Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse.
En savoir plus OK
Le TOP déclarations de la semaine - N°7
Par Yann Jegodtka - Top Declarations, Mise en ligne: le 15/09/2005 à 23h32
Taille du texte: Email Imprimer Partager:

Cette semaine, les réactions de Gérard Houllier, Claude Puel, et Laszlo Bölöni, après les premiers matchs de Coupes d'Europe. L'inquiétude de Sven Goran Eriksson, la volonté de Dominique Rocheteau, la confiance de Didier Deschamps et la lucidité de Willy Sagnol. Sans oublier Laurent Fournier, Didier Zokora et Rio Ferdinand.

Maxifoot vous recense un listing des 10 déclarations les plus intéressantes, pertinentes ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute l'actu de la semaine. Le but étant uniquement d'apporter un coup de projecteur, avec une certaine tonalité légèrement décalée, et non dans le but d'être satirique.

Une victoire de prestige

Gérard Houllier (entraîneur de Lyon) - «Nous avons fait un bon match contre une bonne équipe. (…) Nous, nous étions prêts. Il n'y avait pas de raison d'avoir la trouille. Je trouve que les joueurs se rapprochent dans leur préparation de ceux du Championnat Anglais : ils sont concentrés mais décontractés. Bon après, il faut avoir les joueurs pour faire une telle performance» .

Dans une interview, diffusée sur le site officiel de l'OL, Gérard Houllier revient, le souffle court, sur la belle victoire de son équipe face au Real Madrid (3-0). Un score flatteur pour Lyon, et sévère pour le Real, dans un match qui fut bien plus équilibré que le résultat le laisse croire. Mais Lyon s'est montré fort, et n'avait effectivement pas à craindre une équipe madrilène diminuée. Le match retour sera sans aucun doute spectaculaire.

Beaucoup d'efforts pour rien

Claude Puel (entraîneur de Lille) - «Nous n'avons pas assez tenu le ballon en première période. Nous y avons perdu beaucoup d'énergie et accusé le coup physiquement. On l'a payé en fin de match. Nous étions tous fatigués» .

Des paroles recueillies par les micros de Canal +, qui résument bien toute la déception lilloise devant cette défaite sur le terrain de Benfica, avec un but assassin de Fabrizio Miccoli dans les arrêts de jeu. Certes, Lille a été dominé, mais l'équipe nordiste avait pourtant réussi à tenir, à force de courage, et même à se montrer dangereuse. L'apprentissage en Ligue des Champions est souvent difficile.

La renaissance d'une équipe

Laszlo Bölöni (entraîneur de Rennes) - «Le match et le spectacle étaient de qualité. Je regrette le but pris car c'est toujours difficile de prendre un but à domicile. (…) Le retour sera difficile, je suis inquiet pour le match retour notamment au niveau de l'ambiance. Notre équipe est jeune pour répondre aux provocations, l'aspect psychologique sera un des éléments importants. Il faudra faire preuve de beaucoup de maturité» .

Certes, il faudra rester vigilent pour le match retour, notamment en raison de ce but encaissé à domicile, mais les Rennais ont réalisé ce soir une très belle prestation. Quand victoire rime avec spectacle, c'est déjà un signe de guérison. Après un début de saison médiocre, les trois victoires consécutives à domicile contre Marseille (3-2), Auxerre (3-1) et Osasuna (3-1) semblent symboliser la renaissance d'une équipe, qui retrouve du potentiel offensif et son invincibilité sur son terrain.

Seul contre tous ?

Willy Sagnol (Bayern) - «On pardonnera beaucoup moins de choses à Willy Sagnol qu'à Zinedine Zidane. Si un jour je suis moins bon, je serai critiqué très rapidement. C'est le jeu qui veut ça, même si je sens que j'ai la confiance du sélectionneur. Mais bon, j'ai gagné cette confiance, on ne me l'a pas offerte sur un plateau !» .

Certains joueurs n'ont effectivement pas le même statut, et bénéficient en outre d'une «immunité populaire» . Avec cette nouvelle déclaration, publiée dans le Monde, Sagnol navigue toujours en eaux troubles, car il est souvent mal vu de ne pas «marcher dans le rang» . Mésentente avec un coéquipier ou crise généralisée, espérons que son avenir chez les Bleus ne soit pas menacé par ses propos.

Une confiance récompensée

Didier Deschamps (entraîneur de Monaco) - «C'est une bonne équipe (Willem II) rapide et bien organisée avec des joueurs de qualité. Ils ne sont pas là par hasard ! (…) Mais ce n'est pas non plus le Real ou l'Inter de Milan ! On part favori mais c'est à nous de le justifier sur le terrain» .

Telle était la confiance que Deschamps affichait, sur le site officiel de l'ASM, avant le match aller du premier tour de la Coupe UEFA. Ce soir, Monaco a démontré que son statut de favori n'était pas usurpé sur ce match, avec une belle victoire (2-0), d'autant plus précieuse qu'elle fut obtenue sans avoir encaissé le moindre but. Un résultat qui devrait permettre aux Monégasques d'être sereins, avant le match retour jeudi 29 septembre.

Quand modestie devient ironie

Laurent Fournier (entraîneur du PSG) - «Nous ne sommes pas au niveau de Lyon ou de Monaco, mais on s'accroche. On a 13 points, on aurait pu en avoir 16. Nous sommes à notre place» .

Paris mérite assurément sa seconde place au classement, mais n'a effectivement pas le niveau de Lyon. Cependant, parler de Monaco en ces termes, relevés par France Football, semble relever du sarcasme. Le club de la Principauté est douzième, en ayant perdu la moitié de ses matchs, et ne montre pas vraiment du beau jeu. Soit Fournier a fait preuve d'une ironie insultante, soit il est sincère, et il désavoue du coup les performances de ses joueurs.

Savoir faire preuve de respect

Didier Zokora (St-Etienne) - «Il (son agent) m'a conseillé de rester à St-Etienne au moins une saison de plus. (…) De toute façon, cela ne servait à rien d'aller au conflit avec les dirigeants de St-Etienne. A partir du moment où il ne voulait pas me vendre, il fallait respecter leur décision» .

En dépit du grand intérêt de Lyon et de Monaco pour sa personne, Zokora n'est pas tombé dans la voie des caprices. Une belle marque de respect pour le club qui lui a permis de se révéler. S'étant mis d'accord avec ses dirigeants pour avoir un bon de sortie la saison prochaine, il pourra donc quitter St-Etienne sans faire de vague, pour un club peut être encore plus prestigieux que Lyon sur la scène européenne.

Sur un trône éjectable ?

Sven Goran Eriksson (sélectionneur de l'Angleterre) - «Si nous n'allons pas en Coupe du Monde, je n'aurais plus de travail. (…) Mais je sais motiver mes joueurs et je pense l'avoir prouvé à de nombreuses reprises. (…) Je veux bien sûr que l'Angleterre joue la Coupe du Monde, et nous le ferons» .

Eriksson déclame dans The Mirror toute sa passion pour son poste, et sa certitude de mener l'Angleterre en Coupe du Monde. Les Anglais, en position délicate, possèdent toutefois toutes les cartes pour se qualifier (il leur suffit de remporter leurs deux derniers matchs à domicile). Une élimination condamnerait Eriksson au poste de sélectionneur, mais une qualification ne sauverait pas pour autant le suédois. Le soutien de ses joueurs semble être illusoire, et l'Angleterre murmure de plus en plus son envie de voir Arsène Wenger à la tête de l'équipe nationale.

Stupide et inutile

Rio Ferdinand (Man Utd) - «Rooney fait de son mieux pour se contrôler et il reçoit moins de cartons jaunes, mais il sait qu'il ne doit pas réagir comme ça face à un arbitre» .

L'expulsion de Wayne Rooney face à Villarreal pour deux cartons jaunes consécutifs (une faute et un applaudissement au visage de l'arbitre), démontre une fois de plus que l'espoir anglais doit travailler sa discipline et ses nerfs. La jeunesse ne constitue pas une excuse, et son comportement sur les terrains est indigne d'un professionnel, et du talent qu'il possède. Malheureusement, il n'est pas le seul…

La liberté d'expression ne doit pas légitimer certains comportements anti-sportifs

Dominique Rocheteau (Président du CNE) - «J'espère que cela servira de leçon à tout le monde du football. (…) Il ne s'agit pas de faire de M. Brianti un bouc émissaire. Le CNE a sanctionné selon ses barèmes mis en place cet été. On avait les déclarations et on a sanctionné» .

Le Conseil National de l'Ethique a sanctionné Gérard Brianti, vice-président de Monaco, pour des propos déplacés envers l'arbitre M Thual, qui avait officié lors de la rencontre Monaco-Auxerre (0-2). La sanction de Brianti peut apparaître trop légère (deux semaines sans banc de touche, vestiaires ou cérémonies officielles), mais présente le mérite de réprimer une atteinte à l'éthique. Comme le déclare Rocheteau dans l'Equipe, cette sanction doit servir d'exemple.

A la semaine prochaine !



Taille du texte: Email Imprimer Partager:




Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL   AIDE
Pour signaler un abus, contactez
Ajouter un commentaire ... Les insultes sont passibles d'une amende de 12.000€ et jusqu'à 45.000€ pour les injures racistes, homophobe, handiphobe ou sexiste. N'oubliez pas que vos messages ici sont publics et qu'en cas de plainte votre identité réelle peut être révélée à la justice.
Pour afficher les commentaires Facebook, vous devez être connecté à Facebook



 
 

Actu et transferts 24h/24

Les + populaires du moment


Sondage Maxifoot
Le PSG et l'OM en demi-finale de Coupe d'Europe, croyez-vous qu'au moins un des deux remportera la Coupe ?

OUI
NON
Voter

Voir les resultats - Voir les sondages précédents

Les VIDEOS populaires du moment



Ça a fait le buzz depuis 7 jours


 A SUIVRE
Le meilleur effectif
LIGUE 1
mi-saison
2023-24
TOP 10
transferts
en Ligue1

mi-saison 2023-24
TOP 15
PEPITES
jeunes de Ligue 1
Classements des
BUTEURS

en EUROPE
Indice MF :

l'état de
FORME
des clubs en europe
Les FRANCAIS à

l'ETRANGER
Qui joue ?
Qui marque ?


MASQUER LA PUB