PSG : la défaite au Camp Nou, la sortie de Verratti, les cas Thiago Silva et Thiago Motta... Blanc répond aux critiques
De nouveau au centre des critiques après la défaite de son équipe à Barcelone mercredi en Ligue des Champions (1-3), Laurent Blanc a fait face à la presse ce samedi. S'il a reconnu ses torts, l'entraîneur parisien a aussi rappelé qu'on voyait peut-être le PSG un peu plus grand qu'il ne l'est en réalité.
En voyant son équipe s'incliner 3-1 au Camp Nou mercredi, Laurent Blanc a peut-être perdu plus qu'un match. Car en coulisses, il se murmure que la direction du Paris Saint-Germain n'accorderait plus qu'une confiance limitée à son entraîneur et envisagerait d'ores et déjà de le remplacer en fin de saison. S'il hérite d'un très gros morceau lundi lors du tirage au sort et quitte la Ligue des Champions dès les 8es de finale en février prochain, les chances de voir Blanc conserver sa place sur le banc du club de la capitale en 2015-16 seront alors infimes.
Présent face à la presse ce samedi, le Cévenol a répondu aux critiques. L'entraîneur parisien est notamment revenu sur son coaching face au Barça. Blanc reconnaît avoir sans doute commis une erreur en sortant à l'heure de jeu celui qui était alors le meilleur Parisien sur la pelouse, Marco Verratti. «Oui, j'ai peut-être fait une erreur en le sortant…», a admis le champion du monde 98 avant d'aborder les cas Thiago Silva et Thiago Motta, loin d'être au top de leur forme depuis le début de la saison et qui bénéficient pourtant d'une confiance toujours aveugle de la part du technicien parisien.
«Des clubs qui sont encore plus grands que le PSG aujourd'hui»
«Non, Thiago Motta et Thiago Silva ne sont pas intouchables, a d'abord assuré Blanc, un brin irrité. Il faut redonner confiance à Thiago Silva (en grosse difficulté à Barcelone mercredi). Ce n'est pas l'environnement qui va l'aider donc le club doit l'aider à surmonter ce moment difficile. C'est notre capitaine. Je ne suis pas sûr que le meilleur moyen soit de le mettre en concurrence. Il a les qualités, il faut lui redonner confiance.» S'il a avoué être en partie responsable de la défaite parisienne en Espagne, Blanc a aussi tenu à faire savoir que tout n'avait pas été mauvais au Camp Nou mercredi. Et aussi fini par rappeler certaines choses à sa direction, qui ambitionne toujours de remporter la Ligue des Champions au plus vite.
«Il y a eu des choses négatives à Barcelone. Je suis le premier à le reconnaitre. Mais il y a aussi eu des bonnes choses. Avoir par exemple 7 occasions franches contre Barcelone, c'est beaucoup, il ne faut pas prendre que le négatif», a insisté l'entraîneur parisien.
«Vous me parlez d'un coup d'arrêt pour le club. Mais le club vise une victoire en Ligue des Champions dans le futur. Le futur, cela veut dire ce que ça veut dire, a poursuivi Blanc. Barcelone a mis 60 ans avant de gagner sa première Ligue des Champions, alors... Bien sûr, si cela arrive cette année, on ne va pas dire non. Cela prend du temps pour construire un grand club, une grande équipe et avoir de grands résultats. (...) Oui, il y a peut-être des clubs qui sont encore plus grands que le PSG, aujourd'hui.» Pas vraiment le genre de discours que Nasser Al-Khelaïfi et les Qataris ont envie d'entendre.
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