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Paris a failli sombrer en Corse - Débrief et NOTES des joueurs (AC Ajaccio 1-3 Paris SG)

Par Maxime Deloffre - Actu Coupe De La Ligue, Mise en ligne: le 17/12/2014 à 23h13
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Le Paris Saint-Germain est passé à une mi-temps du naufrage. Mais enfin le club de la capitale a su faire preuve de caractère cette saison, et s'impose à Ajaccio en huitième de finale de la Coupe de la Ligue (3-1) ce mercredi. Le tenant du titre, mené au repos, peut notamment remercier son Brésilien Lucas, double passeur décisif.

Paris a failli sombrer en Corse - Débrief et NOTES des joueurs (AC Ajaccio 1-3 Paris SG)
Aurier et Bahebeck, duo gagnant de la fin de match.

Laurent Blanc avait décidé de se passer de plusieurs stars pour ce déplacement chez l'AC Ajaccio, en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et Thiago Motta étaient ménagés, Javier Pastore encore blessé et Marco Verratti suspendu. Face à une formation 12e de Ligue 2, l'équipe «de coiffeurs» de la capitale a failli toucher le fond, après deux défaites successives…

Paris dominateur, mais Paris surpris

Le trident aligné par le PSG – Cabaye, Rabiot, Chantôme – ne parvenait pas à imposer son rythme sur le jeu, et n'aidait en rien une attaque en manque de solutions. En plus de se montrer inoffensif face aux buts, les Parisiens se faisaient des frayeurs en défense. Sur un ballon perdu, Marquinhos, pourtant irréprochable jusque là, partait à l'abordage.

En délaissant son poste, mal couvert par Cabaye, le défenseur exposait les siens à un contre explosif. Madri déboussolait Aurier et s'effondrait sur la ligne de la surface de réparation. Un penalty tiré par Cavalli sanctionnait les Parisiens (26e, 1-0). Le doute s'installait sur le terrain et dans l'esprit de Laurent Blanc, impuissant sur le banc. Ajaccio, invaincu depuis le 23 septembre à domicile (5 rencontres) prenait à défaut son adversaire du soir à la fin du premier acte.

Les ailiers parisiens changent la donne

Enhardis au retour des vestiaires, à l'image de Cabaye donnant ses ordres depuis le rond central, les tenants du titre assaillaient les Corses. Un coup franc de Lavezzi, décevant ce soir, trouvait le poteau de Scribe. Dernière alerte avant le soulagement parisien. Parfaitement lancé par Lucas, Cavani s'illustrait sur sa première réelle occasion pour égaliser (55e, 1-1). Cette fois, l'Uruguayen n'aura pas eu besoin d'innombrables munitions.

Le jeu se crispait alors que le PSG musclait son jeu. Touché au tibia, Lavezzi était remplacé par Bahebeck. Et le jeune Parisien allait changer la donne, presque à lui seul, bien aidé par la fatigue grandissante de ses adversaires… Dix minutes après son entrée en jeu, l'ailier déposait un corner sur la tête d'Aurier (80e, 1-2) avant d'inscrire le but du break (84e, 1-3) quelques instants plus tard.

Les Parisiens laissaient échapper leurs premiers sourires, conscients de venir à bout du équipe corse coriace. Sur le banc, Laurent Blanc ne se décrispait qu'au coup de sifflet final. L'ancien sélectionneur a appris à se méfier avec ses hommes cette saison.

La note du match : 6/10

Même regroupés en défense, les Corses ont su faire paniquer les Parisiens grâce à des contres parfaitement amorcés. Longtemps mené, le club de la capitale a su renverser la vapeur pour poursuivre sa route dans la compétition, malgré de nombreuses lacunes dans le jeu. Un spectacle plaisant à défaut d'être brillant de par son niveau. Un vrai match de Coupe.

Le but :

- Aurier fauche Maadri sur la ligne de la surface et concède le penalty. Cavalli envoie le ballon à gauche du but hors de portée de Douchez pourtant parti du bon côté (1-0, 26e).

- Les Parisiens gravitent autour de la surface corse avant une passe de Lucas dans la course de Cavani dont la frappe croisée au sol terrasse Scribe (1-1, 55e).

- Bahebeck adresse un corner tendu coupé parfaitement par Aurier au premier poteau (1-2, 80e).

- Lucas perfore la défense adverse et sert Bahebeck qui se jette au second poteau pour conclure dans le but vide (1-3, 84e).

Les NOTES des joueurs :

Maxifoot a décerné une note (sur 10) commentée à chaque joueur.

L'homme du match : Lucas (7,5)

Le Brésilien a été séché à de multiples reprises comme on peut le voir (et faire) en district, dès qu'il prenait de la vitesse, faute de solution. Mais comme à son habitude, il ne s'est jamais énervé et est resté concentré, multipliant les accélérations – souvent latérales malheureusement. Plus incisif après le repos, il sert idéalement Cavani sur l'égalisation puis Bahebeck en fin de rencontre. Enfin, le Parisien sait être décisif !

AC AJACCIO :

Anthony Scribe (4) : titulaire en l'absence d'Oumar Sissoko, blessé aux ischios, il est d'abord sauvé par la maladresse des Parisiens puis son poteau. Mais il reste impassible sur les trois réalisations parisiennes.

Eric Marester (5) : discret et efficace dans son couloir, il n'a jamais laissé Lavezzi le prendre de vitesse. Le latéral droit a su boucler les espaces jusqu'à sa sortie à l'heure de jeu. Remplacé à la 61e minute par Laurent Abergel (non noté).

Cédric Kanté (5,5) : le joueur le plus âgé sur la pelouse, 35 ans, a fait preuve d'intelligence dans ses choix et ses duels tout au long de la rencontre. Son expérience a été précieuse pour ses coéquipiers. Il effectue un magnifique retour dans le dos de Cavani.

Grenddy Perozo (4) : entre Cavani et Lavezzi, le Vénézuélien n'a pas tardé à faire connaissance avec les Sud-Américains du PSG. Coups d'intox, de coude et autre duels du regard au menu pour le défenseur corse qui a multiplié les fautes dites d'anti-jeu – comprenez grotesques voire dangereuses.

Paul Babiloni (3,5) : en grande difficulté sur les montées d'Aurier et les accélérations de Lucas, le latéral a souvent eu tendance à recourir à de petites fautes pour stopper l'élan adverse.

Benoît Pedretti (5,5) : buteur saison passée au Parc, le milieu de terrain a eu énormément d'influence dans le jeu corse. Appliqué au pressing, judicieux dans ses passes, il a également tenté sa chance par moments. Sa frappe dans le dernier quart d'heure aurait mérité meilleur sort. Remplacé à la 87e minute par Gary Coulibaly (non noté).

Claude Gonçalves (5,5) : énormément d'activité dans l'entrejeu, tant dans son rôle défensif que ballon au pied. Une prestation convaincante qui devrait satisfaire son coach Olivier Pantaloni.

Mouaad Madri (5) : souvent sevré de ballons, il provoque le penalty concédé par Aurier en première période après un bel enchaînement. Il met également dans le vent Chantôme avant la pause. Une explosivité impressionnante dans les jambes. Mais il blesse Lavezzi au retour des vestiaires pour un tacle appuyé sur le tibia et écope d'un jaune. La couleur aurait pu être plus foncée…

Johan Cavalli (5) : meilleur passeur décisif du club corse cette saison, il s'est mué en buteur sur le penalty. En capitaine exemplaire, il a livré un combat intense dans l'entrejeu mais son énergie a failli muer en énervement après l'égalisation.

Dennis Oliech (4) : il a hérité de la tâche laborieuse consistant à presser la charnière centrale adverse. Sa rapidité a été mise à contribution sur les contres de son équipe, mais tant d'efforts l'ont vite épuisé. Il sort après l'heure de jeu. Remplacé à la 65e minute par Benoît Lesoimier (5) qui a beaucoup provoqué dans le couloir de Lucas Digne et obtenu quelques situations intéressantes.

Marvin Diop (4) : impliqué dans les contres, il est stoppé illicitement par Chantôme avant le repos alors qu'il amorçait un contre à toute allure.

PARIS SG :

Nicolas Douchez (5,5) : 26e match de la saison pour le PSG, et le premier simplement pour l'ancien Rennais. Il a subi une première mi-temps cauchemardesque : pas un arrêt à faire, mais un penalty encaissé. Une deuxième mi-temps encore plus calme, si ce n'est observer du regard les ballons fuyant son cadre de plusieurs mètres au moins.

Serge Aurier (6) : discret durant la première demi-heure, il provoque un penalty sur une faute grossière, tendant le pied qui bloque Maadri dans la surface. Il est néanmoins monté en grade au fil de la rencontre, conclue par son premier but sous le maillot parisien, sur corner, célébré avec rage.

Marquinhos (5,5) : ses couvertures sont irréprochables, il a toujours réussi à prendre de vitesse son vis-à-vis. Mais il abandonne son poste sur une action et crée des espaces pour l'ACA sur une action qui aboutira au penalty transformé par Cavalli. Un match néanmoins sérieux pour le jeune brésilien, intraitable depuis le début de saison qui a sauvé plusieurs situations chaudes.

David Luiz (6) : le capitaine du soir a livré une partition qu'il connait bien. Des incursions dans le camp adverse, des duels rageurs souvent dans le domaine aérien, mais dans le même temps il n'a pas affiché une sérénité à toute épreuve. On l'a parfois aperçu interroger l'arbitre du regard après un coup de sifflet, qu'il ne devait pas avoir coutume d'entendre en Premier League.

Lucas Digne (4,5) : vigilant pour fermer son couloir, il a eu du mal à se montrer percutant sur le front de l'attaque, perdant de nombreux duels.

Clément Chantôme (5) : approximatif dans ses transmissions en début de rencontre, il est toutefois le premier Parisien a tenté sa chance, d'une reprise non cadrée. Pas toujours en réussite dans ses choix et membre du trident au milieu le moins percutant, il a toutefois été le joueur de son équipe le plus investi et le plus concerné. Remplacé à la 78e minute par Blaise Matuidi (non noté).

Yohan Cabaye (6) : titulaire pour la première fois depuis le mois de novembre, il n'a pas pesé dans le jeu en première période et eu du mal à se placer judicieusement à la perte du ballon. Remis dans le sens de la marche après le repos, il s'est montré plus rugueux dans les duels et a donné de la voix. Véritable métronome du PSG en fin de match.

Adrien Rabiot (6) : un cran plus haut que Cabaye, il a eu davantage d'impact dans la construction et l'animation. Investi dans le jeu, il a parfois eu tendance à porter le ballon avec excès mais a également su créer les premières brèches. Il doit encore apprendre à être plus régulier au cours d'une rencontre.

Lucas Moura (7,5) : lire le commentaire ci-dessus. Remplacé à la 85e minute par Jeremi Kimmakon (non noté).

Edinson Cavani (5,5) : collé à la défense adverse, il a logiquement reçu peu de ballons. Peu d'appels en profondeur, peu de décrochages pour apporter le surnombre à la création du jeu, il n'a pas eu énormément d'occasions à se mettre sous la dent. Mais El Matador est parvenu à trouver la faille pour égaliser. Efficace.

Ezequiel Lavezzi (4) : une importante dépense physique comme à son habitude, mais il a rarement semblé dans son élément. Des dribbles manqués mais surtout une imprécision chronique sur les coups de pied arrêtés. Il sort en boitillant, quelques minutes après avoir reçu un tacle corse appuyé sur le tibia. Remplacé à la 70e minute par Jean-Christophe Bahebeck (7) qui signe son entrée par une passe décisive et un but !

Et pour vous, quels ont été les MEILLEURS joueurs et les plus MAUVAIS de chaque équipe ? Réagissez dans la rubrique "commentaires" ci-dessous !

FICHE TECHNIQUE
Coupe de la Ligue – 8e de finale
AC Ajaccio 3-1 Paris SG (1-0)
Stade François-Coty (Ajaccio)
Arbitre : M. Stéphane Lannoy
But : Cavalli (27e sp) pour Ajaccio ; Cavani (55e), Aurier (80e), Bahebeck (84e) pour le Paris SG.
Avertissements : Goncalves (38e), Madri (64e) pour Ajaccio ; Chantôme (45e), Lavezzi (53e) pour le Paris SG.

AC Ajaccio : Scribe – Marester (Abergel, 61e), Kanté, Perozo, Babiloni – Pedretti (Coulibaly, 87e), Gonçalves - Madri, Cavalli (cap.), Oliech (Lesoimier, 65e) - Diop. Entraîneur : Olivier Pantaloni.

Paris SG : Douchez - Aurier, Marquinhos, David Luiz (cap.), Digne – Chantôme (Matuidi, 78e), Cabaye, Rabiot – Lucas (Kimmakon, 85e), Cavani, Lavezzi (Bahebeck, 70e). Entraîneur : Laurent Blanc.

Nicolas Douchez était proche de sortir le penalty de Cavalli







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