisse souvent rêveuse et à l'historique prestigieux. En Alsace, les Stéphanois ont pu oublier les désagréments de l'élimination prématurée en Coupe de la Ligue et se retrouvent provisoirement troisième (23 Pts). «Une bonne semaine pour notre Championnat, avec six points» , se satisfait Elie Baup. «On continue à travailler après une relative désillusion en Coupe de la Ligue. Je voulais voir des joueurs solidaires et qui refusaient la défaite. Ils ont bien répondu à mes attentes. Je les en félicite. Ce n'était pas facile, notamment pour les organismes. On ne doit pas perdre nos valeurs de combativité.» Effectivement une donnée importante, puisque les Alsaciens mettaient du baume au coeur à l'entame de match. Pagis (volontaire) se montrait dangereux à deux reprises, avec des Verts qui proposaient, eux, un faux rythme. Feindouno (audacieux), Hellebuyck (puissant) ou encore Mazure (motivé et efficace passeur) venaient ensuite donner du fil à retordre au-devant de Cassard. Pagis (de plus en plus téméraire) tentait d'arrêter l'hémorragie d'une défaite perceptible, en venant à nouveau inquiéter Janot, en vain. S'exposants et pas assez réalistes, ce qui devait arriver se réalisa pour les locaux. En contre, Mazure servait Gomis pour un but historique (son premier en Ligue 1) (0-1, 72'). Strasbourg poursuivait son combat dans le vide, visiblement écoeuré, vu la multitude des frappes cadrées non concrétisées. Pourtant Duguépéroux conserve sa foi en l'avenir. «J'ai serré ce soir la main de tous les joueurs. J'estime qu'ils ne méritent pas ce qui leur arrive. Il ne faut pas pleurer sur notre sort, sinon cela signifierait qu'on s'enterre. C'est désolant pour tout le monde, public, dirigeants, joueurs et entraîneurs. On voulait bien faire et cela ne marche pas. Alors quelle décision prendre ? Je pense que le coupage de têtes n'est pas la réponse au problème. Il y a visiblement un blocage à faire sauter.» Strasbourg s'enlise à la 19e place avec 6 petits points.

Sochaux fait la fine bouche (Lyon 1-0 Sochaux)

Si on pouvait encore en douter, il est un gardien qui coule des jours heureux avec sa formation. Grégory Coupet a officialisé sa prolongation de contrat avec l'Olympique Lyonnais jusqu'en 2008. Gérard Houllier s'assure par là même l'avenir et la sécurité de ses cages, autour d'une valeur sûre. Sur le terrain et devant un Stade Gerland à guichets fermés, les Gones ont toutefois souffert pour signer une cinquième victoire consécutive en Championnat. «En terme de rythme de jeu et d'intensité, je trouve qu'on a effectué un bon match, avec des occasions de buts (pas moins de vingt-six tirs). Une bonne équipe ne perd jamais deux fois de suite, encore plus une grosse équipe, telle que nous le sommes. Le but intervient à l'issue d'une action superbe. On retiendra aussi les occasions franches, qui avec un peu plus de réussite, nous auraient permis de corser l'addition.» L'entraîneur lyonnais a vraiment de quoi tirer un bilan positif de cette rencontre, délicate à négocier contre Sochaux, qui ne parvient plus depuis longtemps à s'imposer en terre lyonnaise. Une victoire de courte portée sur le terrain, mais excessivement importante au point de vue comptable.

Cette saison, Lyon séduit moins mais se montre plus efficace, à l'image de Malouda qui inscrit le but victorieux. Suite à un centre venu de la gauche par Abidal (très bon sur cette aile gauche), Malouda reprenait victorieusement (1-0, 54'). Autres hommes forts de la soirée, Wiltord (auteur de plusieurs reprises puissantes), Juninho (des coups francs de grandes classes), Diarra (percutant de la tête) ou encore Tiago (opportuniste), venaient tous inquiéter régulièrement Richert (régulier et vigilant). Côté sochalien, Dagano a manqué le coche devant Coupet (12'), tandis qu'Isabey manquait d'efficacité de la tête, tout comme Zairi. Boudarène donnait pour sa part ce qu'il pouvait, pour proposer des ouvertures intéressantes à ses coéquipiers. Cela ne suffit pas pour l'entraîneur des Lionceaux. Bijotat estime la mission ratée. «On montre une image cohérente, mais il faudrait avoir la même motivation contre des équipes de moindre importance que contre les formations les plus réputées. On a réussi à embêter les Lyonnais, les faire déjouer un peu. On a souffert sur les coups de pieds arrêtés en première période. On espérait mieux dans notre entreprise, puisqu'on ne ramène pas un point. C'est regrettable.» Possession, maîtrise et ce malgré une courte période de déconcentration en fin de rencontre, les Gones obtiennent cette satisfaisante victoire. Ils maintiennent tous les écarts avec leurs poursuivants et cumulent tranquillement les points (33). Sochaux doit continuer à s'accrocher (16e avec 12 Pts).

Les Girondins s'accrochent (Bordeaux 2-0 Troyes)

«Nous avons vu une équipe qui maîtrise bien le jeu, avec beaucoup d'intensité. On doit encore travailler, même si on ne pourra pas vraiment offrir plus cette saison. C'est notre type de jeu.» Ricardo affichait son optimisme réservé, à la suite de la victoire des siens contre Troyes au Stade Chaban-Delmas. Emmenés par un superbe Darcheville (audacieux, perspicace, affamé de ballons et surtout efficace), les Girondins s'imposent aisément contre des Troyens en total perte de vitesse depuis quelques rencontres. Les trois points de la soirée permettent aux Bordelais d'occuper la seconde place provisoire au général (24 Pts). Le sort de la partie s'est décanté assez rapidement, avec une première ouverture en cloche de Laslandes dont profitait Darcheville. Il contournait Kouassi, puis Le Crom par la gauche et n'avait plus qu'à glisser le ballon au fond des filets désertés (1-0, 7'). De quoi donner des idées à Jurietti (rigoureux), Henrique (très bon de la tête) ou encore Cheyrou et Laslandes (auteur de reprises). Rien ne viendrait pourtant faire de l'ombre à l'incontournable et impeccable Darcheville, auteur d'un coup franc enveloppé du pied droit absolument superbe (2-0, 55'). Le Crom restait quelques instants KO, assis devant son poteau. «Un match se joue beaucoup en profondeur, des ouvertures qui me permettent de nourrir plus d'occasions. Si on continue en ce sens, je pense pouvoir enchaîner et retrouver toute ma qualité.» Darcheville, véritablement métamorphosé et à la conscience complètement retrouvée, se régale au cours de cette soirée, sous les acclamations méritées de son public. Qu'importe si Chamakh manquait son occasion en fin de rencontre. Troyes accusait le coup trop sérieusement pour renverser la situation, malgré les très beaux arrêts de Le Crom (courageux). Jean-Marc Furlan s'incline et se montre réaliste. «J'espérais mieux. On encaisse deux buts en début de chaque mi-temps. Forcément, cela devient ensuite difficile. On est limite compétents pour la Ligue 1 et comme certains joueurs ne sont pas encore prêts physiquement, cela va rester très difficile jusqu'au bout.» Troyes reste d'ailleurs reléguable avec 11 Pts, à la 18e place.

Des Canaris et Sang et Or qui se relancent

Deux précieuses victoires à domicile pour des formations qui se cherchent toujours une certaine régularité. A la Beaujoire, devant un public moyennement satisfait, les Nantais ont décroché les trois points grâce à un penalty sifflé en première période. Keseru prenait Pelé à contre-pied (1-0, 19'). La faute était l'oeuvre de Poulard. Un moment décisif, puisque par la suite les Nantais ne maîtrisaient pas la rencontre et Landreau effectuait quelques arrêts de grande envergure qui sauvait la maisonnée jaune. «L'important était de retrouver l'efficacité» , selon les propos de Serge Le Dizet. «On recherchait celle-ci, à travers une victoire qui était très difficile. On n'a pas produit un jeu séduisant mais on a réussi à se montrer efficaces. C'était la priorité du jour pour notre équipe, avant de lutter jusqu'au bout, au mental.» Les Canaris se donnent de l'air (14e avec 15 Pts). Les Manceaux rétrogradent à la neuvième place (19 Pts).

Du côté de Bollaert, les Lensois ont mis un terme à une très longue série de résultats nul. Suite à un long centre ajusté de la droite par Leroy, Cousin venait reprendre de la tête et prenait le meilleur sur le portier toulousain (1-0, 23'). Un but unique mais très précieux et qui vient redonner du souffle à cette formation nordiste. «Sept matches nul et enfin une victoire qu'il a fallu aller chercher, cela soulage» , selon les propos de Demont qui affichait sa mentalité positive à l'issue de la rencontre. Quant à Mombaerts, il reconnaissait volontiers sa défaite. «On perd contre meilleurs que nous, puisqu'on n'a pas réussi à se créer suffisamment d'occasions. On peut regretter un but encaissé sur une erreur de défense. On pensait terminer forts. Mais ce n'était pas suffisant dans l'engagement offensif, face à une équipe qui a très bien défendu et qui tenait la forme.» Lens remonte un peu son handicap et se glisse à la huitième place avec 19 Pts. Les Toulousains (15e avec 15 Pts) demeurent très irréguliers dans l'ensemble, mais maintiennent le cap.

Ce dimanche, Auxerre accueille le PSG. La formation parisienne devra se livrer pleinement pour récupérer sa place de dauphin et poursuivre sereinement son Championnat. Auparavant, Nançy recevra Nice.



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